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... dans la peine à toutes les familles qui ont perdu l'un des leurs. Mesdames et messieurs, Emmanuel Macron avait annoncé tôt dans sa campagne qu'il s'exprimerait chaque année devant le Parlement réuni. Je salue cette pratique nouvelle qui permettra au Président de la République de faire partager sa vision et de rendre compte de son action à la représentation nationale. Les points cardinaux posés aujourd'hui par le Président de la République seront ceux de notre boussole pour le travail de la XVe législature de l'Assemblée nationale. Face aux défis, l'heure n'est plus au statu quo ni à l'immobilisme mais à l'action. Nos objectifs sont clairs, y compris pour ce qui est des évolutions institutionnelles nécessaires. Ils consistent à donner corps, avec le Gouvernement, au contrat passé entre le Prés...
...ent renforcé de nos activités : tout cela doit permettre de ramener la confiance chez nos concitoyens. Il s'agit de la condition même de la légitimité de la parole et de l'action politiques, sans laquelle aucune réforme durable ne sera possible. L'abstention, toujours plus forte à chaque élection, rend d'autant plus nécessaire une telle réforme, et les autres réformes institutionnelles annoncées aujourd'hui par le Président de la République, garant de nos institutions, y concourront. Ainsi, la question d'une juste représentation de toutes les forces politiques dans nos assemblées, de la proportionnelle pour garantir aux Français leur plus juste et plus équitable représentation, est posée. C'est une question centrale pour notre vie et notre respiration démocratiques. Monsieur le Premier ministre...
... peut apporter sa contribution à la construction de notre pays ; c'est cela, la promesse républicaine, celle d'une République généreuse, qui tend la main à tous ses enfants. Les réformes, vous ne pourrez les réussir seul. À chaque fois que le nouveau pouvoir issu des urnes a pensé que sa légitimité était suffisante pour entreprendre des réformes, celles-ci ont échoué. Parce que votre pouvoir est aujourd'hui absolu, vous devez vous en méfier absolument, le tempérer, le modérer et même le partager. Vous le devez au pays et vous le devez en fait à vous-même. Méfiez-vous de la victoire, monsieur le Président de la République, car elle est parfois mauvaise conseillère. Nous l'avons vu la semaine dernière à l'Assemblée, ce n'était pas un bon signal. Il faut toujours respecter les droits de l'oppositi...