16 interventions trouvées.
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, chers collègues parlementaires, l'engagement du Président de la République de venir chaque année rendre compte et s'exprimer devant le Parlement réuni en Congrès est tenu : parole donnée, parole respectée !
Cette compréhension toute évidente que la Bretagne n'est pas l'Alsace, qui elle-même n'est pas la Corse, qui elle-même n'est pas l'île de La Réunion, facilitera la mobilisation de toutes les énergies et le rayonnement de nos territoires, objectif que l'Assemblée nationale et le Sénat partagent fondamentalement. Je forme ici le voeu que nous nous retrouvions bientôt, réunis en Congrès, pour adopter ensemble la révision constitutionnelle dont l'Assemblée nationale entamera l'examen dès demain.
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mes chers collègues, dans la conception républicaine que nous nous faisons de nos institutions, la séparation des pouvoirs et la responsabilité du Gouvernement devant le Parlement ne sont pas négociables. Cela signifie que nous ne sommes pas un pouvoir subordonné au pouvoir exécutif. Cela signifie...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, mesdames et messieurs les parlementaires, chers collègues, il y a un an, en ce lieu marqué historiquement de l'union et de la désunion de notre pays, s'engageait la première étape de ce quinquennat et nous prenions, devant la nation, l'engagement de réformer la France pour la mener sur le chemin de...
...collective de ce que nous sommes et de ce que nous portons, nous, Français, et nous, Européens, aux tentations du repli qui menacent. Et nous devons poursuivre le travail de renouvellement de notre démocratie. C'est tout le sens de la réforme institutionnelle que nous examinerons à partir de demain, en conformité avec les engagements du Président de la République pris l'an dernier devant ce même Congrès. Il y a ceux qui ont décidé d'en rester aux postulats de départ, et dont la conviction est déjà forgée. Nous, nous sommes de ceux qui pensent que notre responsabilité de constituants est de faire de cette réforme une réforme au service du pouvoir retrouvé du Parlement et d'une reconnaissance plus affirmée des territoires. Un parlement écouté, c'est un parlement qui sert la démocratie, parce qu'...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, chers collègues parlementaires, c'est donc la seconde fois depuis son élection que le Président de la République convoque le Parlement en Congrès. Si cet événement, que le Président veut rendre traditionnel, suscite à nouveau la polémique depuis plusieurs jours, c'est sans doute parce que cette pos...
Monsieur le Président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, mes chers collègues, vendredi dernier, pour la première fois dans notre histoire, le Conseil constitutionnel a consacré le « principe de fraternité » pour déclarer contraire à la Constitution un article du code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile.
...érer, libérer l'épargne avec la suppression de l'ISF, libérer le travail avec les ordonnances Pénicaud ou encore libérer le logement. Nous aussi, nous aimons la liberté. Nous l'aimons avec la force que lui donne le triptyque de notre devise républicaine. Nous l'aimons pour toutes et tous. Or, en oubliant la fraternité, vous dévoyez la liberté : vous la réservez à un petit nombre de Français. Ce congrès de Versailles ne sera utile à notre pays que s'il permet un sursaut autour de la fraternité pour assurer la cohésion de notre nation. Parce qu'ici, à Versailles, nous nous sentons, peut-être encore plus qu'ailleurs, les héritiers de celles et ceux qui ont créé la France que nous connaissons aujourd'hui, de celles et ceux qui ont rompu avec le pouvoir d'un seul qui décidait pour toutes et tous. Il...
... Face à la politique de reniement des valeurs de la République et aux dérives autoritaires et libérales de la majorité au pouvoir, nos concitoyens peuvent compter sur nous, députés communistes, avec les progressistes qui sont à nos côtés, pour défendre leurs droits au nom d'un modèle de société digne de la devise républicaine. C'est cet engagement que nous avons voulu porter en participant à ce congrès. C'est ce même engagement que nous avons symboliquement affirmé cet après-midi, devant la salle du Jeu de Paume, pour préparer « … des jours et des saisons À la mesure de nos rêves. » Ce sont les rêves du peuple de France, de la Bastille à la Commune, du Front populaire à la Résistance et à la sécurité sociale. De la Ve République à la VIe République que nous voulons, les rêves du peuple de Franc...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les membres du Gouvernement, mes chers collègues, dans un soliloque tout en majesté, ici, au château de Versailles, le chef de l'État est venu nous parler sans nous écouter. L'année prochaine, ce sera différent. Tant mieux ! Dans cet exercice un rien monarchique et suranné, j'userai donc, comme l'on disait sous l'...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, chers collègues parlementaires, c'est le 16 novembre 2015 que j'assistais pour la première fois à une réunion du Congrès. L'histoire commandait alors que les représentants de la nation se rassemblent. En souvenir de ce jour, je veux rendre hommage à la mémoire de toutes les victimes d...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames, messieurs les membres du Gouvernement, mes chers collègues, nous avons achevé il y a quelques jours une campagne électorale qui a donné lieu, comme il est nécessaire en démocratie, à la confrontation des opinions et des projets. Notre nation a choisi : Emmanuel Macron est désormais notre chef d'État et nous souhaitons unanim...
...c-seing. Nous saurons nous mobiliser, dans nos assemblées respectives, pour dénoncer et combattre des réformes pénalisantes pour les Français, comme la hausse massive et injuste de la CSG. Dans la situation actuelle, rien ne serait pire que d'échouer par manque d'ambition, d'audace et, finalement, de responsabilité ; fidèles à l'esprit gaulliste, nous nous y refuserons. Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, mes chers collègues, le modèle républicain reste notre socle, notre référence commune. La République, c'est la promotion sociale fondée sur le mérite et le talent ; elle fait de chacun d'entre nous le compagnon de l'autre. Avec Les Républicains, nous faisons depuis des années un choix...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, chers collègues, c'est un jour solennel que celui où le Président de la République, ayant convoqué le Congrès à Versailles, s'adresse à l'ensemble des parlementaires et, à travers eux, au peuple français. La gravité du lieu et du moment doit nous inciter à prendre la mesure de ce qui ...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les ministres, chers collègues, le Président de la République vient de rappeler dans cet hémicycle à quel point la France traverse une période inédite de son histoire ; nous partageons tous ce constat lucide. Les finances publiques de la nation sont dans un état préoccupant, les chiffres sont là : la dette est a...
Monsieur le président du Congrès, monsieur le président du Sénat, monsieur le Premier ministre, mesdames et messieurs les membres du Gouvernement, mes chers collègues, le président Emmanuel Macron a finalement choisi, pour s'exprimer, la forme la plus commode, celle du Congrès, où, sitôt son discours achevé, il s'échappe : le Président parle, mais il ne débat pas. Il n'est donc plus parmi nous mais il a suffisamment de représent...