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...a République seront ceux de notre boussole pour le travail de la XVe législature de l'Assemblée nationale. Face aux défis, l'heure n'est plus au statu quo ni à l'immobilisme mais à l'action. Nos objectifs sont clairs, y compris pour ce qui est des évolutions institutionnelles nécessaires. Ils consistent à donner corps, avec le Gouvernement, au contrat passé entre le Président de la République et nos concitoyens pour la réalisation des chantiers essentiels à l'avenir de notre pays. Ce contrat engage toute la majorité issue des urnes, pour remettre la France en marche, pour permettre aux Françaises et aux Français de redevenir maîtres de leur destin et à la nation de retrouver le mouvement créateur d'une grande histoire. Aujourd'hui est la première étape. Nous avons l'obligation absolue de réussir. Les F...
Nous devons également bâtir une France et une Europe protégeant des dangers réels que rencontrent nos concitoyens au XXIe siècle, et non de dangers passés, fantasmés ou faussement exacerbés. Chacune et chacun, dans notre pays, doit demain trouver les clés pour s'accomplir. Nous devrons donc dresser de nouvelles protections plus adaptées, plus audacieuses, plus agiles, d'abord pour assurer notre sécurité, en particulier face à la menace terroriste, mais aussi pour protéger chacune et chacun contre les aléas d...
Alors, mes chers collègues, évaluons, corrigeons, améliorons, simplifions et choisissons de ne légiférer que sur l'essentiel ! Sinon, nous deviendrons des fabricants de normes, dont on sait, sur le terrain, que leur multiplication freine l'action et l'inventivité. Pour changer la réalité, il faut commencer par la regarder en face, même lorsque cela cogne. Vis-à-vis de notre pays et de nos concitoyens, nous avons le devoir de tendre vers l'idéal, afin de redonner l'énergie de l'espérance collective et sortir de cette forme de délectation morose qui a paralysé notre pays ces dernières années. Soyons-en sûrs, ce sont les forces de la liberté et les liens d'une société fraternelle qui nous libéreront de ces « forces de l'aliénation » évoquées par le Président de la République. Nous devons ensemb...
...emain, en écoutant les représentants de la nation. Monsieur le Premier ministre, une réforme de nos institutions vient de nous être annoncée. Certaines des propositions vont dans le bon sens et sont profondément nécessaires. Car entre l'organisation de nos institutions et la vie de la nation, il existe un lien étroit et fondamental. Nous partageons une responsabilité commune : porter la voix de nos concitoyens, apaiser le débat démocratique et travailler ensemble au service de l'intérêt général. Le groupe Les Républicains de l'Assemblée nationale vous suivra notamment dans votre volonté de réduire la prolifération législative, qui dessert notre action. Nous craignons toutefois que la réforme institutionnelle, que vous appelez de vos voeux, se heurte à deux écueils majeurs : d'abord, elle risque de dé...
...s comptes. L'insécurité a augmenté sur notre territoire et plusieurs attentats terroristes ont endeuillé notre pays. Cette année, 100 000 jeunes ont quitté l'école sans diplôme. Notre système social est en crise et nous n'appréhendons pas correctement le vieillissement de la population. Nos collectivités territoriales sont asphyxiées et notre ruralité est en grande souffrance. Comment promettre à nos concitoyens des lendemains qui chantent sans entreprendre les réformes indispensables que les Français attendent de longue date ? Avec Les Républicains, nous serons au rendez-vous pour des réformes d'ampleur, que nous appelons de nos voeux depuis cinq ans. Nous serons au rendez-vous, comme nous l'avons toujours été, pour lutter avec force contre le terrorisme et garantir la sécurité de nos concitoyens. No...
...ablissant la confiance dans l'action publique va ainsi dans le sens d'un renforcement de nos institutions, d'une amélioration de l'efficacité de notre fonctionnement et d'une meilleure réponse aux exigences du temps. Le non-cumul des mandats, y compris dans la durée, l'impératif d'exemplarité des élus, l'encadrement renforcé de nos activités : tout cela doit permettre de ramener la confiance chez nos concitoyens. Il s'agit de la condition même de la légitimité de la parole et de l'action politiques, sans laquelle aucune réforme durable ne sera possible. L'abstention, toujours plus forte à chaque élection, rend d'autant plus nécessaire une telle réforme, et les autres réformes institutionnelles annoncées aujourd'hui par le Président de la République, garant de nos institutions, y concourront. Ainsi, la q...
... tous ce constat lucide. Les finances publiques de la nation sont dans un état préoccupant, les chiffres sont là : la dette est au plus haut et les déficits ne sont pas réduits. Alors que François Hollande avait promis aux Français que le déficit public serait ramené à 3 % du PIB dès 2013, il s'élèvera encore à 3,2 % en 2017, au mépris des engagements européens de la France. Dans le même temps, nos concitoyens ont le sentiment, chaque jour davantage, que nos services publics se dégradent. Les habitants des territoires ruraux, en particulier, se sentent abandonnés, sacrifiés sur l'autel de la mondialisation.
...n'en est qu'une parmi tant d'autres. Regardons la réalité en face, nos politiques publiques sont en échec depuis des années : échec à produire des résultats visibles par les Français, échec à améliorer leur quotidien. Nous le constatons chaque jour sur le terrain, auprès de nos compatriotes. Ne nous étonnons pas si la France doute d'elle-même et si les Français sont divisés. Mes chers collègues, nos concitoyens nous ont transmis un message clair lors de la dernière élection présidentielle. Par leur vote, ils ont exprimé leur colère, leur rejet d'un système qui leur coûte tant et leur apporte si peu. En élisant le Président de la République, au deuxième tour de l'élection présidentielle, ils ont eu l'audace du renouvellement et le courage de l'espérance, cette espérance d'une France qui, retrouvant sa pl...
...ndu : on ne peut réformer la puissance publique sans, en même temps, évoquer la toute-puissance des intérêts privés. Monsieur le Président de la République, conduire une politique et de gauche et de droite, c'est conduire une politique sans choix. Nous partageons, dans cette assemblée, le même amour de la France, la même envie que notre pays retrouve sa grandeur, le même souci de servir au mieux nos concitoyens mais, en même temps, mélanger l'eau froide et l'eau chaude, cela n'a jamais donné que de l'eau tiède. L'adhésion viendra donc de vos choix. Votre politique sera-t-elle synonyme de progrès pour tous ? Pour construire l'avenir, il ne suffit pas de valoriser ceux qui sont déjà les plus entreprenants, tout en laissant penser que les autres ne sont rien. Vous devez reconnaître et accompagner tous les...