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...résentants de la nation se rassemblent. En souvenir de ce jour, je veux rendre hommage à la mémoire de toutes les victimes du terrorisme et exprimer nos sentiments solidaires dans la peine à toutes les familles qui ont perdu l'un des leurs. Mesdames et messieurs, Emmanuel Macron avait annoncé tôt dans sa campagne qu'il s'exprimerait chaque année devant le Parlement réuni. Je salue cette pratique nouvelle qui permettra au Président de la République de faire partager sa vision et de rendre compte de son action à la représentation nationale. Les points cardinaux posés aujourd'hui par le Président de la République seront ceux de notre boussole pour le travail de la XVe législature de l'Assemblée nationale. Face aux défis, l'heure n'est plus au statu quo ni à l'immobilisme mais à l'action. Nos objec...
Nous devons également bâtir une France et une Europe protégeant des dangers réels que rencontrent nos concitoyens au XXIe siècle, et non de dangers passés, fantasmés ou faussement exacerbés. Chacune et chacun, dans notre pays, doit demain trouver les clés pour s'accomplir. Nous devrons donc dresser de nouvelles protections plus adaptées, plus audacieuses, plus agiles, d'abord pour assurer notre sécurité, en particulier face à la menace terroriste, mais aussi pour protéger chacune et chacun contre les aléas de la vie, dans un monde en constante évolution, en améliorant et en calibrant mieux notre formation, en transformant notre système de santé et notre politique du logement, en réformant l'assurance c...
...La République en marche. Tous ont annoncé publiquement qu'ils voteraient la confiance au Gouvernement, sans même attendre de connaître le discours de politique générale du Premier ministre. En résumé, le contrôle du budget et du fonctionnement de l'Assemblée nationale devient le monopole de députés favorables à la majorité. Les groupes d'opposition se retrouvent donc bien mal représentés dans la nouvelle assemblée. Monsieur le Premier ministre, la majorité ne doit pas choisir son opposition. Le Président de la République a souhaité moderniser la vie politique en mettant fin aux vieilles pratiques politiciennes. Comment, dès lors, cautionner de tels agissements ? Car ceux qui ne respectent pas les divergences de points de vue défigurent ce que les Français ont mis tant d'années à construire. Ceux...
...t surtout le cas dans les territoires sous-peuplés et cela signerait la fin de cette relation de confiance et de proximité avec nos administrés, que nous connaissons tous. Nous ne pouvons pas laisser une partie des Français sur le bord du chemin. Enfin, prenons garde à la tentation démagogique de limiter le nombre de mandats dans le temps. En tant que jeune élue, je comprends et je soutiens le renouvellement des pratiques politiques, mais tout ce qui contribue à censurer l'électeur dans son choix est antidémocratique. Le propre de la démocratie est de laisser le plus de liberté possible à chaque citoyen pour choisir son représentant. Je fais du reste pleinement confiance à nos électeurs pour ne pas réélire un de leurs représentants qui se serait montré décevant. À l'épreuve de la pratique parleme...
...nous soyons au rendez-vous de l'espérance qui s'est levée au printemps. Elle attend que, par nos actes, notre capacité de dialogue et notre écoute, nous réformions. Elle attend et espère peut-être surtout de retrouver la confiance en ceux qui la gouvernent et en elle-même. Cet élan, chers collègues, il nous faut le soutenir hardiment, avec lucidité, avec exigence, avec toute la force du profond renouvellement qui s'est opéré ces derniers mois et avec cette volonté que beaucoup d'entre nous, sur ces bancs, incarnons. Monsieur le Premier ministre, ce n'est pas se payer de mots que de considérer votre action comme porteuse d'une nouvelle ambition pour la France. La voix de la France est attendue et écoutée, et nous nous réjouissons qu'elle soit celle de la tolérance, du dialogue, de l'ouverture, de ...
...ance doute d'elle-même et si les Français sont divisés. Mes chers collègues, nos concitoyens nous ont transmis un message clair lors de la dernière élection présidentielle. Par leur vote, ils ont exprimé leur colère, leur rejet d'un système qui leur coûte tant et leur apporte si peu. En élisant le Président de la République, au deuxième tour de l'élection présidentielle, ils ont eu l'audace du renouvellement et le courage de l'espérance, cette espérance d'une France qui, retrouvant sa place en Europe et dans le concert des nations, leur apporte protection et prospérité. Cette espérance ne doit pas être déçue. Ce quinquennat doit donc être une réussite pour la France. Nous avons le devoir d'améliorer la vie de nos compatriotes. Ne rien faire ou, pire, continuer comme avant, ce serait les trahir. ...
...rd, ce qui est accepté a infiniment plus de force que ce qui est imposé. Tous les débats n'ont pas été tranchés avec votre élection ; ils restent ouverts et demandent à être instruits. Méfiez-vous de vous-même, monsieur le Président de la République, car si l'intuition qui vous a conduit au pouvoir par la grâce de l'épuisement des partis de gouvernement solde une période, elle n'en fonde pas une nouvelle pour autant. Il ne suffit pas d'avoir réuni des femmes et des hommes issus des deux bords pour réinventer les clivages politiques. Méfiez-vous de vous-même, monsieur le Président de la République, car votre jeunesse ne vous met pas à l'abri de vous tromper d'époque. Vouloir conduire aujourd'hui à la hussarde des réformes dont certaines sont empruntées au siècle passé, sans s'interroger sur les d...