Interventions sur "immunité"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

... que vous êtes capables de faire pire ! Nous discutons aujourd'hui d'un passe vaccinal alors que le taux d'incidence est extrêmement élevé et qu'il s'agit peut-être de la dernière vague – comme l'a dit Olivier Véran lui-même dans Le Journal du dimanche. Dès lors, deux questions simples se posent : la circulation du variant omicron permettra-t-elle, comme l'a dit M. le ministre, d'obtenir l'immunité collective ? Si c'est le cas, quel est alors l'intérêt du passe vaccinal ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Pouvez-vous nous répondre, madame la ministre déléguée ? Quel est l'intérêt du passe vaccinal si le variant omicron nous permet d'atteindre l'immunité collective, comme l'a annoncé Olivier Véran dans Le Journal du dimanche ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...era pas grand-chose à l'équation. Quant au variant omicron, il se propage à la vitesse de la lumière : plus de 250 000 cas sont enregistrés chaque jour, soit un véritable raz-de-marée et un niveau de circulation du virus jamais atteint – je ne reprendrai pas la litanie du Gouvernement. Madame la ministre déléguée, je vous repose mes questions. La vague omicron nous permettra-t-elle d'atteindre l'immunité collective ? Quelle est alors l'utilité du passe vaccinal ? Quelle est la nécessité de la brutalité de ce dispositif ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Pour prolonger l'intervention de mon collègue Ugo Bernalicis, je rappelle qu'Olivier Véran n'est pas le seul à affirmer que le variant omicron permettra d'atteindre l'immunité collective. Le docteur Robert Malone, l'un des précurseurs des vaccins à ARN messager, a exprimé une opinion similaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

De même, l'État d'Israël a décidé de surseoir à certains rappels vaccinaux au motif que la dangerosité du variant omicron est moindre et que l'immunité collective pourrait être atteinte grâce à lui. De quelles données scientifiques le Gouvernement dispose-t-il pour nous imposer le passe vaccinal ? Si ce dispositif est justifié par des raisons sanitaires, quelles sont ces raisons ? À ce stade, aucune explication cohérente ne nous a été apportée. M. le ministre des solidarités et de la santé s'emploie à faire adopter le passe vaccinal par le Parl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

Madame la ministre déléguée, quelles sont les données scientifiques sur lesquelles vous vous appuyez pour justifier le passe vaccinal ? Des voix s'élèvent pour dire que l'immunité collective pourrait être atteinte grâce au variant omicron. Dès lors, pourquoi réduire aujourd'hui les délais entre les rappels ? Ils sont passés de six à trois mois alors qu'on nous disait que deux doses suffiraient pour être immunisé. Peut-on encore parler de vaccin quand un rappel est nécessaire tous les trois mois et peut-être même deux demain ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Nous persévérons dans notre questionnement à visée pédagogique. Pour le moment, nous n'avons pas obtenu beaucoup de réponses à nos questions, notamment à celles qui ont été posées par Ugo Bernalicis. Quid de l'immunité collective, dont nous a parlé le ministre dans Le Journal du dimanche ? Y aurait-il là quelque chose, si vous partagez l'opinion du ministre, qui serait de l'ordre d'une nouvelle stratégie ? Quoi qu'il en soit, un autre argument doit être mis en avant – lorsqu'il a été avancé tout à l'heure, le ministre n'y a pas réagi : les personnes âgées de plus de 75 ans, qui méritent indiscutablement ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Pierre Pont, rapporteur de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

...es vaccins contre d'autres maladies, certains ne protègent pas totalement, eux non plus. Même en étant vacciné contre la rougeole ou la rubéole, on peut en déclarer des formes un peu larvées, ce qui rend d'ailleurs le diagnostic difficile, les manifestations pouvant être confondues avec celles de la cinquième ou de la sixième maladie, la roséole. Le vaccin protège, donc, mais il n'assure pas une immunité totale : en étant vacciné, on peut attraper le virus et le transmettre, mais neuf fois moins que lorsqu'on ne l'est pas, et surtout, on évite les formes graves, en particulier celles qui mènent en réanimation. Avis défavorable à tous les amendements.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Mon propos était donc cohérent ! Quand nous parlons d'immunité collective, madame la ministre déléguée, nous ne faisons que reprendre les propos du ministre des solidarités et de la santé, Olivier Véran !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Si vous ne souhaitez pas que nous le citions, parce que vous ne supportez pas les propos de votre ministre, c'est votre souci ! Quant à nous, nous citons les propos du ministre des solidarités et de la santé quand il parle d'immunité collective.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Vous tombez bien, monsieur le ministre : depuis tout à l'heure, nous nous interrogeons – moi le premier – sur la notion d'immunité collective. Après avoir présenté le passe sanitaire comme l'arme pour lutter contre le variant delta et encourager la vaccination, vous nous expliquez désormais que le variant omicron arrivant et provoquant une explosion du nombre d'infections, il nous faut un passe vaccinal. Je m'efforce de suivre votre logique, pour l'instant – arrêtez-moi si je dis une bêtise. Et voilà qu'on apprend dans L...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Meizonnet :

Même s'il a certes contribué à contraindre les Français à se faire vacciner – en partie contre leur gré, il faut bien l'admettre –, il n'a pas permis de réduire les contaminations. Nous avons ainsi enregistré 67 500 contaminations en vingt-quatre heures, alors que le ministre évoquait il y a encore peu de temps la possibilité d'atteindre l'immunité collective, ou en tout cas de voir le nombre de cas se réduire comme peau de chagrin. Aujourd'hui, 91 % des Français éligibles ont reçu au moins une première dose. D'autres, nombreux, en ont reçu deux ou trois, bientôt quatre, peut-être cinq ou six. On évoque l'idée d'un abonnement. Le virus continuera de circuler. Or la France compte 5 ou 6 millions de personnes non vaccinées. Pensez-vous les c...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

J'interviens dans cette discussion sur la vaccination des mineurs de 12 à 18 ans en notant, monsieur le ministre, que vous n'avez pas achevé votre réponse à la question sur l'immunité collective. Vous êtes passé à autre chose, en disant que la vaccination était de toute façon utile car elle évite les formes graves d'hospitalisation. C'est le cas et tant mieux, mais les 12-18 ans qui attrapent le covid-19 ne développent que très rarement des formes graves. Dès lors que la vague omicron favorise l'immunité collective, à quoi sert le passe vaccinal, notamment pour cette classe d'...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

Excusez-moi de déranger un peu le débat, mais j'ai posé une question tout à l'heure qui me semblait pertinente concernant l'immunité collective, notamment au sujet des 12-18 ans qui ne développent pas de forme grave. En essayant de répondre à la question sur l'immunité collective, le ministre s'est perdu en nous expliquant que le vaccin protège des formes graves. C'est vrai, c'est juste, et c'est tant mieux ; c'est heureux, et c'est pourquoi il faut se vacciner. Toutefois, cela ne répond pas à la question suivante : puisque l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

...ossibilité de transmission du virus. Cet amendement propose donc que le passe vaccinal ne puisse pas être appliqué dans les départements connaissant un taux de personnes disposant d'un schéma vaccinal complet contre le covid-19 supérieur ou égal à 90 % de la population éligible. M. Jumel nous ayant aimablement rapporté que vous aviez vous-même dit, monsieur le ministre, qu'à 90 % nous étions à l'immunité collective, je ne doute pas que cet amendement recueillera un avis favorable. Dans mon département, les plus de 12 ans sont vaccinés à 97 % : croyez-vous vraiment que c'est en allant embêter les 3 % restants que vous allez nous sauver de la pandémie ?