Interventions sur "hôpital"

11 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Une deuxième vague, puis une troisième vague sont apparues et vous n'aviez rien vu arriver ; alors que le variant omicron déclenche une quatrième vague, vous commencez par affirmer que la France s'en est mieux sortie que tout le monde ! Vous avez semé un chaos indescriptible par votre imprévoyance – à tel point qu'à la Martinique, vous avez envoyé des charges de police à l'hôpital contre ceux qui n'étaient pas vaccinés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

... plus, personne n'avait rien prévu, sinon de tuer tous les animaux lorsque la situation deviendrait extrême. Une autre mesure radicale s'impose : réorganiser massivement la production des masques FFP2, qui s'est effondrée de 90 % en 2021. Rappelons que ces masques sont obligatoires en Autriche, en Italie et encore en Bavière. Enfin, vous devez proclamer un moratoire sur les fermetures de lits d'hôpital – il en a été supprimé 17 000,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

…sans compter les départs de personnel : voilà la racine de la crise. Vous n'avez rien trouvé de mieux que de fixer une échéance à partir de laquelle les soignants non vaccinés seront expulsés, aggravant la crise générale de l'organisation de l'hôpital. Vous vous êtes trompés sur tout : les tests, les masques, les jauges, les vaccins, les vagues d'épidémie… Au bord de l'abîme, vous n'avez qu'un mot d'ordre : faisons un grand pas.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Quel message enverrions-nous aux 50 millions de Français qui ont fait le geste de la vaccination et sont aujourd'hui victimes de déprogrammations à l'hôpital, qui ne pourront pas être opérés pour un cancer ou des problèmes cardio-vasculaires, et pour qui il n'y a pas de lits d'hospitalisation parce que 5 millions de personnes ont fait le choix de la non-vaccination et devront, malheureusement, être admises à l'hôpital ou en réanimation ? En réalité, le problème n'est pas seulement là, monsieur Mélenchon. Ce que les insoumis nous proposent, c'est, fin...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Becht :

Bien sûr que si ! Vous avez été contre les confinements et contre les couvre-feu. Lorsque nous avons demandé des crédits supplémentaires pour l'hôpital, vous avez voté contre. Vous étiez contre le passe sanitaire et vous êtes contre le passe vaccinal. Si nous vous suivions, il n'y aurait aucune mesure contre cette pandémie. Votre programme, monsieur Mélenchon, c'est le chaos, c'est la chienlit !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

…de poursuivre – et c'est de bonne guerre – ses critiques acerbes contre le Président de la République que vous combattez. Nous devons vous reconnaître la constance avec laquelle vous développez depuis le début de la crise vos arguments – dont certains sont, du reste, tout à fait légitimes et auxquels nous pouvons souscrire. Vous n'avez cependant consacré que deux phrases à l'hôpital public ,

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

La principale question est en effet de savoir si nous sommes en mesure de sauver l'hôpital public,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...ons chirurgicales, l'annulation de certaines consultations, des retards au diagnostic et la remise de diverses formes de soins nécessaires pour des milliers de nos concitoyens qui souffrent de maladies. La Ligue du cancer, par exemple, donne l'alerte : près de 93 000 diagnostics de cancer n'ont pas pu être établis en 2020. Voilà ce qui signifie concrètement une politique d'austérité appliquée à l'hôpital public, que vous avez menée et que vous continuez de mener en pleine pandémie.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMathilde Panot :

...azez des soignants avec leurs patients en Martinique, mais la discussion médiatique qui se joue maintenant est de savoir s'il faut, oui ou non, continuer à soigner les non-vaccinés. Peut-être allez-vous nous dire que nous allons arrêter de soigner les fumeurs ou toutes les personnes qui souffrent de comorbidités – diabète, cancer ou troubles cardio-vasculaires –, puisque ce sont 72 % des gens à l'hôpital qui souffrent de comorbidités avec le covid.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Jacques Gaultier :

...ette motion de rejet, parce que, s'il y a lieu de débattre, il y a lieu aussi de se faire vacciner. Parce que nous sommes la première force d'opposition à ce Gouvernement depuis cinq ans, parce que nous avons demandé et animé une commission d'enquête parlementaire, nous savons qu'il y a eu un manque de préparation, un manque d'anticipation dans la crise, des défauts de gestion dans les EHPAD, à l'hôpital, dans les écoles. Mais nous sommes aussi responsables, favorables à la vaccination et favorables au passe vaccinal parce qu'il contribue à augmenter la couverture vaccinale et parce que la situation des soignants et des hôpitaux nous le demande, nous le commande. Nous voterons donc contre cette motion de rejet.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Je me demande s'il ne faut pas prendre d'autres mesures plutôt que de rester le nez dans le guidon sur la vaccination. Vous avez proposé de limiter les contacts avec le recours au télétravail, et c'est une bonne chose. Vous auriez pu aussi différer la rentrée des classes, mais vous n'avez pas choisi cette solution. Quant à la question de l'hôpital, c'est un gros problème. Moi qui suis élu d'un territoire où l'on trouve des déserts médicaux, je peux dire que nous n'avons pas agi, collectivement, comme nous aurions dû le faire – et je n'en incrimine pas seulement ce gouvernement en particulier, mais aussi tous les précédents. Il est temps d'agir pour l'hôpital, en prenant la question à bras-le-corps : c'est ce que j'aurais souhaité. Notre g...