Interventions sur "variant"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPascal Brindeau :

Madame la présidente Panot, nous ne voterons pas votre motion de rejet préalable parce que nous voulons débattre et dénoncer les conditions déplorables de l'organisation des travaux parlementaires depuis la présentation du projet de loi entre Noël et le Jour de l'an. N'en déplaise au ministre et au rapporteur, les mesures du texte n'auront aucun effet sur la propagation du variant omicron tant la vague nous a déjà submergés, ce que nous savions depuis le mois de novembre. Débattre et dénoncer l'attitude et les propos du Président de la République qui, en insultant une partie de nos concitoyens,…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Une deuxième vague, puis une troisième vague sont apparues et vous n'aviez rien vu arriver ; alors que le variant omicron déclenche une quatrième vague, vous commencez par affirmer que la France s'en est mieux sortie que tout le monde ! Vous avez semé un chaos indescriptible par votre imprévoyance – à tel point qu'à la Martinique, vous avez envoyé des charges de police à l'hôpital contre ceux qui n'étaient pas vaccinés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

...ise sanitaire. Vous adressez soixante pages de consignes aux enseignants la veille de la rentrée, en ne leur laissant aucun délai pour se les approprier, y réfléchir et, le cas échéant, les améliorer ou les amender. La crise sanitaire se résoudra par l'intelligence collective et par l'implication et la participation du plus grand nombre dans l'élaboration des solutions. Alors que l'apparition du variant omicron était signalée dès le mois de novembre, ce n'est que le 27 décembre que vous avez convoqué le Conseil des ministres ; la commission des lois s'est ensuite réunie entre Noël et le jour de l'an, pour discuter d'un texte dont on finit par se demander à quoi il sert, sinon à restreindre encore les libertés. Nous étions contre le passe sanitaire, parce qu'il était une illusion : le vaccin n'a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Personne, parmi nous, ne prétend que le vaccin est inutile ; et personne, parmi nous, ne fait autre chose qu'affirmer qu'il est lui-même vacciné. Pourtant, vous nous accusez : quelle hypocrisie, alors que vous refusez l'ouverture des brevets des vaccins, ce qui permettrait à la planète entière de se vacciner ! Tant qu'il y aura des brevets, des variants continueront à apparaître. C'est une contradiction totale que de faire l'apologie des vaccins, et d'en refuser l'accès à des milliards d'êtres humains, par pure cupidité, pour satisfaire Big Pharma.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Nous étions hier contre le passe sanitaire, et nous sommes aujourd'hui contre le passe vaccinal, car il est 100 % inefficace. Aujourd'hui, 91 % des personnes éligibles sont vaccinées, et vous en faites un titre de gloire. Admettons. Mais à quoi cela sert-il, si, comme le dit M. Véran, le nouveau variant occasionne 500 000 contaminations par jour ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Si l'OMS affirme que les vaccins sont efficaces à 60 % contre les contaminations par le virus initial – ce qui laisse 40 % de vaccinés contaminables –, elle ajoute qu'ils ne sont efficaces qu'à 40 % contre le variant delta, et dans des proportions encore plus faibles contre le variant omicron. Cela prouve que le vaccin ne peut être qu'un élément d'une stratégie globale. Ce qui compte, c'est tout le reste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

...vec humilité, car aucun d'entre nous ne détient une part totale de vérité. Notre objectif est que la totalité de la population française soit vaccinée, et ce n'est pas en opposant les vaccinés et les non-vaccinés que nous y parviendrons. Il est essentiel, comme vous l'avez dit, d'éviter la fracture sociale. Nous sommes d'accord avec M. Mélenchon quant au caractère tardif de la réaction face à un variant que nous connaissons depuis novembre, alors que se profilent déjà d'autres variants qui appelleront d'autres actions. Nous rappelons aussi que, lors de l'examen du texte relatif à la vigilance sanitaire, en novembre, nous avions demandé une clause de revoyure, qui nous renvoyait précisément au moment où nous nous trouvons maintenant en train de discuter d'une manière insuffisamment apaisée. Il ...