Interventions sur "féminicide"

16 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélien Pradié :

...te litanie, monsieur le garde des sceaux, c'est la litanie des femmes mortes, la litanie des femmes assassinées, égorgées, brûlées vives, abattues froidement, étouffées ou tabassées. Cette litanie, c'est la litanie de l'horreur. Cette litanie, c'est la litanie de la honte. Cette litanie, c'est la litanie de notre impuissance. Chers collègues, aussi longtemps qu'il restera une femme victime de féminicide, nous devrons nous battre ; aussi longtemps qu'il restera une femme victime de violence, nous devrons considérer que nous avons échoué. Car oui, nous avons échoué. La communication, elle, n'a pas échoué ; les indignations publiques, elles, n'ont pas échoué ; les rubans portés fièrement au revers de nos vestes, eux, n'ont pas échoué. Mais le courage, ce n'est pas la parole, monsieur le garde des s...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarguerite Deprez-Audebert :

...n de la famille représente une avancée importante pour renforcer la protection des victimes dans notre pays. Le groupe Mouvement démocrate (MODEM) et démocrates apparentés salue le consensus transpartisan dont cette loi a fait l'objet. Rappelons que l'an dernier, 113 femmes ont été tuées en France par leur conjoint ou leur ex-conjoint et qu'au cours de la seule journée du 1er janvier 2022, trois féminicides ont été enregistrés. Cette triste nouvelle illustre la nécessité d'agir contre ces violences. Fidèle à son engagement dans la lutte contre les violences conjugales et intrafamiliales, notre groupe avait accueilli très favorablement la proposition de loi présentée en 2019. La lutte contre les violences faites aux femmes est au cœur des priorités de la majorité depuis le début de la législature ; ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarguerite Deprez-Audebert :

En effet, les dispositifs de protection doivent être accessibles au plus grand nombre de victimes, afin de faire reculer les féminicides et les violences conjugales.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Santiago :

Au deuxième jour de l'année 2022, nous déplorions déjà trois féminicides dans notre pays ; trois femmes tuées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. En 2021, elles furent 113 à mourir ainsi, laissant derrière elles 135 orphelins, dont une quarantaine avaient été témoins du meurtre de leur mère. Combien de temps, malgré les avancées et les textes, cela va-t-il durer ? Il faut que cela cesse ! Il faut que nous soyons capables de faire bouger toutes les lignes...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Santiago :

Exactement ! Enfin, c'est sur le suivi des victimes et des auteurs que nous péchons. Nous le savons, un tiers des féminicides commis l'an dernier l'ont été par des personnes connues des services de police pour des faits de violence. Et de nombreuses victimes avaient déjà porté plainte, ou tenté de le faire : je pense évidemment à Chahinez. La protection physique des victimes doit être améliorée.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAina Kuric :

J'aimerais vous souhaiter une belle et heureuse année, mais elle ne l'est déjà plus. En ce début d'année, la France pleure déjà trois femmes. À la date du 4 janvier, nous déplorons déjà trois féminicides. Les violences conjugales sont un fléau de notre société que notre majorité n'a cessé de combattre depuis le début de ce quinquennat. Le Grenelle contre les violences conjugales a permis de trouver des solutions au plus près du terrain pour aider les victimes, de rappeler la loi aux auteurs des violences, de rappeler la gravité des faits, et de pousser les témoins à parler. Vous le savez, la j...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Falorni :

Je le dis à cette tribune : on ne peut pas prétendre combattre les violences, quelles qu'elles soient, et utiliser un vocabulaire de violence. En ce début d'année 2022, il y a eu trois féminicides en deux jours. L'année dernière, 113 femmes avaient été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. Ces chiffres sont dramatiques. La loi du 28 décembre 2019 visant à agir contre les violences au sein de la famille a maintenant deux ans. L'objectif principal était de faire reculer les violences faites aux femmes, en particulier les féminicides. Cette loi, adoptée avec le soutien du groupe Libertés e...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaClémentine Autain :

Nous sommes le 4 janvier, et nous déplorons déjà trois féminicides. Si l'on ne peut pas arrêter du jour au lendemain les violences intrafamiliales, la faiblesse de l'action publique est inacceptable, coupable et criminelle. Mes chers collègues, il s'agit d'un enjeu éminemment politique. La lutte contre les violences faites aux femmes aura peut-être été le plus grand serpent de mer de la législature : sacrée grande cause nationale du quinquennat par Emmanuel Ma...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaKarine Lebon :

L'année 2022 commence à peine mais le compteur tragique des féminicides recense déjà trois victimes. Ces drames donnent à notre séance une gravité teintée d'inquiétude, puisque avec 113 femmes tuées par leur conjoint en 2021, les violences conjugales étaient déjà en recrudescence. En outre, depuis la publication en novembre d'un rapport de la Commission européenne, nous savons qu'il faut réviser à la hausse le chiffre terrible de plus d'une femme tuée par son conjoi...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

...d'euros. C'est aussi une question de volonté. Nous en avons eu, nous en avons, nous en aurons encore : nous avons agi comme aucune autre majorité avant nous, et c'est encore mieux quand les membres de l'opposition ont l'honnêteté de le reconnaître. Nos échanges mettent en lumière les progrès accomplis, même si l'actualité nous rappelle malheureusement tout ce qu'il nous reste à faire. Car chaque féminicide nous oblige à la responsabilité et à la dignité. Notre pays en a déjà connu trois de trop cette année.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉmilie Bonnivard :

...isions sur ce point, Aurélien Pradié vous l'a dit. Il y a vraisemblablement une différence d'interprétation du texte. Or, si vous n'en êtes pas plus satisfait que nous, il faut le modifier. Mais nous ne pouvons accepter que des hommes violents détiennent encore une arme à feu. Enfin, je souhaite appeler votre attention sur le devenir des enfants dans les familles où ont lieu ces violences et ces féminicides. J'avais proposé la création d'un guichet unique pour accompagner ces enfants et les familles qui les prennent en charge pour qu'ils soient moins désœuvrés et qu'ils bénéficient d'un accompagnement humain. Que pensez-vous de cette proposition ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexandra Louis :

Le décompte funeste des féminicides nous rappelle que, trop souvent, les violences conjugales mènent à la mort. Au-delà des violences physiques, des coups portés, il y a les violences psychologiques, les violences économiques, bien souvent tues par la société. Dans cette spirale de violence, ce sont des familles qui sont détruites, et ce sont surtout des enfants qui sont restés trop longtemps les témoins muets et parfois trop oubl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuy Bricout :

Les médecins qui accueillent et prennent en charge les femmes menacées et leurs enfants soulignent que la crise du covid et les confinements ont renforcé et multiplié les drames familiaux. Les chiffres sont dramatiques : 113 féminicides en 2021 et, depuis le début de l'année, on en compte trois de plus. Le Nord, dont je suis élu, est le troisième département métropolitain le plus touché par les violences conjugales. Le groupe UDI et indépendants se félicite donc de ce débat, et je reviendrai sur quelques points spécifiques. Tout d'abord, s'il est primordial de donner la priorité à la victime pour conserver le logement familial...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Hugues Ratenon :

...Réunion, selon une étude datant de 2021, les jeunes Réunionnais de moins de 18 ans sont bien plus exposés aux violences intrafamiliales que les mineurs de l'Hexagone. Encore très récemment, à la fin novembre, une tentative de double infanticide a défrayé la chronique. Malgré le Grenelle des violences conjugales, lancé fin 2019, les violences intrafamiliales ne cessent d'augmenter et le nombre de féminicides et d'infanticides reste élevé. À La Réunion, il manque des juristes assistants et il faut renforcer les services d'enquête spécialisés au sein des commissariats. Ainsi, à la suite de violences conjugales, quels relais trouver lorsque les nuits et les week-ends les enfants se retrouvent sans parents ? Le manque de moyens est criant pour faire face à ces situations d'urgence et de post-urgence. De...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Dubois :

...eil des plaintes dans les hôpitaux, de la présence d'un ISCG et du déploiement de six téléphones grave danger. Est-ce toutefois suffisant ? Dans les départements ruraux, les femmes sont plus isolées, moins informées et moins protégées que dans les villes, comme l'a souligné le récent rapport sénatorial « Femmes et ruralités : en finir avec les zones blanches de l'égalité ». Près de la moitié des féminicides ont lieu dans les territoires ruraux alors que les femmes rurales ne représentent qu'un tiers de la population féminine nationale. En effet, l'identification et la protection des victimes y sont plus complexes en raison de leur isolement social et géographique, de leur insuffisante mobilité, du manque d'anonymat et de la méconnaissance des femmes des droits et des dispositifs existants. Les terr...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMatthieu Orphelin :

En seulement trois jours, trois féminicides endeuillent déjà ce début d'année. C'est insupportable. Toutes mes pensées vont à ces femmes et à leurs proches. J'ai une pensée particulière pour la famille d'Éléonore, militaire en Anjou, poignardée par son ancien compagnon le 1er janvier. Des centaines de milliers de femmes sont par ailleurs victimes de violences conjugales. Nous devons faire beaucoup plus pour combattre ce fléau. La politiq...