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... principe fondamental : ne laisser personne sur le bord de la route et pallier les carences d'un système qui, en raison des lourdeurs administratives du régime des calamités agricoles, laissait trop souvent les agriculteurs dans une impasse économique – voire, s'ils n'étaient pas éligibles, sans la moindre solution d'accompagnement. Le principe d'universalité est indispensable pour répondre à des aléas climatiques de plus en plus fréquents. L'architecture proposée est simplifiée. Elle est composée de trois étages, en fonction des risques : au premier étage, une prise en charge par l'agriculteur des risques faibles ; au deuxième étage, une prise en charge par l'assurance, subventionnée par l'État, des risques moyens ; au troisième étage, une prise en charge par l'État des risques dits exception...
Nous proposons de supprimer cet article, qui pose la première pierre d'une solidarité nationale à géométrie variable pour les agriculteurs face aux aléas climatiques. Il prévoit que les agriculteurs bénéficient d'une indemnisation sur la solidarité nationale dans les conditions prévues à l'article 3 du projet de loi ; or selon celui-ci, les exploitants agricoles n'ayant pas souscrit un contrat d'assurance multirisque climatique ne pourront pas toucher plus de 50 % de l'indemnisation perçue par les agriculteurs assurés. Ce faisant, le Gouvernemen...
...t. À ce sujet, je m'étonne chaque fois que je vous entends – vous ou certains de vos collègues – parler des gens qui gagnent de l'argent. En quoi est-il problématique que quelqu'un s'enrichisse s'il rend un service de manière morale, avec le souci de satisfaire ses clients ? Je l'assume totalement : il s'agit bien de créer un dispositif dans lequel les assureurs, dont le métier est de couvrir des aléas, pourront dégager un résultat qui leur permettra d'investir, de payer leurs salariés, de prospecter et de prospérer économiquement. Telle est bien la logique du texte. Pour autant, le dispositif n'est fait ni pour les gros, ni contre les petits. Le projet de loi est d'ailleurs soutenu par un syndicat représentatif, la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FNSEA). Vous avez...
Charles de Courson s'inquiète pour les acteurs de l'industrie agroalimentaire. Nous nous soucions, quant à nous, des revenus des paysans en cas d'aléas climatiques : généralement, dans ces situations, l'aval s'en tire plutôt bien. La question est donc bien celle des producteurs. J'ai entendu les arguments du rapporteur, qui expliquait tout à l'heure que la difficulté à mobiliser l'ensemble des interprofessions était l'obstacle principal à la création de CVO. En même temps, il a vanté la puissance du syndicat majoritaire, désigné au cours d'éle...