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Avis favorable. Nous avions adopté un amendement similaire en première lecture, et c'est uniquement pour des raisons constitutionnelles que je n'ai pas pu proposer le rétablissement de cet article en commission, l'initiative d'un tel amendement revenant au seul Gouvernement. Je me réjouis du fait que celui-ci ait retiré du champ de l'habilitation la définition de l'adoption internationale, qui a été intégrée au texte, à l'article 10 bis , en l'étendant d'ailleurs à tous les couples, y compris les concubins et les couples pacsés.
...e laquelle vous aviez réécrit l'article 4 en pleine commission, puis en pleine séance publique. C'était assez étonnant, au vu de l'importance du sujet et des conséquences pour les enfants issus d'une PMA. Ce soir, vous nous demandez de vous habiliter à légiférer par ordonnance sur l'adoption, sujet important et très sensible sur lequel il doit revenir au Parlement de se prononcer. Le champ de l'habilitation est bien trop large, puisque vous voulez « modifier les dispositions du code civil et du code de l'action sociale et des familles en matière d'adoption, de déclaration judiciaire de délaissement parental, de tutelle des pupilles de l'État et de tutelle des mineurs » !
Je partage ce qui vient d'être dit. Nous sommes trop attachés au parlementarisme. Vous avez été député avant d'appartenir au Gouvernement, et vous connaissez l'intérêt de la discussion parlementaire. Le sujet est sensible et le champ de l'habilitation très large, cela a été dit, y compris par vous-même. Nous ne pouvons donc pas accepter l'amendement. Le Parlement doit pouvoir légiférer directement. Cette disposition est à mon sens entachée d'incompétence négative. En outre, ce texte sera voté au terme d'une procédure accélérée, alors que la première lecture a eu lieu il y a plus d'un an. Cela ne plaît pas aux parlementaires.