Interventions sur "parlement"

20 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

J'ai déjà fait allusion à cet amendement cet après-midi. Il vise à conférer à l'organe chargé de la déontologie parlementaire un droit à se voir communiquer, par les membres de l'assemblée concernée, tout document utile à l'exercice de ses missions de contrôle. En cas de refus de transmission d'un document de la part d'un membre de ladite assemblée, l'organe chargé de la déontologie parlementaire pourra saisir le Bureau de ce refus et le rendre public. Nous pensons que cela s'insère parfaitement dans le dispositif q...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

Le présent amendement vise à soumettre les personnes dont la nomination est envisagée dans le cadre de l'article 13 de la Constitution à une obligation d'information des commissions permanentes compétentes des assemblées parlementaires. Nous proposons qu'elles adressent auxdites commissions une synthèse de leurs intérêts faisant apparaître leurs activités professionnelles ainsi que le bulletin no 3 de leur casier judiciaire.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Dussopt :

Nous avons déposé ces amendements dans le même esprit que les précédents. Avec ces deux projets de loi, les parlementaires ne pourront pas rester en fonction s'ils ne sont pas à jour de leurs obligations fiscales et seront obligés de rendre compte de la conformité de leur situation à certains engagements fiscaux. Nous proposons que, préalablement à l'audition d'une personne dont la nomination est envisagée dans le cadre de l'article 13 de la Constitution, l'administration fiscale adresse à la commission compéten...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Madame la garde des sceaux, votre activité ne consiste pas seulement à apposer le sceau sur une loi constitutionnelle. Vous êtes aussi ministre de la justice, vous défendez des textes de loi. Vous vous dites attachée à l'État de droit. Mais l'État de droit étant issu des lois, les parlementaires jouissent d'un petit pouvoir en la matière ! Je l'ai constaté dans vos réponses, vous êtes une personne extrêmement cultivée ; je vous propose donc de relire La Maison Nucingen, d'Honoré de Balzac, où figure cette très belle phrase : « Les lois sont des toiles d'araignée à travers lesquelles passent les grosses mouches et où restent les petites. »

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Faire croire que le Conseil d'État a, dans la préparation des textes, un rôle moindre que les parlementaires, c'est vraiment se moquer du monde. Pour avoir quelque expérience comme membre d'un cabinet ministériel, j'ai plutôt tendance à penser que les membres du Conseil d'État ont souvent plus d'influence que les parlementaires. Refuser de les faire entrer dans le champ du lobbying, quelle étrange idée !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCécile Untermaier :

... cadre du projet de loi Sapin 2, de la pertinence d'encadrer les activités de lobbying tant au Conseil d'État qu'au Conseil constitutionnel. Nous avions alors échoué de très peu. Lors de la discussion, nous avions senti que ces questions n'étaient pas mûres. Nous parlons de transparence et de confiance : or nous savons très bien que les projets de loi qui représentent 90 % des textes discutés au Parlement y arrivent sans que nous sachions comment, par qui, où, à la suite de quelles auditions ou avec l'aide de quels lobbys ils ont été préparés. Il s'agit non pas de semer le doute ou de nous montrer soupçonneux mais simplement d'instaurer la transparence autour de la réflexion qui a présidé aux textes, ce qui nous permettrait d'en mieux comprendre le sens profond.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Qui sait, en effet ? Nous irons jusqu'au bout. Vous invoquez la séparation des pouvoirs, alors qu'au travers de ce texte, on assiste à une stratégie d'affaiblissement sans précédent des élus, notamment des parlementaires, une stratégie mise en oeuvre et imposée par l'exécutif et dont vous êtes docilement et volontairement complices.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabien Di Filippo :

Cela permettrait indéniablement de redonner confiance à nos concitoyens dans l'action publique, en tout cas dans l'action parlementaire. Je vous remercie d'avance.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

...essants et instructifs. Nous pensons que cet amendement et ceux qui suivent permettent d'atteindre le coeur de l'enjeu de prévention des conflits d'intérêts, lequel a été annoncé à plusieurs reprises comme un enjeu fort – un enjeu que, je le pense du moins, tout le monde partage. J'enjoins donc à l'ensemble des députés présents dans cet hémicycle de voter l'amendement no 174, lequel rappelle aux parlementaires qu'ils doivent déclarer les cadeaux d'un certain montant, ferme la porte du Parlement aux représentants d'intérêts, renforce l'outil de transparence que constitue le répertoire numérique des représentants d'intérêts et élargit le périmètre de surveillance de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique – HATVP – , dont les membres ont d'ailleurs déclaré lors des auditions qu'ils...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

...ace un système interne : je ne comprends pas pourquoi une autorité administrative indépendante extérieure à notre institution devrait absolument avoir un oeil sur ce qui se passe à l'Assemblée nationale, sur les relations entre les députés et des personnes extérieures. En tout cas, j'ai été assez choqué par les interventions de nos collègues d'extrême-gauche, qui nous donnent l'impression que le Parlement fonctionnerait mieux s'il se comportait comme un conclave romain le jour d'une élection papale.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Marleix :

Je soutiens complètement l'amendement no 530 de Mme Batho. J'ai suivi intégralement les débats sur la loi Sapin 2 et je n'ai pas le quart d'un doute sur l'intention du législateur, qui était bien, madame la garde des sceaux, de disposer d'une liste nominative des lobbyistes rencontrés par les parlementaires. Cette mesure peut se discuter, comme vient de le faire M. Aubert, mais elle correspond sans le moindre doute à l'intention du législateur. Comme vous l'avez dit vous-même, madame la garde des sceaux, cette disposition de la loi Sapin 2 est entrée en vigueur très récemment. Mais avant même que la loi soit entrée en vigueur, le pouvoir réglementaire – c'est-à-dire l'administration – a publié...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Coquerel :

Madame la ministre, j'ai entendu votre réponse et l'interpellation de notre collègue Danièle Obono, mais toute votre loi n'est que suspicion à l'égard des parlementaires, et d'eux seuls.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

C'est un amendement important, sur lequel le président de notre groupe, Olivier Faure, a demandé un scrutin public. Cet amendement est très simple : il a pour objet d'inscrire dans la loi l'interdiction faite aux représentants d'intérêt de rémunérer les collaborateurs des parlementaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDelphine Batho :

...irugue pour le bureau de l'Assemblée, on pouvait lire ceci : « Il peut ainsi arriver qu'un collaborateur exerce, à côté de son contrat collaborateur, une fonction rémunérée par des représentants d'intérêts. » Nous espérons donc, chers collègues, que nous adopterons à l'unanimité cet amendement, qui interdit le versement par les représentants d'intérêts de toute rémunération aux collaborateurs de parlementaires.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Les collaborateurs parlementaires sont des salariés de droit privé jouissant d'une liberté contractuelle : nous ne pouvons envisager de restreindre leur capacité juridique, comme nous aurions pu le faire pour les députés et les sénateurs. Avis défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Faure :

J'entends ce que viennent de dire Mme la présidente de la commission et Mme la ministre. La première nous dit que ce sont des salariés de droit privé et qu'il n'est pas possible de les brider. Madame la ministre, vous nous dites vous-même que c'est possible mais que cela relève du règlement des assemblées : c'est la preuve même que c'est possible ! Alors, puisque nous sommes parlementaires, faisons-le !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Madame la ministre, tantôt vous renvoyez à la sagesse de l'Assemblée, tantôt vous considérez que la loi doit trancher. Étant en séance publique, nous sommes regardés par tous les Français, et notamment par des Français particuliers : les lobbyistes. Ils sont certainement intéressés par notre débat. Je découvre aujourd'hui, en séance, qu'il existe des attachés parlementaires rémunérés par des lobbyistes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel :

… mais j'ai un souci, que je voudrais vous soumettre : la loi organisant la profession d'avocat permet aux assistants parlementaires d'être avocats inscrits dans le barreau de leur choix. Je veux bien que l'on traite la question de la probité des assistants …

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBruno Questel :

… mais je ne vois pas pourquoi on interdirait aux parlementaires avocats d'exercer leur profession tout en permettant à leurs assistants éventuellement avocats, eux, de continuer à l'exercer.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

L'une, coercitive, est celle proposée dans le présent amendement : elle interdit purement et simplement la possibilité de ce cumul. L'autre possibilité, que je privilégierai, est fondée sur la transparence et la déontologie : elle est prévue dans l'amendement no 393, que nous examinerons un peu plus tard dans nos débats. Son auteur, M. Dussopt, propose que, dès lors qu'ils en sont informés, les parlementaires informent le bureau de leur assemblée de l'activité parallèle de leur collaborateur…