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...un tournant dans l'histoire de l'Europe. Face à cet événement, monsieur le Premier ministre, vous nous appelez à l'unité. Dans notre histoire, l'unité s'est toujours forgée sur la prise de conscience partagée de valeurs et d'objectifs ; aussi le groupe Socialistes et apparentés vous propose-t-il cinq missions autour desquelles construire notre unité. Notre première mission doit être de dissuader Vladimir Poutine de poursuivre la guerre. Celle-ci est dévastatrice pour l'Ukraine ; elle le sera aussi pour la Russie, et peut-être pour le continent européen. Par son agression, M. Poutine veut démolir l'ordre de sécurité européen qui existait depuis la conférence d'Helsinki, transgresser le droit par la force, et détruire la liberté des Ukrainiennes et des Ukrainiens. Dissuader Vladimir Poutine de poursuivre l...
Nous aurons besoin de reconstruire la grande Europe, celle de l'après-Poutine, afin d'offrir à nos voisins l'avenir d'une prospérité partagée. Car notre ennemi n'est pas le peuple russe mais bien le régime de Vladimir Poutine. De la même manière que les pères fondateurs, après la seconde guerre mondiale, avaient emprunté la voie de l'énergie – du charbon et de l'acier, puis du nucléaire –, il nous faudra construire à travers la grande Europe une communauté des énergies décarbonées qui favorisera la transition énergétique et, par conséquent, la prospérité de tous les peuples qui vivent aujourd'hui des énergies fossiles...
Jeudi dernier, après des mois d'un plan longuement préparé, Vladimir Poutine a lancé l'invasion de l'Ukraine et la guerre en Europe. Citoyens comme dirigeants occidentaux, nous découvrions tous avec stupeur et effroi que la guerre n'était pas un concept relégué aux accessoires de l'histoire mais qu'elle était de retour, de façon sanglante et brutale, sur le continent européen, à 2 400 kilomètres de Paris. Aucune et aucun d'entre nous, députés de la nation, n'avions imagin...
...français en Roumanie ou dans les pays baltes pour défendre le monde libre auquel nous appartenons. Si nous ne le faisons pas aujourd'hui, c'est notre liberté qui, demain, sera menacée. Je le dis avec un peu de regret : j'aurais souhaité que nous puissions livrer des armes plus tôt, mais je me réjouis que nous le fassions maintenant. Car seule la détermination, et rien d'autre, peut faire reculer Vladimir Poutine. Cela explique aussi l'impérieux devoir qui est le nôtre d'accueillir en France et en Europe ceux qui fuient cette guerre.
...t de participer à notre défense collective, est à cet égard de bon augure. Tant mieux si le chancelier allemand accomplit enfin les efforts que son pays avait abandonnés depuis si longtemps, tandis que la France tentait d'en faire de plus en plus. La deuxième leçon, c'est que l'absence de démocratie en Russie restera un danger permanent pour nos pays, avec Poutine ou sans lui. Un dirigeant comme Vladimir Poutine, de même acabit et s'appuyant sur une même oligarchie, ne s'arrête en réalité que lorsqu'on s'oppose à ses ambitions par la force. Très franchement, les exigences folles du président russe qui souhaite non seulement démilitariser l'Ukraine, destituer le pouvoir en place et asservir le pays à la Russie, mais qui demande en outre à la Pologne, à la Roumanie, à la Hongrie et à la République tchèque ...
...ace à notre histoire. Le poète Taras Chevtchenko, figure de la nation ukrainienne, décrivant les déchirements et les oppressions subis par le peuple ukrainien qui vit couler tant de larmes et de sang dans son histoire, écrivait : « La vérité se lèvera ! La liberté renaîtra ! » C'est la paix que nous souhaitons tous voir renaître en Ukraine. Rien ne justifie l'agression dont s'est rendu coupable Vladimir Poutine contre l'Ukraine et son peuple, si épris de paix et de concorde. Les Ukrainiens sont donc entrés en résistance. Mesurons leur sacrifice : il est à la hauteur de l'attachement d'un peuple à sa terre autant qu'à sa liberté. Une nation, dans le sens que lui donne Ernest Renan, c'est une grande solidarité, constituée par le sentiment des sacrifices qu'ont faits ceux et celles qui sont encore disposé...
..., monsieur le Premier ministre, que nous nous organisions collectivement pour assurer, dans chaque commune de France, l'accueil des familles de réfugiés ukrainiens, et que chaque pays de l'Union européenne prenne sa part et fasse vivre pleinement le droit d'asile. Je veux aussi dire ici ma condamnation la plus ferme et la plus implacable du choix des armes et du sang fait par le président russe. Vladimir Poutine, l'irresponsable, le va-t-en-guerre …
En prenant la décision unilatérale d'envahir l'Ukraine, Vladimir Poutine vient d'engager le continent européen dans une ère d'incertitude et de briser la paix, la prospérité, la stabilité et la sécurité en Europe. Certes, que ce soit en ex-Yougoslavie, en Géorgie, au Donbass ou dans le Haut-Karabakh, les signes avant-coureurs étaient là, mais désormais, c'est la guerre qui est de retour en Europe avec le déploiement de chars, d'avions de combat, de forces au sol et de...
Je pense aussi à nos compatriotes français qui vivent en Ukraine, qui sont parfois bloqués dans la peur et l'attente, dans l'angoisse des bombardements russes. La résistance héroïque des civils ukrainiens rappelle celle des Polonais du XIX
Quand on est candidat à l'élection présidentielle, on n'a pas vocation à faire de la France un pays aligné sur les intérêts russes. Et quand on est candidat à l'élection présidentielle, on n'admire pas le patriotisme russe de Vladimir Poutine ,
...œurs battent à l'unisson de ceux des Ukrainiens qui prennent les armes pour défendre leur liberté, et aussi de ceux des Russes qui bravent l'interdit et la censure pour refuser la guerre. Pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, un État européen en attaque un autre et fait vaciller la paix sur notre Vieux Continent. En mettant à exécution un plan préparé de longue date, Vladimir Poutine porte seul la responsabilité de cette agression. Il devra en rendre compte comme des crimes de guerre commis depuis jeudi dernier. Il nous faut ici être clair : il y a dans cette guerre un agresseur et un agressé. Aucune confusion n'est possible, aucune justification n'est recevable pour excuser ou atténuer la responsabilité de cette invasion. Non, même la perspective de l'adhésion à l'OTAN d'un...
...ionnisme directement à ses frontières et par l'extension de son influence au Moyen-Orient, dans le bassin méditerranéen et en Afrique. Tchétchénie, Géorgie, Crimée, Syrie, Libye, Centrafrique et désormais Mali : partout, on retrouve la trace de l'armée russe ou des mercenaires du groupe Wagner. Il fallait donc réagir. Les aspirations impériales n'ont de limites que celles qui leur sont imposées. Vladimir Poutine cherche les limites, c'est à nous de les fixer. L'Ukraine est un État souverain, une démocratie, un pays européen. C'est son adhésion à l'Union européenne que le président Zelensky sollicite et non pas son adhésion à l'OTAN. Je souhaite donc, comme les membres de mon groupe et beaucoup d'autres ici, que l'Ukraine devienne un jour prochain, notre vingt-huitième étoile.
Notre objectif n'est pas l'humiliation de la Russie, mais le respect de l'indépendance de l'Ukraine. Dans cette guerre asymétrique, il faut forcer Vladimir Poutine à la paix. L'Europe a pris ses responsabilités comme jamais. Nous nous réjouissons qu'elle ait décidé des sanctions économiques et la livraison de matériels de secours et militaires, et nous attendons désormais qu'elle soit au rendez-vous de l'accueil des réfugiés. La non-assistance à démocratie européenne en danger n'est plus une option. Vladimir Poutine aura au moins réussi cela : permettre à ...
Le président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, a déclaré la guerre à l'Ukraine en lançant une invasion militaire de grande ampleur. En ces heures sombres, nos pensées vont naturellement, avec émotion, au peuple ukrainien et au président Zelensky, ainsi qu'aux femmes, aux hommes et aux enfants innocents dont la vie s'est brisée et qui font preuve d'une résistance héroïque face à l'envahisseur. Ils se battent pour leur pays, bien sûr, mais aus...
... Cela étant, bien que massives et fortes, ces sanctions sont aussi révélatrices de notre impuissance collective à stopper immédiatement le cours des événements. On ne peut évidemment pas refaire l'histoire, mais on peut tout de même regretter de n'avoir pas su arrimer la Russie à l'Europe après la chute de l'URSS. On peut aussi regretter – était-ce par naïveté ? Par impuissance ? – d'avoir laissé Vladimir Poutine commettre de nombreux actes de guerre avant-coureurs, l'action décisive de Nicolas Sarkozy lors de la crise géorgienne en 2008 constituant une exception notable. L'invasion de la Crimée et du Donbass en 2014, les accords de Minsk non respectés depuis huit ans, la dérive autocratique de la Biélorussie, désormais cobelligérante, auraient dû inciter l'Union européenne à réagir, à organiser sa propre...
Depuis près d'une semaine, la guerre fait rage en Ukraine, près de nous, au cœur de l'Europe – non pas aux portes de l'Europe comme nous l'entendons encore trop souvent mais bien en Europe, chez nous, sur notre continent. Refusant la main tendue du dialogue diplomatique, Vladimir Poutine a entraîné la Russie dans une guerre fratricide. En attaquant un pays démocratique et pacifique, il a fait un choix délibéré, celui de l'inhumanité. À ce stade, les combats font rage et les Ukrainiens luttent pour leur survie et leur liberté. Il s'agit d'une offensive d'une violence inouïe, d'une négation des principes humanitaires les plus essentiels. Poutine frappe indistinctement les cibles ci...