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...dministration et des cabinets du Gouvernement, alors même que j'étais un député de la majorité. Nous avions l'impression que nos interlocuteurs usaient en permanence du même langage et des mêmes mots que le patronat et leurs représentants. Il a fallu la persévérance de la société civile et de tous les groupes de l'Assemblée nationale pour faire plier le Gouvernement et faire éclore cette loi, qui aujourd'hui est une fierté, parce que l'Organisation des nations unies – l'ONU – envisage d'en faire un traité et un standard international. Nous proposons une mesure de santé publique, qui vise à mettre à bonne distance l'exercice des responsabilités privées et celui du service de la République.
même si ça ne vous plaît pas ! Membre de la commission Attali, il fréquentait Serge Weinberg, aujourd'hui PDG de SANOFI. C'est ainsi qu'il a pu entrer chez Rothschild. Que nous disent, en effet, les banquiers d'affaire, dans la biographie d'Emmanuel Macron ? Que Rothschild, en engageant Emmanuel Macron, a voulu acheter le carnet d'adresses qu'il s'était constitué grâce à la commission Attali. L'on y apprend encore que le principal contrat négocié par Emmanuel Macron fut Nestlé, dont il aura fréqu...
J'entame mon deuxième mandat de députée et je voudrais vous faire part de ma surprise, voire de ma consternation face aux propos qui peuvent se tenir dans cet hémicycle. Emmanuel Macron n'était pas mon candidat. Mais il est aujourd'hui Président de la République et l'usage, qui a toujours prévalu dans cette assemblée, veut que l'on ne mette pas en cause le Président de la République.
...nt d'abord, et de plus en plus, les intérêts des grandes entreprises avant de servir l'État. C'est une question d'égalité de traitement entre les différents organes de l'action publique que sont le Parlement, l'administration, l'exécutif. L'on ne peut pas nous demander d'être plus blancs que blancs et accepter systématiquement que les conflits d'intérêts remontent dans les seuls organes qui sont aujourd'hui les plus puissants, par votre pratique du pouvoir. C'est là que tout commence. Dans votre pratique du pouvoir, vous concentrez les pouvoirs entre les mains de la haute administration et des cabinets ministériels, mais vous refusez de leur appliquer un certain nombre de règles en matière de transparence, de moralité et de probité publiques.
...t l'air frais au contact des « clients » pourraient comprendre la mentalité de l'usager. Il n'en est rien. Madame la ministre, vous fûtes rectrice et moi ministre. Je me souviens que vous n'étiez pas une personne fermée. Au contraire, vous étiez ouverte à toutes les innovations, vous les accueilliez avec tout votre talent de fonctionnaire. Les fonctionnaires ont construit l'État. Ils le portent aujourd'hui sur leur dos. Je demande que nous ayons ici une pensée pour la haute fonction publique, que nous reconnaissions aux fonctionnaires des vertus qu'ils acquièrent par la pratique de leur métier au service de l'État qui est un lieu d'émulation, d'intelligence, de compréhension et de dévouement absolu. Que ceux qui veulent partir usent de la liberté constitutionnelle de le faire, mais qu'ils n'em...
Tout à l'heure, je n'ai pas défendu l'amendement no 465, parce que d'autres avaient déjà parlé et que je ne voulais pas allonger les débats. Cependant, madame la ministre, vous avez dit qu'il fallait nous laisser du temps pour évaluer la commission renforcée par la loi de 2016. Or cette commission, bien des parlementaires l'ont souligné, était inefficiente dans beaucoup de domaines. On sait aujourd'hui qu'elle traitait de tous les cas, des plus simples aux plus importants. Vous avez dit également que nos amendements sont très généraux. Ce n'est pas le cas : ils traitent des hauts fonctionnaires qui passent du public au privé. Cette question nous interpelle. Je rappelle les propos du magistrat Éric Alt, responsable de l'association Anticor : « Plus on est élevé dans la hiérarchie, plus la j...