Interventions sur "majorité"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Enfin, je tiens à vous faire part de ma petite expérience de parlementaire sur une grande loi dont j'ai été le rapporteur : la loi relative au devoir de vigilance des sociétés-mères et des entreprises donneuses d'ordre. Pendant quatre ans, nous nous sommes heurtés au mur de l'administration et des cabinets du Gouvernement, alors même que j'étais un député de la majorité. Nous avions l'impression que nos interlocuteurs usaient en permanence du même langage et des mêmes mots que le patronat et leurs représentants. Il a fallu la persévérance de la société civile et de tous les groupes de l'Assemblée nationale pour faire plier le Gouvernement et faire éclore cette loi, qui aujourd'hui est une fierté, parce que l'Organisation des nations unies – l'ONU – envisage d'en...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

... Les intérêts du secteur privé ne doivent pas l'emporter sur ceux de l'intérêt général, portés par le service public. Loin de nous la volonté de jeter la suspicion sur qui que ce soit, mais quitte à voter une loi relative à la confiance, prévenons ce type de situations dont trop d'exemples ont encore récemment montré les effets délétères sur le débat public. Cet amendement pourrait rassembler une majorité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurent Furst :

...yait sur le constat selon lequel la confiance dans la vie publique concerne évidemment les élus que nous sommes mais aussi le centre du pouvoir et les hauts fonctionnaires qui l'exercent. L'intensité des débats devrait vous inciter à faire preuve d'ouverture et à accorder de l'attention aux opinions que nous exprimons. Je tiens à rappeler ceci, madame la ministre : les élections ont eu lieu, la majorité qui en est issue est pleinement légitime pour agir. Mais elle est aussi pleinement légitime pour écouter. À côté des 31 % de voix que vous avez recueillies au premier tour des élections législatives, il existe une autre France qu'il convient d'écouter. Hier, vous avez affirmé que ces questions n'entraient pas dans le périmètre de la loi – c'était votre interprétation. Il n'est pas seulement ques...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

Le débat avance et s'éclaire. Il nous éclaire sur la stratégie du Gouvernement puisque nous venons d'apprendre ce qui va se passer à la fin. Pourquoi sommes-nous réunis ici ? Pourquoi discutons-nous puisque le titre va être modifié et que tout va être réglé ? Nous voyons là un Gouvernement et une majorité qui se sont pris les pieds dans leurs ambitions de communication : ils prétendaient présenter une grande loi qui marquerait le début du quinquennat, mais ils ne veulent pas changer grand-chose, si ce n'est détourner l'attention des problèmes réels dans les institutions et plus largement dans la vie publique, ….

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDanièle Obono :

... concernent les parlementaires. J'aurais un conseil à vous donner si vous êtes disposés à l'écouter : puisque tout est décidé d'avance, autant substituer au titre actuel celui de loi de confiance dans les parlementaires ou dans les députés. Ce sera plus simple et plus compréhensible pour les citoyens et les citoyennes qui nous regardent. Ainsi saurons-nous de quelle manière le Gouvernement et la majorité considèrent l'Assemblée nationale : une simple chambre d'enregistrement des désirs en matière de communication du Président de la République. Nous aurions ainsi pu éviter de passer tout l'été à examiner, en procédure accélérée, une réforme qui n'en est pas une et qui révèle la vérité de cette majorité très attachée à l'idée que rien ne change.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Abadie :

… soit vous allez en justice. Quand vous vous livrez à ce genre d'attaque, il est très difficile pour la majorité de s'en tenir au fond. Vous ne parlez pas du fond, vous donnez des opinions. Nous ne sommes pas un tribunal populaire, ni un théâtre pour vos coups de communication.