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C'est, au fond, le règne de la morale et le retour des jansénistes. J'en prendrai deux exemples. Plutôt que de supprimer la mainmise de Bercy sur certains dossiers judiciaires, vous avez eu la main qui tremble face aux lobbies et protégé les forces de l'argent et les profiteurs d'en haut.
J'appelle mes collègues du groupe Les Républicains, à modérer un peu leurs propos car, si nous avons dû engager la procédure accélérée, pour essayer de mieux cadrer l'action politique, c'est que certains événements ont marqué la campagne présidentielle. Ces quelques souvenirs devraient les inciter à la modestie.
Nous avons tendance à nous écarter, dans une certaine hystérie, d'un débat qui devrait pourtant nous intéresser. Je demanderai donc aux collègues situés à ma gauche et à ma droite,
taxés d'ex-à peu près tout, que nous n'aurions pas osé agir à une certaine époque... Mais regardez-moi, monsieur Questel ; quel était mon âge quand Jean-Luc Mélenchon était ministre ? Voulez-vous m'en tenir responsable ?
Je m'étonne d'entendre certains députés de La France insoumise nous expliquer qu'ils n'ont pas à assumer les responsabilités de M. Mélenchon.
Je rappelle que la loi de moralisation de la vie publique, sur laquelle nous essayons d'avancer, ne s'arrêtera pas à ce que nous débattons aujourd'hui. Les Français attendent bien plus que cela : ils attendent notamment que certaines personnalités politiques, comme M. Mélenchon, ne déroulent pas un curriculum politique long comme un jour sans pain sur wikipédia.
Cela, aussi, est en train de nous tuer : depuis des années, voire des décennies, certains exercent des responsabilités qu'ils ne savent pas transmettre. D'un côté, on trouve un Jean-Luc Mélenchon, élu pour la première fois voici quarante ans, et de l'autre un Jean-Claude Gaudin, qui comptabilise plus de cinquante ans de mandats. Voilà aussi ce dont les Français ne veulent plus !