25 interventions trouvées.
…le Président de la République a réservé à la représentation nationale sa première grande expression politique depuis son élection, dans le droit fil de la Ve République. C'est pour nous, parlementaires, une véritable marque de respect.
…dans une logique de co-construction, au service de la nation. Co-construire, cela signifie que nous trouvions ensemble, très en amont, les solutions les plus adaptées, sans présupposé et sans que les propositions des parlementaires soient vécues comme une marque d'hostilité, bien au contraire. Les défis auxquels nous faisons face aujourd'hui sont immenses et c'est pourquoi nous devons y répondre collectivement : Gouvernement et élus, mais également chaque citoyen et chaque citoyenne. Toutes les forces vives de la nation doivent être à l'oeuvre. Les Françaises et les Français ont exprimé sans détour leur lassitude envers u...
Il nous faudra retrouver ensemble la valeur ajoutée du travail parlementaire : ceci vaut tout autant pour la majorité que pour les oppositions. Les Français n'attendent pas de nous un panurgisme majoritaire, pas plus qu'ils n'attendent de l'obstruction surjouée. Par leur vote, les Français ont aussi témoigné qu'ils ne veulent plus de demi-mesures, d'ajustements à la marge, de rafistolages, mais qu'ils souhaitent une transformation réelle et profonde de notre système écon...
...velopper et rénover nos infrastructures, accompagner celles et ceux qui en ont le plus besoin et retrouver notre crédibilité vis-à-vis de nos partenaires européens – condition absolument nécessaire à la relance du projet européen. Pour cela, nous devons concentrer nos dépenses sur nos priorités, là où l'action publique a une réelle valeur ajoutée, et repenser nos politiques publiques. En tant que parlementaires, nous aurons un rôle majeur à jouer dans cette démarche. Et cela commence dès maintenant.
Vous avez été nommé pour assurer une majorité parlementaire au Président de la République, et peut-être même – les mauvaises langues le disent – pour casser la droite française.
Vous rêviez d'avoir votre groupe parlementaire charnière : il n'existe pas. Vous n'avez guère qu'une petite partie d'un petit groupe – petit, d'ailleurs, à tous points de vue. Quant au second objectif, casser la droite française, il a échoué aussi. Nous sommes là, et bien là, fiers d'incarner une opposition républicaine solide, libre et exigeante, déterminés à ne pas vous laisser le monopole dans une confrontation stérile et dangereuse avec l...
De même que vous ne ferez croire à personne, monsieur le Premier ministre, que vous n'en étiez pas vous-même informé alors que notre groupe parlementaire a fondé ses recours devant le Conseil constitutionnel précisément sur le dérapage budgétaire et l'insincérité. Peut-être étiez-vous absent du groupe à ce moment-là ?
...a fait et dit le Président de la République hier à Versailles démontre qu'il a décidé, en quelque sorte, de vous tenir la bride très courte. Cette pratique nous trouble, non seulement parce qu'elle est une humiliation pour le Premier ministre, mais aussi parce que le Président, en cassant les codes, joue dangereusement avec l'esprit et la lettre de la Constitution. Le comportement de la majorité parlementaire est également inquiétant. On nous a tenu le sempiternel discours sur l'émergence d'un monde nouveau, frais et printanier qui remplacerait le vieux monde replié sur lui-même, poussiéreux et suspect. Mais dans cet ancien monde, les postes de responsabilité de notre assemblée n'ont jamais servi au recyclage de ministres démissionnaires !
Dans cet ancien monde, on élisait le président de l'Assemblée pour la durée de la législature, conformément à l'article 32 de la Constitution ! Nous considérons que respecter la présidence de l'Assemblée et l'institution parlementaire, c'est nous respecter nous-mêmes ainsi que les Français que nous représentons : cette maison est en effet celle de la nation. Elle est la nôtre et sera ce que nous en ferons. Si, comme moi, vous considérez que la séparation des pouvoirs a encore un sens et que la souveraineté parlementaire est un acquis non négociable de la Révolution française, c'est à nous, députés, de décider ce que nous voulo...
Nous dirons également attention s'agissant de la remise en question de l'immunité parlementaire. Cette immunité est indissociable de notre statut, pas depuis 1958, mais depuis la Révolution française, lorsque Mirabeau a posé le principe intangible de la protection des députés contre le pouvoir autoritaire. Toutes les constitutions républicaines depuis 1791 ont veillé à garantir cette protection qui assure également notre indépendance. La France moderne a besoin d'un Parlement fort et respe...
Monsieur le Premier ministre, vous ne construirez rien de durable sans le Parlement, sans l'ensemble des parlementaires, ceux de votre majorité, censés vous soutenir, mais aussi ceux de l'opposition qui feront vivre le débat démocratique. Nous serons ces députés à la fois force de proposition et fer de lance d'une opposition solide quant à ses convictions et ferme sur son socle de valeurs. Une opposition, monsieur le Premier ministre, qui vous jugera sur vos actes. Une opposition qui n'avancera jamais masquée et...
...ceux qui connaissent – pour en avoir été témoins – les échecs du passé, et avec l'ambition ferme, monsieur le Premier ministre, de ceux qui entendent rompre avec le mal français des alternances inutiles, des rendez-vous manqués et des espoirs déçus. Un mot, à ce stade, de la recomposition politique à l'oeuvre : j'entendais avec un peu d'étonnement hier, lors du Congrès, certains de nos collègues parlementaires douter de son efficacité ou de sa lisibilité. Dépasser les clivages anciens – ce ne sont pas là des mots creux –, ce n'est pas renoncer aux différences ni affadir les débats. C'est rassembler ceux qui, sur les grands enjeux essentiels, pensent, depuis bien longtemps, la même chose et qu'une bipolarisation artificielle avait jusque-là séparés et empêchés de travailler ensemble.
...atiques et notre rapport à la démocratie. C'est tout le sens de notre soutien au projet de loi pour la confiance dans notre vie démocratique qui sera débattu prochainement et auquel nous sommes très attachés. Cela va de pair avec la réforme institutionnelle évoquée hier par le Président de la République : meilleure représentativité des grands courants de la vie politique, réduction du nombre des parlementaires avec, en corollaire, un renforcement de leurs moyens car il ne faudrait pas céder à la démagogie et à l'ambiance inquisitoriale du moment, amélioration des procédures. Tout cela va dans le bon sens. La deuxième condition a trait à la méthode et à l'état d'esprit tant de notre action parlementaire que de votre gouvernement, monsieur le Premier ministre, avec une nouvelle alliance de la loi et du...
...x à inscrire d'urgence à l'agenda européen. Monsieur le Premier ministre, j'aurais voulu vous parler d'éducation et de culture, parce que la société que nous avons à construire procède, en premier lieu, de cela. J'aurais également voulu vous parler de santé et de solidarité, car il s'agit là à la fois d'un défi et d'un devoir envers les plus fragiles. Nous aurons l'occasion, au cours des travaux parlementaires, de nous retrouver sur ces sujets, mais sachez que notre groupe sera pleinement actif et investi sur ces thématiques essentielles. Monsieur le Premier ministre, la confiance que le groupe du Mouvement Démocrate et apparentés s'apprête à voter à votre gouvernement est forte. Elle est loyale, elle est exigeante, tant les défis sont nombreux. Elle est forte de tous les espoirs que portent les Fran...
...hers collègues, je souhaite, dans un premier temps, monsieur le Premier ministre, au nom de mon groupe, vous adresser nos sincères félicitations pour votre nomination comme Premier ministre de la France. Nous vous souhaitons, dans l'intérêt de notre pays et de nos concitoyens, une pleine réussite. Mon propos s'articulera autour des trois idées fortes qui ont présidé à la création de notre groupe parlementaire composé d'élus de la droite et du centre : d'abord, le souhait d'être constructif, ensuite, la liberté de penser, enfin, le discours de la vérité. De tous les actes politiques, le plus complet est effectivement d'abord celui de construire. Le progrès ne peut pas être hémiplégique : essayons, dès lors, de construire tous ensemble un présent dont nous serons fiers demain. Benjamin Disraeli disait...
Nous assumerons donc pleinement notre rôle de parlementaires, en toute indépendance, sans parti pris et sans a priori. J'espère, mes chers collègues, que vous serez nombreux à nous rejoindre dans cette voie vertueuse, qui participe à la modernisation et au dynamisme de notre vie politique.
...par ordonnances. Si nous pensons, nous aussi, que le droit du travail doit être simplifié rapidement et que les accords d'entreprise devraient être renforcés et la place des branches redéfinie, il nous semble néanmoins difficilement acceptable que cela se fasse sans que la représentation nationale puisse en débattre sereinement. C'est pourquoi nous vous demandons d'associer les différents groupes parlementaires à l'élaboration des ordonnances.
La volonté d'être constructif ; la liberté de penser ; enfin, troisième valeur forte de notre groupe parlementaire : la volonté de vérité. L'exigence de vérité sous-tend une exigence de savoir. On ne peut pas décider des lois de la République sans la connaissance nécessaire. Les élus politiques ont le devoir de savoir, de comprendre et de dire la vérité à leurs concitoyens, dans la mesure où ils ont été élus pour les représenter. La clef du redressement sera d'abord un constat partagé. Pierre Mendès France ...
Quand on demandait à Kant si l'on vivait déjà dans l'époque des lumières, une époque vraiment éclairée, il répondait : « Non, mais dans une époque en voie d'éclairement. ». Telle doit être notre vocation, à nous les parlementaires : recommencer tous les jours le travail de construction d'une société meilleure, en préservant l'héritage du passé, en faisant preuve d'innovation, de réalisme, d'écoute, de sens critique et de discernement. Le discernement : nous aimons ce mot en politique ! Et c'est ce que nous appliquerons, avec notre groupe, dans notre groupe ; ce sera un groupe d'opposition éclairée, à la plus-value constr...
Vous décrétez l'urgence sur la loi d'habilitation à prendre des ordonnances, qui ne contiendra que des mesures de dérégulation et ne créera aucune nouvelle protection. Avec vous, l'urgence, c'est la flexibilité. La sécurité,elle, peut attendre. Au lieu de ce débat tronqué, il aurait été possible d'organiser un vrai débat parlementaire permettant de simplifier sans détruire et de favoriser la mobilité par l'institution de nouvelles sécurités professionnelles. Vous souhaitez augmenter le salaire net des salariés, nous aussi ! Mais vous prévoyez de compenser cette hausse par une baisse du pouvoir d'achat des retraités, qui paieront davantage de CSG à partir de 1 200 euros de pension, et d'exonérer simultanément les actionnaires ...