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Garder le lien avec le « terrain », comme on dit, est au centre du projet de La République en marche et restera toujours au coeur de notre action. Les députés de la majorité s'inscrivent dans cette démarche de proximité en gardant un lien privilégié avec celles et ceux qui leur ont confié leur mandat. C'est pourquoi nos députés, au-delà du travail législatif au sein de cette Assemblée, animeront et feront vivre régulièrement des ateliers citoyens sur leur territoire, en lien avec l'activité législative.
…mais toujours en protégeant les salariés, en améliorant le fonctionnement du dialogue social et leurs conditions de travail, ainsi qu'en renforçant leurs droits. Nous devons construire de nouvelles solidarités collectives, ainsi que de nouvelles sécurités individuelles, qui soient attachées aux parcours, et non aux statuts.
Quelques mots, monsieur le Premier ministre, sur nos engagements – il n'est sans doute pas inutile de vous rafraîchir la mémoire, même s'il s'agit d'une plate-forme programmatique qui, normalement, ne devrait pas vous être étrangère. J'ai bien compris que c'était celle d'un monde révolu, mais quelques-uns d'entre nous ont résisté et sont toujours présents dans le monde actuel… Compte tenu de l'état dans lequel se trouve notre pays, nous considérons que l'urgence est de rendre du pouvoir d'achat aux Français, et d'abord à ceux qui ont été les victimes fiscales du dernier quinquennat.
... et créer des richesses, de la valeur ajoutée et de l'emploi. Pour que la France reste une grande puissance industrielle, il faut remettre le travail au coeur de notre modèle social et économique. Cela passe par la fin des 35 heures. Pour le reste, le retour de la loi El Khomri-Valls sous forme d'ordonnances est un fait important. Les grandes questions qui y sont évoquées nous préoccupent depuis toujours. Rassurez-vous, nous n'allons pas cesser de défendre et de promouvoir ces grands sujets alors que vous semblez déterminé à agir. En revanche, recourir aux ordonnances au tout début d'une législature, sur un sujet aussi important, alors que vous disposez d'une majorité de 350 députés, cela soulève une question sérieuse sur la solidité réelle de votre majorité.
...ion. Vous prenez donc, monsieur le Premier ministre, un risque majeur en imposant le silence dans les rangs de votre majorité et en ne respectant pas une assemblée qui, je vous le répète, est prête à des avancées et à des convergences de vue sur cette question. Vous avez par ailleurs décidé, monsieur le Premier ministre, de proroger l'état d'urgence. Nous approuvons cette décision car nous avons toujours considéré que, sur un tel sujet, il revient à l'exécutif et à lui seul d'apprécier la situation. Nous savons que la menace est vive, et nous devons bien évidemment aux Français le maximum de protection. Cependant, cette position ne constitue pas un blanc-seing pour une loi de portée générale qui instaurerait en réalité un état d'urgence larvé qui n'assumerait pas son nom et qui, cette fois, sera...
...re tous ensemble un présent dont nous serons fiers demain. Benjamin Disraeli disait :« Nul gouvernement ne peut être longtemps solide sans une redoutable opposition ». Cette opposition doit donc être respectée – ce que l'on oublie parfois quand il y a une majorité très large – mais elle doit aussi, pour être profitable au pays, être intelligente. Je pense comme contre-exemple à ceux qui se sont toujours opposés aux réformes des retraites. Où en serions-nous aujourd'hui si nous les avions écoutés ? Je pense aussi, bien entendu, à ceux qui se sont opposés avec une rare violence dans cet hémicycle à la loi Veil sur l'avortement. Avec le recul, on voit bien que l'opposition systématique, arrogante et ne se complaisant que dans des rapports de force, est absurde et même dangereuse : rien n'est en ef...
...connaissance nécessaire. Les élus politiques ont le devoir de savoir, de comprendre et de dire la vérité à leurs concitoyens, dans la mesure où ils ont été élus pour les représenter. La clef du redressement sera d'abord un constat partagé. Pierre Mendès France le disait très bien : « Le citoyen doit comprendre qu'au-dessus des intérêts particuliers, même très respectables, l'intérêt général doit toujours dominer : c'est le civisme ». Pour notre groupe, cette exigence de vérité, et de vérité partagée, est fondamentale. Je pense tout particulièrement à la situation financière de notre pays, dont la Cour des comptes vient de nous rappeler la triste réalité – ou plutôt, pardonnez ce pléonasme, la vraie réalité ! Nous vous invitons à prendre des mesures fortes afin de ramener notre déficit public sou...
... droite ; qu'il n'y aurait plus rien entre un hypercentre progressiste et des périphéries dangereuses. Mais le progressisme n'appartient à personne : ni à vous ni à moi. Chacun peut s'en revendiquer ; ses contours sont aussi flous que ceux de la modernité. Qu'est-ce que le progrès ? Qu'est-ce qui est moderne ? La pensée écologiste est venue interroger utilement ces notions. La nouveauté n'est pas toujours le progrès ; elle porte une part d'artifice et d'illusion. Gardons-nous donc de la fuite en avant qui substituerait à l'alternance entre la gauche et la droite une alternance entre le neuf et le vieux, car viendra un jour où le neuf prendra l'apparence du monstre et où ce sera au nom de valeurs séculaires que nous devrons, ensemble, le repousser.
Certes, nous n'avons pas tout réussi. Nous n'avons pas toujours été assez loin. Nous n'avons pas toujours su expliquer ce que nous faisions, ni pourquoi nous le faisions. Nous nous sommes beaucoup divisés ; comme toujours, nous avons d'abord regardé ce qui n'avait pas été fait avant de nous féliciter de ce qui l'avait été. Pourtant, des nouvelles règles européennes de supervision bancaire à la taxation du capital au même niveau que le travail, en passant par ...
...sur cinq niveaux à la prochaine rentrée scolaire, pour satisfaire en toute hâte la promesse du président Macron de ramener à douze le nombre d'élèves de cours préparatoire dans les zones du réseau d'éducation prioritaire REP +. Votre gestion des nouveaux rythmes scolaires, monsieur le Premier ministre, sans aucune évaluation et où vous vous défaussez de vos responsabilités sur les maires, ébranle toujours un peu plus l'unicité du service public de l'éducation, à laquelle nous tenons.