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...'est une pratique démocratique ». Je m'associe à cet engagement et souhaite que l'État soit exemplaire en la matière. Le Gouvernement a d'ailleurs déposé en ce sens un amendement qui permettra d'assurer une meilleure information du Parlement et, le cas échéant, d'ajuster le cadre juridique en la matière, une fois la reforme stabilisée. Nous avons également rétabli la possibilité de saisine de la CNIL par les commissions permanentes des assemblées et les présidents de groupe parlementaire. Il est en effet essentiel que les parlementaires puissent avoir une expertise en la matière, le sujet du numérique prenant une place croissante dans les textes qui nous sont soumis, nous le voyons bien depuis le début de la législature : projet de loi pour un État au service d'une société de confiance ; proj...
...sant ainsi l'innovation ; la responsabilisation des acteurs et le recours à des dispositifs de droit souple, qui offrira plus de flexibilité au régulateur pour s'adapter aux avancées techniques, lesquelles sont rapides et imprévisibles ; la portabilité des données et l'extraterritorialité des normes, à même de favoriser une concurrence loyale pour les entreprises européennes ; le rôle accru de la CNIL dans l'accompagnement des entreprises, qui contribuera à niveler le terrain de jeu pour les petites et moyennes entreprises. En effet, une attention particulière devra être accordée à ces dernières, parfois encore éloignées de la mise en conformité – même si l'on assiste à une véritable prise de conscience de la vulnérabilité de certaines données et que les entreprises souhaitent rattraper leur ...
... dont nous nous félicitons. Mais nous devrons faire preuve de pédagogie et de conviction pour qu'un changement de mentalité et de pratique accompagne cette évolution juridique, pour que chaque individu soit conscient de ses droits et des recours qui lui sont offerts et que chaque responsable de traitement puisse agir en conformité avec ses obligations. Le rôle des autorités de contrôle, comme la CNIL, mais également de l'État et de tous les acteurs intéressés par cette matière – et nous sommes de plus en plus nombreux – , sera donc essentiel au cours des prochaines années pour expliquer, accompagner et assurer une intégration progressive des règles en vigueur. Le législateur se doit de répondre à un impératif de clarification. Cette demande s'est fortement exprimée dans toutes nos auditions,...
...nons n'abaisse pas le degré de protection des données de santé. Il maintient, au contraire, le régime existant qui les fait ressortir à la catégorie des données sensibles et au principe de l'interdiction de traitement. S'il existe des dérogations, celles-ci trouvent à s'appliquer dans l'esprit du droit européen qui opère le basculement du régime d'autorisation vers un contrôle a posteriori par la CNIL. L'équilibre dégagé par la loi de modernisation de notre système de santé n'est pas remis en question par le RGPD, ni par le projet de loi. Le cadre juridique opère une conciliation entre les exigences de la vie privée et l'intérêt général. L'ouverture de l'accès aux données de santé reste inchangée et doit permettre de favoriser la recherche, l'innovation, l'amélioration de la prise en charge d...
...urront se prévaloir de nouveaux droits, tels que la portabilité des données, le renforcement de leur information et le droit à l'effacement. La responsabilité des traitements pèse désormais sur les entreprises, qu'elles soient responsables de traitement ou sous-traitantes. Elles devront estimer les risques et les impacts sur les données personnelles et vérifier la licéité de leur traitement. Les CNIL nationales auront un rôle de conseil et d'accompagnement auprès d'elles. En échange de cette plus grande souplesse, le contrôle est désormais exercé a posteriori par les autorités nationales, qui pourront infliger des amendes administratives allant jusqu'à 4 % du chiffre d'affaires mondial. Ce projet de loi appelle un ensemble de remarques. En premier lieu, le Gouvernement a fait un choix parcim...