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Le Gouvernement ne semble pas décidé à utiliser tous les outils que lui procure la réglementation européenne, en particulier le règlement général de protection des données, qu'il s'agit pourtant ici de transposer dans le droit national. Se profile donc un risque important d'ouverture sauvage des données, sans même que la CNIL n'ait son mot à dire. Plusieurs angles morts perdurent, dont celui des énormes fichiers de l'Éducation nationale, qui répertorient des informations sur 12 millions d'élèves, mineurs pour l'écrasante majorité d'entre eux. Nous reprenons donc la proposition de bon sens, voire salutaire, de la Commission nationale consultative des droits de l'homme – CNCDH – , qui est une institution publique indép...