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Cet amendement vise à intégrer la définition du consentement donnée par la CNIL et le groupe de travail de l'article 29 sur la protection des données – G29. Il vise à définir les qualités essentielles que doit revêtir le consentement au traitement des données personnelles : la loyauté, le caractère volontaire, libre, spécifique et informé. Le consentement doit être délivré de manière libre et spécifique, comme le réaffirme la CNIL dans l'article 6 de la no...
...ts est Mme Brocard. Chers collègues, savez-vous combien de fois, chaque jour, vos données personnelles, votre géolocalisation, votre adresse IP, vos goûts, vos opinions, votre situation familiale sont traités, malaxés, enrichis, extraits, pour vous délivrer une publicité, vous cibler ou vous envoyer un courriel ? C'est fait en toute légalité, car, vous ne le savez pas, mais vous avez donné votre consentement. Avez-vous compté le nombre de messages non désirés, de spams, qui envahissent votre boîte de réception ? Vous ne le savez pas, mais vous avez donné votre consentement. En effet, pour obtenir discrètement votre consentement, les opérateurs usent d'artifices toujours plus élaborés. On vous demande de cliquer sur de gros boutons – « valider », « je m'inscris », « j'achète » – , suivis de petites l...
Cet amendement propose d'inscrire dans la loi de 1978 un renvoi à la définition du consentement figurant dans le RGPD. Le consentement est la préoccupation de tous, parce qu'il est la clé de voûte du texte. Tant que l'ordonnance n'est pas prise, il convient, pour tous les acteurs, de se référer à la loi de 1978. De manière exceptionnelle, nous nous sommes donc permis, du fait que nous n'avons pas pu nous pencher sur tous les grands dispositifs du texte, d'inscrire ce renvoi en attendant l'o...
N'étant pas un expert en ordonnances, je n'irai pas sur ce terrain. L'objectif de ces amendements est de bon sens. Pour avoir été moi-même spécialiste de ce domaine et pour savoir écrire en code HTML, je peux vous assurer qu'on peut, avec la meilleure bonne foi du monde, essayer de garantir la logique d'un consentement, l'apparition ou la disparition d'un bouton étant programmable de manière aléatoire. Il conviendra donc de trouver et d'inscrire dans la loi des systèmes de vérification technologiques permettant d'informer la personne. Les abus sont nombreux en la matière : il ne faudrait pas qu'on nous reproche plus tard de nous être contentés d'une directive technique sans être entrés dans la technologie elle...
La CNIL apportera des précisions sur l'application technique de la définition du consentement via des codes de bonne pratique, des référentiels et des outils de droit souple. En revanche, du fait que la technologie évolue rapidement, la loi doit rester technologiquement neutre, ce qui permet de donner plus de flexibilité aux acteurs et à l'autorité de régulation.