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Je m'en veux, d'une certaine manière, de m'exprimer avant notre collègue Gabriel Attal, qui est concerné au premier chef. Le texte porte sur le numérique, les données personnelles et le RGPD, mais on voit bien que le débat universitaire, qui est d'actualité, s'introduit dans notre discussion. Sans doute faudrait-il, monsieur le secrétaire d'État, que la vidéo de votre intervention soit largement diffusée dans les universités, car elle serait de nature à rassurer certains étudiants, qui en manipulent d'autres.
...ment automatisé de données ne peut être généralisé en matière familiale ou pénale, car dans ces domaines les affaires sont étroitement liées aux personnes et à l'étude de leur comportement. Les risques liés à l'intelligence artificielle sont réels. C'est d'ailleurs ce qu'a révélé une étude de l'Institut des ingénieurs en électricité et électronique, concernant notamment le traitement des données personnelles ou le possible isolement des magistrats qui, pour remédier à une charge de travail trop importante, pourraient s'appuyer de façon excessive sur cette technologie, au point qu'elle pourrait prendre la place des juges eux-mêmes, ce qui – vous en conviendrez – n'est pas souhaitable.