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...nt, nous sommes encore loin du compte. La grande question, c'est la proximité entre la puissance publique et les puissances privées. J'ai été pendant vingt-cinq ans dans une entreprise agricole, et j'ai continué à y travailler de temps en temps après être devenu député, le week-end et même, je l'avoue, parfois en semaine pendant les vacances. Par contre, je n'en ai reçu aucune rémunération : zéro conflit d'agenda, zéro conflit d'activités. Il me semble qu'être député, c'est être à 100 % pour la République, qu'on ne peut pas garder du temps ni pour un autre mandat électif et la rémunération qui s'y attache, …
...catifs ou sociaux, etc. Ma proposition est certes radicale, elle bouscule, mais nous sommes probablement nombreux à l'avoir déjà appliquée. Il faudrait en faire l'inventaire, comme celui des professions exercées par les uns et les autres. Nous gagnerions au moins à intégrer cette réflexion au débat sur le statut de l'élu et à la future réforme constitutionnelle. Plus de liens financiers, plus de conflit d'intérêts, 100 % pour la République. On ne peut pas servir à la fois la République et l'argent. Voilà ce que j'ai affirmé de bonne foi dans la discussion générale ce matin. L'amendement no 55 propose d'interdire à tout député de percevoir des indemnités tirées de l'exercice d'un autre mandat électif. Il représente la suite logique de la décision de mettre fin au cumul des mandats – en attendant...