Interventions sur "problème"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYaël Braun-Pivet, rapporteure de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République :

Les députés ont du mal à trouver des places quand ils arrivent cinq minutes en retard ! Je vois aussi un hémicycle qui est largement fourni. Pour le moment, à titre personnel, en tant que nouvelle députée, le problème que vous évoquez ne me saute pas aux yeux : je n'ai pas votre expérience de commissions aux trois quarts vides. J'entends bien votre préoccupation, et je la rejoins à titre personnel, mais il ne me paraît pas que ce soit à la loi de régler cette problématique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaErwan Balanant :

Pourtant, des électeurs m'ont demandé pourquoi je n'étais pas dans l'hémicycle la semaine dernière. C'est parce que j'étais en commission pour travailler sur le texte que nous sommes en train d'examiner. Il faut poser ce problème de lisibilité. Il faut que le bureau se saisisse du sujet de l'organisation de notre mode de travail, qui rejoint ce que disait Ugo Bernalicis sur la question de la vie familiale. Nous devons réfléchir à tout cela.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...é du vote est importante. Ce serait bien de pouvoir y revenir. Il faudra aussi prendre conscience que le temps passé dans notre hémicycle est trop important, ce qui donne une image décalée de la réalité du travail parlementaire. Quand un amendement est voté à vingt ou trente voix, presque comme en commission, forcément cela interroge nos concitoyens. Nous ne pouvons pas rester inactifs face à ce problème, qui pose la question de la réhabilitation du travail parlementaire. C'est ce que je reproche à votre loi : c'est surtout une loi de circonstance. Certaines de ses dispositions sont bonnes, je l'ai dit et je l'assume, mais elle manque l'occasion de réformer en profondeur le Parlement. Le but est de réhabiliter la fonction parlementaire et de faire en sorte que le Parlement soit un vrai contre-p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

… mais il peut parfois s'agir d'une disposition que le Gouvernement n'avait pas prévue à l'origine et que, par leur droit d'inventivité, les parlementaires introduisent parce qu'ils pensent qu'elle peut être rattachée au texte ! Le véritable débat que nous aurions dû avoir à propos de la moralisation de la vie politique porte sur le statut de l'élu. C'est le coeur du problème. La nature des élus a évolué.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

L'évolution du Parlement, qu'a évoquée Damien Abad, renvoie exactement au même problème. Autrefois, le maire d'une petite commune pouvait se contenter d'une indemnisation de 600 ou 700 euros par mois en espérant cumuler son mandat avec telle ou telle fonction pour arriver, à la fin, à un revenu à peu près normal par rapport à ce qu'il aurait pu gagner en gardant une activité professionnelle. Mais avec le non-cumul des mandats, ce calcul va s'effondrer. Il faut arrêter de considérer...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Gosselin :

... : avec Philippe Doucet, ancien député-maire d'Argenteuil, nous avons, en 2013, rédigé un « excellent » rapport sur le sujet – je plaisante, mais il a été adopté à l'unanimité : c'est qu'il a visiblement mis tout le monde d'accord ! Mais les dispositions de ce rapport sont, pour une très grande part, restées lettre morte, au motif – et les amendements que je souhaitais déposer se heurtent au même problème – que le fameux article 40 empêche d'aggraver les charges publiques, et donc de revoir la grille des rémunérations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Depuis que je suis élu, j'ai toujours défendu le principe du régime unique de retraites. Celui-ci doit valoir pour tout le monde : salariés de la fonction publique, salariés du privé et régimes spéciaux, y compris celui des parlementaires. Il ne s'agit pas de faire une économie – on ne résoudra pas le problème de la dette publique de la France, qui atteindra bientôt 100 % du PIB, en réformant le régime des parlementaires – mais de montrer l'exemple. L'exemplarité compte aussi en politique. Je souhaite donc que le Gouvernement remette au Parlement un rapport sur l'instauration d'un régime de retraites unique, qui intégrerait tous les régimes spéciaux dont celui des élus. Cela mettrait aussi fin aux fant...