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Je suis très heureuse de participer aux travaux de cette assemblée, même si les débats peuvent sembler lourds, longs, un peu fastidieux parfois. La transparence du financement des partis politiques est au coeur de ce projet de loi, dont nous voulons faire le premier acte de la reconquête de la confiance de nos concitoyennes et de nos concitoyens. On le sait, la cacophonie des divulgations au sujet du financement public et privé des partis est embarrassante et bien trop grande. L'argent public, qui continue à financer le pluralisme politique, garanti par notre Constitution et essentiel à notre débat démocratique, ne doit pas être dilapidé. Ce financement public ne devrait pas bénéficier à certains groupements, qui prétendent concourir au...
...le précédent. Je remercie les membres de mon groupe qui en sont cosignataires. Il tend à relever les seuils ouvrant droit au financement public des partis politiques. Comme cela vient d'être rappelé, on a dénombré, lors des dernières élections législatives, quatorze candidats par circonscription en moyenne, l'inflation de candidatures ne provoquant manifestement aucun surcroît d'intérêt parmi nos concitoyens, si l'on en croit le record d'abstention qui a été atteint, mais participant plutôt à la confusion des esprits et encourageant même une forme de défiance parmi de nombreux électeurs. Cette situation est d'autant moins acceptable qu'on constate, à y regarder de plus près, que le nombre de candidats n'émettant pas la moindre dépense de campagne est extrêmement élevé : ils étaient 2 692 en 2012, so...
... sont nombreux, mais le système produit un affrontement entre deux d'entre eux qui ne remettent pas le système en question, c'est le moins qu'on puisse dire ; cela ne me paraît pas garantir le pluralisme politique ni la démocratie. Nous nous opposons à ces amendements pour les raisons que M. Molac a excellemment présentées. Ce n'est pas en cassant le thermomètre que l'on remédiera au mal. Si nos concitoyens estiment avoir besoin d'un certain nombre de partis, c'est que les partis eux-mêmes ne sont pas capables de présenter des projets assez attrayants pour éviter la nuisance, si j'ose dire, d'une vingtaine de candidatures. C'est une question de propositions politiques et de système ; le problème n'est pas le nombre de partis qui présentent des candidats. Les mesures qui nous sont soumises me semblen...