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...el, il ne faut pas le laisser partir ! L'histoire de la Sabena a été un traumatisme pour les Belges. S'appeler Air France, c'est fort, et c'est quelque chose qu'il faut conserver. Air France, c'est du droit social, des salariés, des sites, c'est une représentation de notre pays. Attention à notre pavillon français ! Enfin, je veux parler, après la rapporteure et la présidente de la commission, d'environnement. On nous dit que cet accord est un peu ancien, qu'il est antérieur aux accords de Paris. Certes, mais nous discuterons demain d'un accord avec Israël qui date de 2014 et où il n'est pas beaucoup plus question d'environnement – je dirais même un peu moins ! Il y a bien sûr un certain entre-soi chez les compagnies aériennes. Mais nous devrions mettre plus en avant la question environnementale, et ...
...ec par exemple des pots-de-vin versés en Amérique du sud, pour écraser la Deutsche Luft Hansa de l'époque… Cette affaire a fait chuter un gouvernement ! Un des gouvernements Chautemps. J'ai entendu Mme la ministre des transports annoncer, au Sénat, la prochaine réunion d'assises du transport aérien. Cela me paraît nécessaire, pour défendre notre droit social, mais aussi le pavillon français et l'environnement. Sinon, le transport aérien fera de nouveau chuter un gouvernement !
...s sur les liaisons internationales. Mais le problème n'est pas ici l'extension de l'accord à l'Islande et à la Norvège : il réside dans le fond du texte. Celui-ci entérine, et donc aujourd'hui élargit, une libéralisation nocive et inefficace du trafic aérien engagée par l'Union européenne. Il favorise le dumping social, porte atteinte à la souveraineté de l'État et contribue au final à dégrader l'environnement. Cet accord de transport aérien entre l'Union européenne et les États-Unis consacre des principes qui doivent être débattus : la levée des restrictions sur les liaisons internationales entre l'Union et les États-Unis ; la liberté de tarification des services aériens ; la limitation des subventions et aides d'État, au prétexte qu'elles fausseraient la concurrence « loyale » et équitable entre les...
...ment modeste : nous parlons de 5 millions d'habitants pour la Norvège et de 330 000 pour l'Islande. Au regard des 830 millions d'habitants que compte l'ensemble formé par l'Union européenne et les États-Unis, les volumes en cause ne sont pas en mesure de dérégler les équilibres actuels, ni d'avoir de conséquences pour une compagnie telle qu'Air France. Le deuxième sujet, ce sont les conséquences environnementales que peut avoir la mise en oeuvre de tels accords. À la lecture des éléments fournis dans le rapport, dont nous avons débattu en commission, le transport aérien représenterait entre 2 et 5 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Cela peut paraître peu, mais il s'agit, comme on l'a dit précédemment, du mode de transport le plus polluant par passager et par kilomètre parcouru. Il faut ...
...deste : la Norvège compte 5,2 millions d'habitants et l'Islande 330 000, alors que l'ensemble formé par l'Union européenne et les États-Unis en compte plus de 830 millions. De plus, ces deux nouveaux adhérents, membres de l'Espace économique européen, appliquent déjà l'ensemble de la réglementation européenne afférente au secteur du transport aérien et, plus généralement, des standards sociaux et environnementaux élevés. Pour toutes ces raisons, si l'on pense aux conséquences du développement du trafic aérien, l'impact tant économique que social ou environnemental de l'accord devrait être limité. Il nous appartiendra de rester mobilisés sur cette question. Par ailleurs, l'extension de l'accord de transport aérien de 2007 modifié ne devrait poser aucun problème dans la mesure où l'Islande et la Norvèg...
...des intérêts européens d'investir dans des compagnies aériennes islandaises et norvégiennes sans perdre pour autant les droits de trafic sur les marchés transatlantiques. De cette façon, les Européens bénéficieront de la réciprocité en termes de possibilités d'investissement dans les transporteurs aériens de ces deux pays. L'accord étend à l'Islande et à la Norvège les dispositions relatives à l'environnement de l'accord de transport aérien modifié par le protocole. Ces dispositions affirment l'importance de protéger l'environnement dans le cadre de l'élaboration et de la mise en oeuvre de la politique aéronautique internationale. Elles confirment l'engagement d'appliquer le principe de l'approche équilibrée pour définir d'éventuelles restrictions d'exploitation liées au bruit sur les aéroports. Elles...
... dans des compagnies aériennes islandaises et norvégiennes, en écartant le risque de perdre des droits de trafic sur les marchés transatlantiques. Le renforcement de la cohérence du cadre juridique du transport aérien transatlantique permis par l'accord concerne des domaines essentiels du transport aérien comme la sécurité et la sûreté aérienne, la concurrence, les subventions et aides d'État, l'environnement, la protection des consommateurs et les droits de douane et de taxe.