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... plus difficile à obtenir. Il était donc urgent que le Parlement s'empare de cette question, et je suis très heureux qu'un tel article ait été introduit dans ce projet de loi. En effet, le temps est peut-être venu de prendre des mesures plus coercitives pour garantir l'accès à la démocratie, dans la mesure où tout le monde n'est pas susceptible de financer une campagne électorale sur ses deniers personnels. Si nous voulons que la vie démocratique soit ouverte à tous, il faut que les agents financiers et bancaires et, plus largement, tout l'écosystème financier, prennent leurs responsabilités, ou qu'ils soient forcés de les prendre.
Je voudrais vous faire part, comme je le fais parfois, de ma petite expérience personnelle. J'ai cru, en bonne chef d'entreprise, que si j'allais voir ma banque, celle qui gère l'argent de mon entreprise, pour ouvrir un compte de campagne, elle allait accepter sans difficulté, parce qu'elle me connaît bien. À ce jour, j'attends toujours sa réponse ! Je suis donc tout à fait favorable à la nomination d'un médiateur, qui aurait vocation à soutenir tous ceux qui, comme nous, se sont e...
Cet amendement, je le souligne, me paraît intéressant dans la mesure où il vise à mettre en place une procédure de nomination transparente pour une personne qui aura, cela a été dit, un pouvoir important pour nous en tant que députés : il pourra nous aider et, peut-être, contraindre des établissements bancaires à nous financer, afin que nous nous retrouvions ici pour voter des lois, et non pour jouer.
...ant laquelle le groupe La France insoumise va demander un scrutin public sur chaque amendement. Comme il faut au moins cinq minutes entre l'annonce du scrutin et le vote lui-même, nous risquons d'y passer beaucoup de temps. Dans ces conditions, non seulement nous ne finirons pas ce soir, ni même demain soir, mais nous ne sommes pas sûrs d'y parvenir au début de la semaine prochaine. Je crois que personne n'a envie de continuer à donner un tel spectacle et j'en reviens donc, madame la ministre, à ma proposition. Vous nous dites que vous ne voulez pas vous immiscer dans les affaires du Parlement, mais il ne s'agit pas du tout d'une immixtion ! Vous êtes partie au débat et avez vous-même ce droit, qui vous est reconnu par notre règlement, de demander une seconde délibération. Il en est d'ailleurs de...
Dans cette hypothèse, je m'engage évidemment à retirer les autres demandes de scrutin public que je viens de déposer pour faire respecter nos droits. De cette manière, nous sortirions tous par le haut de cette situation, sans que personne ne soit déjugé dans cette salle. Madame, c'est votre pouvoir ! Dans d'autres circonstances, un ministre peut demander que l'on reporte ou que l'on déplace un vote. En l'espèce, vous avez cette possibilité ; on vous demande même d'en faire usage. Ce n'est pas si souvent que l'on demande à l'exécutif de nous aider à nous dépatouiller ! Si vous refusez, nous continuerons ! Qu'y puis-je ?
Franchement, c'est saoulant ! Oui, c'est saoulant ! Nous demandions juste un geste de bonne volonté et vous ne voulez pas nous l'accorder. Que faut-il faire ? Je ne cherche à faire céder personne, j'essaye seulement de faire respecter les droits des uns et des autres. Vous nous dites maintenant que c'est trop cher : nous vous dérangeons ? Eh bien, débrouillez-vous entre vous, nous nous en allons !
Pour plus de clarté, je tiens tout d'abord à souligner que personne ici n'entend remettre en cause la présidence.
Nous avons un excellent président et personne ici ne conteste le fait qu'on puisse être nouveau à l'Assemblée. Tous ceux qui siègent ici ont une égale légitimité. Il n'en reste pas moins que subsiste un sujet aussi simple que courant. Comme il peut arriver dans l'hémicycle qu'on ait un doute sur un vote, le Règlement a prévu ces situations qui ne sont pas nouvelles. Elles ne sont pas non plus difficiles à gérer. Nous avons fait une proposit...
Mes chers collègues, tout d'abord, demander une seconde délibération en cas de doute, ce n'est pas un drame ! Une telle demande ne remet en cause personne, d'autant que nous serons bientôt appelés à examiner un texte sur le droit à l'erreur.
Le droit à l'erreur est partagé par tous. Je le répète : une telle demande ne remet personne en cause. Ensuite, je regrette que les collègues de La France insoumise soient partis, parce qu'il n'est pas possible de demander des scrutins publics, dont on sait à quel point ils ralentissent les débats et, au dernier moment, quitter l'hémicycle. Nous devons être sérieux, ce soir.