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L'objet de cet amendement est d'inciter à nous interroger sur notre force aéronavale. Nous avons aujourd'hui un seul et unique porte-avions, le Charles de Gaulle. Régulièrement, ce bâtiment subit des révisions techniques, ce qui est normal. Celles-ci sont programmées, donc prévisibles et connues de nos principaux adversaires. La souveraineté de la France en mer s'en trouve alors évidemment affaiblie. Or notre pays doit maintenir des capacités d'intervention aéronavale sur l'ensemble des océans, être capable de défendre nos possession...
L'avis est malheureusement défavorable pour deux raisons. La première, c'est que si l'on ne veut pas insulter l'avenir, il faut lancer dès maintenant, en tout cas sur la durée de cette LPM, les études pour le remplacement du Charles de Gaulle. Nous ne savons pas avec précision quand ce porte-avions sera retiré puisque la date ne sera connue que lors de son dernier arrêt technique majeur, c'est-à-dire en 2037. On ne sait donc pas si ce sera en 2040, 2041 ou même 2039. Aujourd'hui, par exemple, parmi nos sous-marins nucléaires d'attaque en service actuellement, l'un peut être prolongé et pas l'autre, alors qu'ils ont été construits et utilisés de la même manière. Nous ne saurons donc qu'en 20...
Le porte-avions est en arrêt pour dix-huit mois. Devant une telle durée, on ne peut pas parler de doctrine, c'est simplement que l'on marche sur une jambe. La France a su, par le passé, disposer de deux porte-avions. Je sais bien qu'il ne s'agit pas uniquement d'un deuxième porte-avions mais d'un groupe aéronaval complet. Le coût ne se limite pas aux 3 milliards ou 4 milliards du seul navire ; il faut prendre e...
La question du deuxième porte-avions est importante pour plusieurs raisons. Tout d'abord, la France, deuxième territoire maritime au monde, a des devoirs vis-à-vis de ce territoire. On sait cependant que les porte-avions ne sont pas forcément les plus à même de garantir sa souveraineté en mer. Néanmoins, comment ne pas souscrire à l'analyse de M. Furst ? Si nous décidons d'avoir un groupe aéroporté, c'est pour qu'il soit en permane...
Je remercie Mme la ministre de son ouverture sur le sujet. Je suis d'accord que la LPM maintient l'ambition d'un deuxième porte-avions, mais je pense qu'il serait bon de la réaffirmer, et pas exclusivement par rapport à nos possessions ultramarines. Je rappelle que 90 % du commerce mondial passe encore par la mer, que notre pays doit donc maintenir sa souveraineté et son rang sur les mers. Je souhaite que nos enfants n'aient pas un jour à prononcer à leur tour cette phrase du cardinal de Richelieu : « Les larmes de nos souverain...
Je crois que la formulation de cet alinéa 411 nous place malgré tout dans un entonnoir, madame la ministre. Vous nous dites qu'on va conduire des études et qu'on prendra après la décision, soit d'attendre le retrait du porte-avions Charles de Gaulle pour en mettre un nouveau en service, soit de l'anticiper pour produire pendant un certain temps un effet de tuilage, faisant coexister provisoirement deux porte-avions. L'ennui, c'est qu'il sera un peu tard, car quand on va faire les études, on ne cherchera pas les mêmes choses selon l'option en vue. S'il l'on n'envisage qu'un seul porte-avions après le retrait du Charles de G...
Cette question mérite vraiment d'être clarifiée, compte tenu de l'importance qu'elle aura dans les années à venir – nos discussions le montrent. Par cet amendement, notre collègue Philippe Gosselin propose que le Gouvernement remette au Parlement, avant la fin du quinquennat, un rapport sur les études qui seront réalisées préalablement à la construction d'un nouveau porte-avions. Cet amendement, madame la ministre, a deux objectifs : il entend à la fois prendre date, puisque le temps est compté, et associer le Parlement à ces décisions – si toutefois il existe encore après la réforme constitutionnelle.
La question est importante. Nous votons, chaque année, les crédits de la défense. Pour accompagner efficacement nos forces, nous devons avoir les moyens de remplir notre rôle. Or notre rôle n'est pas seulement de voter des crédits, mais aussi de contrôler l'action du Gouvernement, qui nous annonce des études, et d'évaluer les politiques publiques. Or chacun sait l'importance de ce porte-avions dans notre doctrine militaire.