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... reconversion de nos militaires, mais aussi à faciliter la mobilité géographique des personnels de la défense, dans la mesure où cet outil bénéficiera également aux conjoints. Cette mission rejoint celle qui est déjà confiée à la réserve citoyenne de défense et de sécurité, laquelle entretient l'esprit de défense et contribue à renforcer le lien, qui nous est cher, entre l'armée et la nation. Les réservistes citoyens ont déjà un rôle d'ambassadeurs de la défense. Aussi, il me paraîtrait bon de préciser que « l'animation du réseau d'ambassadeurs reposera pour partie sur la réserve citoyenne de défense et de sécurité » – « pour partie » afin de tenir compte de la charge déjà importante qui est la leur.
Notre souhait, en vous présentant cet amendement, est de rapprocher les compétences des réservistes de celles des militaires professionnels. Il s'agit, madame la ministre, monsieur le rapporteur, de faire converger leur formation initiale en développant les spécialisations des réservistes lors de leur formation et d'inclure davantage ces compétences de spécialisation durant leur déploiement opérationnel. En effet, aujourd'hui, malgré l'existence de quelques rares unités spécialisées de réserv...
Monsieur Cubertafon, nous avons débattu de cet amendement en commission, et je vous avais demandé de le retirer. Vous avez voulu le présenter à nouveau dans l'hémicycle, mais je vous répondrai exactement la même chose. Deux choses m'ennuient dans votre amendement. Premièrement, la doctrine d'emploi de nos réservistes, ainsi que la durée moyenne de leur engagement, qui varie fortement selon les personnalités, conduisent à privilégier le caractère plutôt généraliste de la réserve. Bien entendu, un réserviste qui a une expertise reconnue dans le civil en fera profiter nos armées ; on ne lui demandera pas d'exercer une autre compétence. Deuxièmement, vous proposez de constituer des unités composées uniquement d...
...s associées à certains risques naturels, notamment en matière de rétablissement des mobilités : franchissement, tronçonnage, etc. En outre, elle forme actuellement une unité d'intervention de réserve. Mes chers collègues, vous savez combien ces compétences sont essentielles à la résilience de nos territoires lors des inondations et des tempêtes. Ces compétences seraient davantage partagées si nos réservistes pouvaient y avoir accès. En effet, ils ne sont pas que des sentinelles armées. Certains peuvent croire que cette montée en compétences coûterait cher. Ce n'est pas le cas, pour deux raisons. Premièrement, ces formations seraient dispensées dans des unités disposant déjà de formateurs et des équipements. Deuxièmement, il faut raisonner au coût global : l'intervention des réservistes formés contr...
Dans la continuité du précédent, il vise à rapprocher les compétences des réservistes de celles des militaires professionnels. Il me paraît nécessaire de promouvoir une spécialisation accrue des réservistes en favorisant leur formation au sein des centres d'entraînement aux actions en zone urbaine et des centres d'entraînement au combat – CENZUB et CENTAC – , alors que ces unités forment actuellement moins de personnels que leur dimensionnement ne leur permettrait. Cette spécial...
Ce n'est pas une critique, et ce n'est pas parce que les propos venaient du groupe GDR que je les répète. C'est le secrétariat général de la garde nationale qui met à disposition de nos armées les réservistes qui se portent volontaires. Je ne vois pas pourquoi on imposerait par la loi à cette administration des règles d'emploi des réservistes, qui se portent volontaires dans le cadre de la garde nationale. Ce serait cela, le centralisme démocratique !
On demande toujours à nos responsables militaires de la fluidité, de l'agilité, et on se plaint des contraintes pesant sur les achats ou les recrutements. Et nous en rajouterions ? Pour régler le problème soulevé par M. Cubertafon, veillons à ne pas imposer de contraintes contre-productives aux administrations qui gèrent les 40 000 réservistes au quotidien. C'est pourquoi j'ai émis un avis défavorable et demandé le retrait de l'amendement. Prenons garde à ne pas introduire dans la loi des contraintes que nous dénonçons, lorsque les femmes et les hommes de la défense nous font part de leur expérience. Je suis donc également défavorable à cet amendement.
Cet amendement de précision vise à élargir le périmètre d'application du dispositif. Selon le dernier rapport d'évaluation de la réserve militaire, publié en 2014, on compte 1 521 réservistes dans les départements, régions et collectivités d'outre-mer. Nous comprenons la logique du relèvement de dix ans du seuil de l'âge d'entrée dans la réserve, au vu de nos besoins en forces disponibles. Nous pouvons ouvrir cette possibilité aux DROM-COM – départements et régions d'outre-mer, et collectivités d'outre-mer – , qui connaissent les mêmes difficultés que la métropole pour recruter et fi...
...s, notamment celui d'améliorer le fonctionnement de la réserve, son recrutement, sa formation, sa gestion et son emploi. À ce titre, dès mars 2017, la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information de la défense a mis en place un système d'information numérique des réserves : le portail des réserves militaires. Ce portail permet d'ores et déjà le recrutement des réservistes des trois armées, avec l'objectif de centraliser les candidatures. Dans sa rédaction d'origine, le rapport annexé proposait d'initier la numérisation du recrutement et de la gestion des réservistes. Comme je viens de le rappeler, c'était déjà le cas. C'est pourquoi cet amendement tend à préciser que la numérisation doit être encouragée en la matière.
Vous avez oublié de mentionner, à l'appui de votre amendement, qu'il va dans le sens de la numérisation de l'information des réservistes, ce à quoi je suis tout à fait favorable. Vous tenez à préciser que tout cela peut se faire via le portail des réserves militaires. J'y suis moins favorable, mais je n'émettrai pas pour autant un avis défavorable. Je ne sais pas si ce souci du détail relève du domaine législatif. Pourquoi pas ? La commission émet donc un avis favorable, mon cher collègue.
C'est ce que j'ai dit ! Mais l'amendement prévoit également des dispositions sur l'information des réservistes.
...exion. Après les attentats de 2015, j'avais suggéré au Président de la République d'alors – je m'étais d'ailleurs exprimé publiquement sur le sujet – de créer une garde nationale, susceptible de permettre à nos concitoyens de contribuer à la sécurité de notre pays tout en organisant la surveillance d'un nombre de lieux trop important pour être confiée aux seuls policiers, gendarmes, militaires et réservistes. Cela a déjà existé dans notre histoire – et je ne pense pas là aux dispositions législatives adoptées alors, largement fictives, conformément aux habitudes de communication erronées du Président Hollande, mais plutôt à la possibilité de renouer avec la tradition républicaine qui veut que le citoyen consacre quelques jours de sa vie à la défense nationale. Ce n'est pas un service civique, pas d...
C'est un amendement d'appel, qui vise à créer un signe distinctif permettant de renforcer la matérialité de la réserve et de poursuivre l'objectif d'identification et de valorisation fixé lors de la création de la garde nationale, en 2016. Ce signe distinctif de cohésion et de rassemblement permettra aux réservistes de jouir d'une pleine reconnaissance lors des cérémonies civiles et militaires, et d'irradier la communauté de la garde nationale. Il permettra par ailleurs de renforcer le lien armée-nation en favorisant l'engagement de réservistes au sein d'une entité mieux identifiée par tous. En aucun cas ce signe distinctif ne sera porté par les réservistes sur leur uniforme dans le cadre de leurs missions...
Vous connaissez mon sentiment, chère collègue : je ne suis pas favorable à cet amendement et vous ai expliqué pourquoi ; je vous demanderai donc de le retirer. Tout d'abord, je doute qu'il soit du domaine de la loi de prévoir que nos réservistes de la garde nationale portent un signe distinctif lors des commémorations.
Nous comprenons la volonté de mettre en valeur l'engagement de nos réservistes et nous la partageons. Néanmoins, nous craignons qu'il ne s'agisse ici d'une fausse bonne idée. En effet, les réservistes luttent déjà contre les procès en incompétence et en intermittence. Or un emblème spécifique pourrait accentuer la distinction entre l'active et la réserve, alors que les réservistes luttent pour être reconnus comme des militaires d'action, au même titre que leurs pairs. Notr...
Cet amendement d'appel procède de la volonté de donner une pleine existence à une défense européenne, qui doit concerner nos états-majors comme nos engagés volontaires. La dimension militaire de notre société porte de plus en plus une vision européenne, comme le prouvent les nombreuses opérations extérieures conjointes, desquelles les réservistes ne peuvent être écartés. Cette évolution impose de mener une réflexion en vue de favoriser les échanges européens ouverts aux réservistes. Le développement des échanges européens permettra également de renforcer l'attractivité de la garde nationale, donc de faciliter le recrutement des jeunes volontaires.
...voir, lors de la réforme du baccalauréat, des dispositions incitatives. Les modalités en seraient confiées aux ministres de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. En effet, les étudiants, du fait de leur relative disponibilité, de l'étendue de leurs vacances et de leur besoin de financement, sont des volontaires de choix pour la réserve. Surreprésentés au sein de la population des réservistes, ils constituent par ailleurs la population la plus difficile à fidéliser. La forte disponibilité des étudiants réservistes par rapport à celle de leurs homologues salariés se doit d'être appuyée en vue de les fidéliser, a minima pendant le temps des études. C'est pourquoi je propose que les jeunes engagés comme réservistes pendant leurs études reçoivent des points bonus ou des crédits supplémen...
...par un rapport parlementaire relatif au parcours citoyen. Je rappelle quelques chiffres : dans toute la France, quatorze centres accueillent seulement 400 cadets pour une population de 67 millions, tandis qu'au Canada, on dénombre 70 000 cadets pour 32 millions d'habitants – je parle sous le contrôle de Marianne Dubois. Ce dispositif est très intéressant car il associe l'éducation nationale, les réservistes et les militaires d'active. Il faudra arriver à le faire évoluer et à le consolider si l'on souhaite renforcer le lien armée-nation et l'esprit civique. Je vous livrerai une anecdote. En mission au Canada, j'ai rencontré un garçon d'origine ivoirienne âgé de douze ans. Je lui ai demandé pour quelles raisons il s'engageait dans les cadets de la défense. Il m'a répondu qu'il n'avait pas le choix ...