Interventions sur "usager"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Adam, rapporteur pour avis de la commission des affaires économiques :

… nous croyons, étant certainement les pragmatiques, aux vertus de l'ouverture à la concurrence, non parce que la libéralisation constituerait une fin en soi, mais parce qu'elle est la solution pour redynamiser le secteur ferroviaire. Tout d'abord, l'ouverture à la concurrence permettra de replacer l'usager au coeur du système ferroviaire. Fort de sa situation de monopole et sans pression concurrentielle, SNCF Mobilités n'était pas contrainte par les critiques d'usagers, ceux-ci étant, pour la plupart, captifs de ses services. Avec l'ouverture, l'opérateur historique sera incité à améliorer la qualité de son service, car c'est en grande partie sur ce critère que s'effectuera la différenciation entre...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Marie Sermier :

Pourtant, je respecte leur avis car ils défendent la SNCF avec leur sensibilité. Cela dit, l'ouverture à la concurrence n'a rien d'idéologique à mes yeux. Elle est dans l'intérêt des Français, dans l'intérêt des usagers du train. Sur cette affaire, il faut donc la jouer modeste.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

...t ouverte, ne veut pas dire que plusieurs candidats sont en lice. On est bien content, alors, d'avoir un service public pour assurer des transports sur l'ensemble du réseau, pour tous nos concitoyens. Le deuxième aspect concerne le statut des cheminots au regard de la concurrence. Les cheminots, vous le savez, sont protégés par un statut qui les autorise à refuser tout ce qui pourrait mettre les usagers en danger.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCaroline Fiat :

Il s'agit en effet de supprimer l'article 2, dont les dispositions n'apporteraient aucun avantage aux usagers. Je rappelle que la mise en concurrence d'EDF s'est traduite par 40 % d'augmentation des tarifs pour les usagers, celle de GDF par une augmentation de 36 %. Les gens paient plus cher pour un service dégradé. Et tout le territoire n'est pas traité de la même manière, selon que vous soyez rentables ou non : dans le second cas, le service est plus cher et moins fiable. Autre exemple : La Poste. I...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHubert Wulfranc :

Moi, je pars du principe de réalité, au pied de ma porte. Et que me dit ce principe ? La Poste est une SA, une société anonyme. Il y a dix ans sa direction me disait : « Écoutez, monsieur le maire, du moment que le bureau de poste est distant de 300 mètres, c'est bon pour les usagers ! », et aujourd'hui, on est passés à 500 mètres. Il y a dix ans, le bureau de poste fermait à dix-huit heures ; aujourd'hui c'est seize heures trente. Il y a dix ans, il y avait trois guichetiers ; aujourd'hui il n'y en a plus que deux. Telle est la réalité : voilà ce que donne le modèle de la SA, appliqué hier à La Poste, demain à la SNCF.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBenoit Simian :

La conclusion que nous pouvons tirer de ce rapport, c'est que la concurrence est stimulante, qu'elle développe la mobilité et que l'usager est gagnant : c'est la réalité, bien loin de vos agitations médiatiques, ici ou là.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCharles de Courson :

C'est nous ! Croyez-vous vraiment qu'il soit plus juste de le faire financer par l'impôt plutôt que par les usagers ?