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...et d'évaluer le montant des crédits nécessaires à la régénération de ces lignes. Cette question fait déjà l'objet d'un diagnostic prédictif, ligne par ligne, commencé par SNCF Réseau il y a dix-huit mois ; ce diagnostic sera finalisé d'ici à la fin de l'année pour l'ensemble des lignes et annexé au rapport demandé au Gouvernement. Ce rapport permettra d'éclairer les autorités organisatrices de la mobilité, en l'occurrence les régions, dans leur préparation des négociations de la future génération des contrats de plan État-région. Il s'agira donc d'un rapport utile.
En Occitanie, par exemple, les lignes de proximité représentent 50 % des lignes du territoire, contre 30 % en moyenne au niveau national. Or c'est bien le rôle du secteur ferroviaire que d'assurer une mission de service public en garantissant à tous une égalité quant à la mobilité sur le territoire. Non, la route ne peut pas remplacer les petites lignes, comme le préconise le rapport Spinetta, pour la simple raison que nombre de personnes n'ont pas le permis, la capacité de conduire ou les moyens de s'acheter une voiture. En supprimant les petites lignes, ce sont tous ces citoyens que vous laissez de côté. La fin du service public et la privatisation des bénéfices, voilà...
J'en demande le retrait. À défaut, la commission y serait défavorable. Nous pourrons avoir cette discussion dans le cadre du volet programmation du projet de loi d'orientation sur les mobilités, qui permettra d'éclairer l'ensemble du débat en vue de la négociation de la future génération des contrats de plan État-région.
Alors que la ministre, elle, vous affirme qu'elle veut mettre le paquet sur les transports du quotidien, c'est-à-dire sur les petites lignes qu'empruntent des millions d'usagers. Notre réforme est, elle, synonyme de plus de mobilité durable sur tous les territoires de la République !