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...État à éloigner les étrangers qui commettent des actes de délinquance est inhérente au concept de souveraineté. Selon les données du ministère de la justice, au 1er février 2017, 15 000 ressortissants étrangers se trouvaient dans les prisons françaises, sur un total de quelque 70 000 détenus, soit 22 % de l'ensemble de la population carcérale. Parallèlement, 15 % des 18 500 personnes inscrites au fichier des signalements pour la prévention et la radicalisation à caractère terroriste – FSPRT – sont de nationalité étrangère, soit 2 800 personnes. Avec seulement vingt expulsions, nous sommes bien loin des déclarations du Président de la République qui a indiqué que les étrangers en situation irrégulière inscrits au FSPRT seraient expulsés sans conditions. Dans un contexte de menace terroriste sans ...
... national, y représentent néanmoins une menace. Ceux qui sont considérés par les services de l'État – qui agissent sous votre autorité, monsieur le ministre d'État – comme étant dangereux pour la nation ne doivent pas rester sur le territoire national : tel est l'objet de l'amendement. Pour cela, nous demandons que les personnes inscrites dans la catégorie « atteinte à la sécurité de l'État » du fichier des personnes recherchées – plus communément appelées fichés S – puissent être expulsées du territoire national. Nos concitoyens ne comprennent pas que des personnes identifiées comme dangereuses, dont tout le monde sait qu'elles représentent un risque pour la nation, puissent malgré tout se maintenir sur le territoire national. Ils ne l'admettent pas – avec raison – et ils expriment souvent leur...
De surcroît, la notion d' « atteinte à l'ordre public » n'implique pas forcément non plus d'avoir commis un délit : elle est examinée de façon totalement discriminatoire par un préfet ou un juge, pour expulser les mêmes personnes. Je répète donc ma question : à quoi sert le fichier S ? Dans ce domaine, il ne sert strictement à rien ! Pouvez-vous m'expliquer à quoi il sert en vérité, à part à permettre aux services de renseignement de s'échanger des informations…
...édigé dans le même esprit que le précédent. Il vise, cette fois-ci, les individus inscrits au FSPRT, c'est-à-dire les individus étrangers radicalisés qui représentent vraiment une grave menace terroriste pour la nation. À l'époque où Mme Gourault, ministre auprès du ministre d'État, répondait à nos questions, nous avons appris que les étrangers représentent 15 % des personnes qui figurent dans ce fichier. Cela représente environ 3 000 individus. Pouvons-nous accepter de laisser ces 3 000 étrangers, identifiés par nos services, vaquer à leurs occupations, alors qu'ils constituent une menace grave pour la nation, pour les Français ? Nous pensons, nous, que des individus radicalisés, qui prêchent la haine, qui ont peut-être des pulsions mortifères, ne doivent pas rester en France. Nous espérons qu...
... novembre 2015 à septembre 2017, dont douze fois seulement de janvier à septembre 2017. Je ne comprends pas pourquoi vous refusez d'expulser ces étrangers qui ne respectent pas nos lois. Nos propositions sont pourtant logiques, de bon sens ! Le FSPRT comprend – vous l'avez dit vous-même, monsieur le ministre d'État – 2 800 à 3 000 personnes radicalisées. Seuls 20 % des étrangers inscrits dans ce fichier ont été expulsés, soit 0,6 % du total. Pourtant, je rappelle que le Président de la République a indiqué que « les étrangers en situation irrégulière inscrits au FSPRT sont expulsés de manière absolue et intraitable ». On ne voit rien de tout cela dans ce que vous proposez. Je vous rappelle que l'assassin de Trèbes était inscrit dans ce fichier. Par cet amendement, je vous propose d'agir de man...
Nous avons déjà eu ce débat sur toutes ces peines que vous demandez en fonction des inscriptions dans les fichiers. L'avis demeure défavorable.
Je ne vois pas dans ces conditions pourquoi le Gouvernement ne supprime pas le fichier S. C'est un instrument utile pour les renseignements, soit.
...égorie d'un individu, appartenance que nous n'avons pas à connaître – puisqu'en l'espèce vous semblez dire que cela est secret. Vous pourriez utiliser la notion d'atteinte à l'ordre public, mais vos fichés S, si on vous comprend bien, ne seraient pas même susceptibles de porter atteinte à l'ordre public ! Mais que sont alors ces personnes dont on parle tant et qui causent tellement de soucis ? Le fichier S est un instrument administratif dont vous n'avez pas à vous servir, dont nous n'avons pas à connaître et dont nous ne savons même pas ce que c'est – vous ne voulez d'ailleurs pas nous en parler. Dans ces conditions, je le répète, fondez-vous sur l'atteinte à l'ordre public.
Je vous félicite d'ailleurs de prendre, de temps en temps, des mesures au motif d'atteinte à l'ordre public. Mais alors à quoi sert le fichier S, monsieur le ministre d'État ?
...titude de la majorité et du Gouvernement sur cette question. Nous ne sommes pas ici dans un théâtre d'ombres, nous devons être à l'écoute de nos compatriotes. Et que demandent les Français, par-delà les clivages entre la majorité et l'opposition ? Ils demandent à être protégés des individus radicalisés qui prêchent la haine, le terrorisme, la lutte contre la France. Vous savez parfaitement que le fichier S et le fichier FSPRT, et cela ne date pas du début de ce quinquennat, sont toujours au coeur de l'actualité quand a lieu un attentat, et puis qu'après, on passe à autre chose, à une autre séquence. Je vous demande solennellement de vous raviser sur cette question car ce que nous, le groupe Les Républicains, soutenons ici, est tout à fait conforme à ce qu'attendent nos compatriotes, en l'occurren...
S'agissant du fichier S, quand je vous écoute, je ne peux m'empêcher de me souvenir que sous Sarkozy, on a supprimé 13 000 postes de policiers et de gendarmes.
Pour que nous n'en restions pas ce matin à Le fichier S pour les Nuls, je veux préciser un point technique : le FSPRT et le fichier S sont deux fichiers totalement distincts. Le fichier S est une sous-catégorie du fichier des personnes recherchées, qui en comporte d'autres telles que le fichier V pour les évadés, le fichier M pour les mineurs en fugue, le fichier IT pour les personnes interdites de territoire...
Pourquoi voyez-vous à chaque fois seulement le verre à moitié vide ? Quand quelqu'un va commettre un attentat ou en a déjà commis un et qu'il est inscrit au fichier S, on doit se féliciter qu'il s'y trouve parce que cela veut dire qu'on avait fait la moitié du travail. La difficulté est bien de détecter le moment du passage à l'acte.
Les États-majors de la sécurité – EMS – des préfectures ont accès au fichier S, de même que le Centre national de prévention de la radicalisation. Laissons la main aux administrations pour faire leur travail.
Merci, monsieur le ministre d'État, d'avoir enfin pris la parole. Merci aussi pour cette petite leçon sur les différents fichiers et la manière dont ils fonctionnent, mais accordez-nous le crédit d'avoir un peu travaillé le sujet et donc de connaître la nature et le fonctionnement de ces fichiers.
Il reste, monsieur le ministre d'État, que vous avez raté un épisode. Dans les amendements dont nous discutons, il ne s'agit pas de ces différents fichiers, mais de délinquants qui ont été condamnés, voire de multirécidivistes, et du fait que nous les conservions ou non sur notre sol.
… qui concernaient un certain nombre de fichiers. Peut-être vous a-t-il échappé que ce que nous demandons, ce n'est pas l'expulsion automatique des personnes qui figurent dedans : c'est un examen au cas par cas, et, s'agissant des plus dangereux d'entre eux, ceux pour lesquels nos services sont fondés à soupçonner qu'ils peuvent devenir dans un futur proche dangereux pour nos concitoyens, que la France ait la possibilité de procéder à leur exp...
Je voudrais dire des choses simples. Monsieur le ministre d'État, vous venez de rappeler opportunément ce qu'étaient les fichés S et quelle était la nature de ce fichier. Pour ma part, j'aurais souhaité que vous alliez plus loin, et que vous rappeliez qu'après les terribles événements qui nous ont frappés ces dernières années, nous avions souligné – et nous l'avons longtemps fait ensemble, même si ce n'est plus forcément le cas – que nous avions la volonté de répondre au terrorisme tout en maintenant une vision et des principes qui nous ont toujours guidés et qui...