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On l'a dit plusieurs fois au cours de ces longues journées de débat, plus de 3 000 migrants sont morts l'année dernière en tentant de passer en Europe via l'une des trois principales routes de la Méditerranée. Rappelons que ces immigrés clandestins entrent illégalement sur notre territoire et contournent nos règles humanistes, comme le droit d'asile, mais qu'ils sont aussi la proie de passeurs qui sont de véritables trafiquants d'êtres humains. Les récits de ces traversées de la mort ...
Monsieur le ministre d'État, vous venez de déclarer que la question n'est pas d'être un député libre, mais un député qui agit. Moi, je vous demande maintenant d'être un ministre qui agit, par exemple à Calais. Depuis le début de l'année 2018, nous avons pu recenser, d'après les chiffres qui ont été communiqués par le préfet dans La Voix du Nord : onze barrages sur les routes, érigés par les migrants afin de bloquer les camions et de monter dedans au péril de leur propre vie et de celle des transporteurs routiers ; vingt et un policiers et gendarmes blessés ; près de trois cents mains courantes déposées par des habitants de Calais auprès du commissariat ou de la police municipale, à la suite d'exactions commises par des migrants. Vous nous appelez à l'action, mais nous, nous vous demandons a...
Je veux bien que nous ayons une politique de lutte contre le trafic des êtres humains, qui est parfaitement abject. Je veux bien que nous ayons une politique pour le développement des pays dont proviennent les migrants, afin d'aider chacun à se sentir bien dans son pays. Je suis par exemple favorable au passeport talent, à condition que les démarches en soient facilitées car, pour avoir eu à en gérer un récemment, je peux vous assurer que c'est un vrai casse-tête. Je veux bien que l'on cherche à bloquer les familles qui envoient de force leurs jeunes chercher la fortune pour permettre à la famille restée au pa...
...observer qui s'y trouve, ou à Marseille, en intimidant la population dans une rue. Monsieur le ministre d'État, il faut que vous interveniez avant que cela ne dégénère. Ces militants sont allés en mer Méditerranée, où ils ont été ridicules : c'est un bateau de SOS Méditerranée qui les a ramenés à terre, incapables qu'ils étaient de faire ce qu'ils avaient projeté, c'est-à-dire s'en prendre à des migrants. Aujourd'hui, ils sont dans la montagne. Il faut les arrêter avant qu'ils n'aient le temps de réaliser ce qu'ils comptent faire, c'est-à-dire mettre à mal un migrant. Il faut que vous en finissiez avec ces groupes, car ils visent à mettre à mal bien des personnes présentes dans cet hémicycle. Je vous adjure de le comprendre, monsieur le ministre d'État. Ce n'est pas exagérer, ni leur faire de ...
Nous voulons passer par d'autres méthodes que cette remise en cause des libertés fondamentales. Ce n'est pas parce qu'il s'agit de personnes migrantes qu'il faut accepter des procédures qui garantiraient moins les droits fondamentaux, lesquels sont universels. Par ailleurs, je tiens à rassurer Julien Aubert. Notre référence à Éric Ciotti n'a rien à voir avec une injure : il s'agissait simplement d'identifier l'origine d'un propos. Les Républicains ont leur propre cohérence, contre laquelle nous argumentons, mais que nous respectons. Nous n'a...
Cet amendement appelle l'attention de la représentation nationale sur ce qui se passe dans certains territoires de la République, en particulier dans le mien, le Calaisis, où des crimes et des délits sont fréquemment commis par des migrants clandestins. Vous connaissez la situation : autoroutes bloquées, camions éventrés, marchandises souillées, dégradations… Près de 300 mains courantes et plusieurs plaintes ont été déposées depuis l'élection d'Emmanuel Macron. Le cycle récurrent est le suivant : des migrants sont interceptés dans des camions, sur les autoroutes ou dans les entreprises, puis remis à l'entrée du port ou du tunnel so...
Je suis désolé, monsieur le ministre d'État, mais je ne comprends pas votre réponse et je pense que les habitants de Mayotte, de Calais et du Calaisis non plus. On a besoin d'identifier les migrants clandestins qui commettent des exactions sur le territoire de la République française. Le seul moyen dont nous disposons aujourd'hui, c'est de prendre leur photo et leurs empreintes ; et vous le refusez. Concrètement, vous dites qu'ils peuvent continuer, en toute impunité – car c'est ce qui se passe aujourd'hui – , de dégrader les biens d'autrui, de s'introduire dans des camions ou dans des entr...
Monsieur le président, si cela vous convient, je défendrai en même temps l'amendement no 524. Je voudrais revenir sur une situation vécue dans nos territoires transmanches : régulièrement, certains migrants sont interpellés parce qu'ils essaient de passer en Angleterre, et lorsque nos forces de l'ordre les interpellent, elles font face à la difficulté de les identifier car, comme je l'ai déjà mentionné hier, ces personnes déclarent des identités multiples – jusqu'à huit ou dix sur une semaine. Cela exaspère nos forces de l'ordre qui se demandent à quoi elles servent. Le texte proposé indique qu'il ...
Nous voterons contre l'article 19, principalement parce qu'en réalité il crée un sous-droit pour les migrants. Nous avons proposé des amendements de repli, notamment sur la question de la disponibilité des officiers ou des agents de police judiciaire, de façon à ce qu'ils puissent malgré tout contrôler ce qui est fait par des gens qui ne sont pas habilités. Nous avons expliqué que l'allongement de seize à vingt-quatre heures de la durée de la retenue devenait un problème à partir du moment où on privai...