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Monsieur le ministre, ma question est simple : quelle sera la position portée par la France, dans les jours et semaines à venir, au sein de cette Union européenne dont nous célébrions l'acte fondateur, la semaine passée, pour faire cesser les violences et confirmer le respect de nos positions ?
...t la solution à deux États souverains. Elle sera également nuisible à terme pour le peuple israélien, tant une telle politique d'oppression ne peut que modifier la nature de l'État démocratique qui la pratique. Dans cette situation, la France doit être du côté de l'espoir. Elle doit rester le pays qui garde le cap de la paix. À cette fin, elle ne peut paraître épouser les actes et les thèses des violents et des faucons. Elle ne peut non plus paraître en admettre, même de façon critique, la philosophie. Il faut une parole et des actes aussi forts que les leurs pour faire entendre le camp de la paix ! Non, notre ministre des affaires étrangères ne peut, dans un communiqué, se contenter d'appeler « les autorités israéliennes à faire preuve [… ] de retenue dans l'usage de la force » et « les act...
Monsieur le ministre de l'Europe et des affaires étrangères, vous avez appelé hier à « éviter un nouvel embrasement » après les scènes d'une violence inouïe auxquelles nous avons assisté à la frontière entre le territoire palestinien de Gaza et l'État d'Israël alors qu'était inaugurée la nouvelle ambassade des États-Unis à Jérusalem. De son côté, le président Mahmoud Abbas a parlé de « massacre ». Force est de constater qu'il n'y a pas d'autre mot pour qualifier ce qui s'apparente à un usage pour le moins disproportionné de la force de la ...