Interventions sur "coopérative"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

L'amendement conditionne, pour les coopératives agricoles, l'exonération de la contractualisation rénovée au respect des clauses essentielles de la contractualisation, ce qui était l'objectif affiché de la feuille de route des ateliers 5, 6 et 7 des États généraux de l'alimentation. Il préconise de maintenir l'exonération actuelle en reconnaissant la spécificité de la contractualisation coopérative. En revanche, il maintient à l'identique la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

Il est important que les nouvelles exigences introduites par la loi s'appliquent en miroir aux coopératives comme elles s'appliquent aux organisations de producteurs. C'est le cas aujourd'hui pour les équivalences applicables à la contractualisation obligatoire. Notons qu'il n'est pas prévu que l'associé coopérateur propose lui-même le contrat, cette disposition ne constituant pas à proprement parler une clause de contrat – et c'est un ancien président de coopérative qui vous parle. Avis défavorable....

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Menuel :

Quand la betterave à sucre s'est développée dans les années 1950 et 1960, les agriculteurs ont choisi, pour mettre en commun des moyens servant à la transformer, la société d'intérêt collectif agricole. Il convient de traiter ces SICA, qui ont le statut de société coopérative selon l'article L. 531-1 du code rural et de la pêche maritime, comme les coopératives agricoles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

Mêmes causes, mêmes effets… Pour le secteur du sucre, il convient de traiter les SICA comme les coopératives agricoles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Bazin-Malgras :

Ma proposition rejoint celle de mes collègues : il convient de traiter les SICA comme les coopératives agricoles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

L'équivalence de traitement entre SICA et coopérative ne se justifie que si la SICA a mis en place un transfert de propriété des produits de ses adhérents et qu'elle soit reconnue comme une OP, ce qui n'est pas forcément le cas. Dans cette configuration, cependant, l'exemption est déjà prévue par le projet de loi. Ces deux conditions sont en effet nécessaires au rapprochement qui est fait avec le contrat d'accord coopératif. De plus, il n'est pas ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...el nous proposerions une discrimination positive en faveur de la filière sucre. À l'alinéa 47 de l'article, on constate que cette filière fait l'objet d'une discrimination, puisqu'on l'exclut de la contractualisation. La vérité est que cette filière est en grand danger. Je saisis donc cette occasion pour ouvrir ce débat. À la fin des quotas betteraviers, à l'automne 2017, on a permis à certaines coopératives de garantir un montant de prix à l'achat de la tonne de betteraves à sucre. Or la fin des quotas betteraviers a libéré le marché. Il y a désormais surproduction au niveau mondial. D'où une dégringolade du cours de la betterave à sucre, ce qui met en danger la filière à moyen terme. Certains ont garanti les prix pour deux années, mais ce n'est pas le cas pour tous les opérateurs. J'ai découvert ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...ucre, qui se sont montrés particulièrement actifs dans leurs contacts avec les députés. J'ai même interrogé la Commission européenne à son sujet. Nous y reviendrons sans doute, en évoquant la dérogation à l'organisation commune de marché, négociée par la filière sucre, mais cette dérogation ne s'appliquant que depuis un an, il me semble prématuré d'évaluer ses conséquences. Des représentants des coopératives sucrières, comme Tereos, m'ont affirmé qu'ils ne souhaitaient pas forcément rentrer dans le cadre du projet de loi, et préféraient conserver leur exception. Peu importe, d'ailleurs. Le fond du débat est que leur statut juridique n'étant pas le même, il n'est pas pertinent d'assimiler à des coopératives des SICA au sein desquelles il n'y a pas de transfert de propriété, ce qui est fréquent.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille :

Il s'agirait presque d'un amendement rédactionnel, s'il ne portait sur un enjeu important : la spécificité du lien entre un associé coopérateur et sa coopérative. En effet, un associé coopérateur est à la fois fournisseur, client et actionnaire de la coopérative. Le terme de rémunération employé dans le projet de loi est impropre, puisqu'un associé coopérateur n'est pas rémunéré uniquement lorsqu'on calcule le prix de son apport. D'ailleurs, il ne vend pas sa production à l'entreprise coopérative dont il est actionnaire, mais il la livre ou l'apporte, pu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Yves Bony :

Cet amendement a pour objet d'assurer la cohérence du dispositif en coopérative et d'y imposer mêmes obligations que les autres opérateurs économiques soumis à la contractualisation. Il est proposé que le contrat d'apport fasse référence aux indicateurs mentionnés dans le pacte coopératif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSylvia Pinel :

C'est un amendement de cohérence rédactionnelle. Le II de l'article L. 631-24-3 du code rural et de la pêche maritime prévoit, en son alinéa 2, que les coopératives, comme les organisations de producteurs, révèlent les indicateurs auxquels elles se réfèrent pour déterminer le prix des apports auprès de leurs coopérateurs. L'amendement vise donc à ce que le contrat d'apport fasse référence aux indicateurs mentionnés dans le pacte coopératif, afin d'assurer la cohérence du dispositif en coopérative et d'appliquer les mêmes obligations que pour les autres opér...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaOlivier Gaillard :

Comme l'a dit notre collègue Descrozaille, la notion de rémunération, en coopérative, est plus large que celle de prix. Cet amendement a donc pour objet d'apporter une précision rédactionnelle, en renvoyant au II de l'article L. 631-24 du code rural et de la pêche maritime.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

J'entends vos arguments, mais ceux-ci se heurtent à un problème de taille : les articles L. 631-24 et L. 631-24-2 ne concernent que les organisations de producteurs sans transfert de propriété, et absolument pas les coopératives. Ces amendements me semblent donc hors de propos. Défavorable.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrédéric Descrozaille :

...mprends pas pourquoi vous ne proposez pas d'écrire autrement cet article. Je ne connais pas le code rural par coeur, mais quand bien même cet article porterait sur les organisations de producteurs sans transfert de propriété, il précise la façon dont doivent être établis, en cascade, les indicateurs sur lesquels se fonde le prix. Nous ne cessons de dire qu'il faut responsabiliser les acteurs. Les coopératives sont la forme la plus aboutie d'organisation de producteurs que nous pouvons souhaiter. Pourquoi ne les laissons-nous pas définir elles-mêmes le contrat qui est librement consenti par les associés qui s'y engagent ? Pourquoi ne reconnaissons-nous pas qu'elles doivent établir un minimum de clarté sur ce qui rémunère l'apport – la rémunération du producteur étant, en l'occurrence, impropre. Il y a...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Menuel :

...es dispositions relatives aux contrats de vente de produits agricoles, au motif que seul le droit communautaire s'appliquerait, n'est pas conforme à la jurisprudence de la Cour de justice de l'Union européenne. Rien ne justifie cette exclusion, qu'il convient donc de supprimer. Par ailleurs, dans le secteur du sucre, il convient aussi de traiter les sociétés d'intérêt collectif agricole comme les coopératives agricoles.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaValérie Beauvais :

Monsieur le ministre, lors de l'examen du texte en commission, vous m'aviez dit que cet amendement avait été bien défendu, tout en lui donnant un avis défavorable. Dans le secteur du sucre, les sociétés d'intérêt collectif agricole disposent d'un statut de société coopérative et ne sont pas assujetties aux mêmes règles que les coopératives agricoles, comme Gérard Menuel vient de le rappeler à l'instant. Il convient de faire en sorte que cela ne soit plus le cas et de prévoir que les SICA soient traitées de la même manière que les coopératives agricoles. Je compte sur vous, monsieur le ministre.