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...Avec Mme la rapporteure du rapport d'information de la délégation aux droits des femmes – DDF – , nous pouvons collectivement saluer l'inscription dans ce texte de l'exigence de parité, de la façon la plus nette et la plus claire possible. C'est un progrès décisif, et je tiens à souligner la qualité des travaux menés avec la DDF, qui ont permis d'aboutir à ce texte. Le deuxième point concerne le pluralisme. En commission, le groupe de la Nouvelle Gauche et celui de La France insoumise ont souligné que le principe de pluralisme était certes reconnu par le règlement intérieur de l'assemblée, mais ils ont proposé de le consacrer dans le texte de loi. Même si la rédaction des amendements proposés n'était pas compatible avec le règlement intérieur, nous avons collectivement choisi une formulation assez ...
...te proposition de loi est de fixer les règles relatives aux nominations des députés et des sénateurs dans les organismes extraparlementaires. Nous sommes très satisfaits de constater qu'un mécanisme ait pu être trouvé afin de garantir la parité. En outre, nous soutiendrons l'amendement élaboré conjointement par le groupe La France insoumise et le rapporteur visant à garantir la prise en compte du pluralisme politique à l'Assemblée nationale et au Sénat. La proposition de loi procède par ailleurs à un important travail de simplification que nous tenions à souligner. La loi organique pour la confiance dans la vie politique prévoyant explicitement que la nomination d'un parlementaire au sein d'un organisme extraparlementaire doit se fonder exclusivement sur une disposition de nature législative, il ét...
...ismes, soit par une loi – pour 112 d'entre eux – , soit par un acte de nature réglementaire – pour les 81 restants. C'est donc à plus de 660 nominations qu'il faut procéder à chaque nouvelle législature au Sénat et à plus de 700 à l'Assemblée nationale. En outre, les règles applicables aux nominations sont disparates, les modalités de désignation comme les objectifs de respect de la parité et du pluralisme variant selon les organismes ; il est donc important de les fixer par une loi. Ce texte nous met en conformité avec l'article 13 de la loi organique pour la confiance dans la vie politique qui doit permettre de garantir la présence des parlementaires dans les organismes extraparlementaires lorsque celle-ci se justifie : il propose ainsi de légaliser 31 organismes à fondement jusqu'ici réglementai...
...e en tant que parlementaires dans les organismes extraparlementaires – qui sont près de 200. Il est en effet nécessaire que nous nous interrogions sur notre façon d'administrer les dossiers du pays, que nous engagions une réflexion lucide sur notre fonction de parlementaires. Vous avez, monsieur le secrétaire d'État, évoqué des principes, comme la simplification, l'harmonisation, la parité et le pluralisme. J'aborde tout de suite ce dernier point, car il fait débat. Vous avez, monsieur le rapporteur, monsieur le secrétaire d'État, réellement cherché le consensus en intégrant un certain nombre de remarques qui avaient été formulées par d'autres groupes, à commencer par le groupe Nouvelle Gauche, sur la nécessité de prendre en compte les différentes sensibilités existant au sein de cette Assemblée n...
...le de la société. En l'état, cette proposition de loi ne va donc pas assez loin et ne permet pas de renforcer les pouvoirs de contrôle du Parlement et de l'opposition. Tout porte à croire que les groupes La République en marche et Les Républicains proposent en réalité cette loi pour contrôler les nominations de parlementaires dans les organismes extraparlementaires, sans prendre en compte ni le pluralisme politique ni les conflits d'intérêts. Cette proposition de loi traduit à notre sens une volonté farouche d'effacer – ou en tout cas de marginaliser – toute opposition comme toute contestation au sein de cet hémicycle, tout en se réservant – avec les députés Les Républicains – les postes stratégiques au sein des organismes les plus prestigieux. Nous craignons évidemment que, pour ce qui est du n...
.... Je partage l'avis de Clémentine Autain : il faudra veiller à ce que l'on ne désigne pas des femmes que dans des organismes de second rang ou d'un intérêt moindre. Il reste que, cette fois-ci, le principe de la désignation paritaire est inscrit dans la loi. Je veux aussi saluer – c'est une préoccupation qui aurait pu nous bloquer lors du vote du texte – la volonté de prendre en considération le pluralisme politique dans le mode de désignation. Nous veillerons là aussi à ce que les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat ne réservent pas à l'opposition des postes marginaux, secondaires ou de moindre intérêt. S'agissant de l'équilibre politique et du respect par le « nouveau monde » du pluralisme politique, nous serons très vigilants. Enfin, à la veille du début de l'examen du projet de loi...
...t grâce à la proposition de Mme la rapporteure de la délégation aux droits des femmes, que nous soutenions, de légaliser la parité dans un certain nombre de responsabilités politiques, professionnelles et sociales. Nous espérons que d'autres améliorations seront votées dans quelques instants : je pense notamment à l'un de nos amendements, lui aussi source d'un large consensus, tendant à élever le pluralisme, déjà inscrit dans le règlement de notre assemblée, au rang législatif. Nous suivrons enfin les propositions du Gouvernement et du rapporteur s'agissant du statut de plusieurs organismes dont le sort est lié à des procédures législatives en cours. Ces observations étant faites, nous veillerons à préserver la logique de cohérence et de simplicité de la proposition de loi. Aussi nous opposerons-no...
...'important travail de simplification menés par le président de notre assemblée et celui du Sénat. Mais permettez-moi, maintenant, de formuler des remarques moins consensuelles. Si le respect de la parité dans les nominations me semble une bonne chose – je ne suis pas persuadée que les intérêts du peuple français en seront mieux pris en compte, mais passons – , il en va différemment du respect du pluralisme dont on nous parle dans l'exposé des motifs. Ces nominations, à quelques exceptions près, sont le fait du président de notre assemblée et de celui du Sénat. Quelques autres dépendent de nos commissions permanentes ou de l'Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques, précise le texte. Y a-t-il là de quoi garantir « le respect du pluralisme » ? Sans offenser personne, permettez-...
... l'Assemblée nationale. Nous pourrions d'ailleurs nous interroger sur les droits et devoirs de ces organismes, un sujet que j'ai abordé avec le secrétaire général du Gouvernement. Accueillir des parlementaires dans un organisme peut créer aussi des devoirs, notamment en matière de reporting. C'est probablement une deuxième réflexion dont nous devrons prendre l'initiative. Ensuite, s'agissant du pluralisme, même en l'absence de David Habib, je voudrais souligner l'importance symbolique du fait que deux groupes d'opposition aient proposé d'intégrer cette notion dans le texte. Après des échanges très positifs avec le groupe majoritaire, je me réjouis que nous ayons pu, de façon consensuelle, définir une position sur ces éléments. Avoir plusieurs cosignataires est un symbole fort pour cette propositi...
Défavorable. Tel qu'il est rédigé, l'amendement ne garantit ni la pluralité, ni le pluralisme. Comment choisirait-on celles des nominations qui relèvent du tirage au sort ? Cela ne correspond pas à la démarche de la proposition de loi.
Il y a une contradiction totale entre le fait de vouloir s'en remettre au tirage au sort, c'est-à-dire à l'aléa, et le désir d'équité, de parité et de pluralisme.
...Nouvelle Gauche et La France insoumise qui, en commission, ont permis de nouer le dialogue. Notre amendement no 1 nous semble assez consensuel et, qui plus est, cohérent avec les exigences de notre règlement, de sorte qu'il ne pose pas de problème juridique. Nous espérons donc obtenir un large consensus sur cet amendement, sous la forme duquel nous proposons d'inscrire dans le texte l'exigence de pluralisme – c'est un message fort.
Nous serions heureux d'obtenir un consensus sur cet amendement qui se donne pour objectif de hisser au niveau législatif, après le principe de parité, celui de pluralisme.
Le consensus sur le pluralisme tel que le définit l'amendement du rapporteur est une bonne chose, et cet aspect va nous conduire, je l'ai dit, à revoir nos réserves sur le texte. Mais il ne doit pas nous faire oublier que, dans le cadre de la réforme institutionnelle, vous envisagez d'accaparer tous les pouvoirs, de transformer les circonscriptions en « circonscriptions XXL », en mastodontes déconnectés des territoires, et, a...
Avis défavorable, pour des raisons techniques – il y a 700 nominations et, à moins de le faire de façon formelle, on n'aurait pas le temps de débattre sur chacune de ces nominations – , mais surtout parce que le président de l'Assemblée nationale est garant du pluralisme, quand le fait majoritaire pourrait très bien faire que la majorité décide, par exemple, que les nominations viennent de ses seuls rangs. Confier les désignations au président de l'Assemblée nationale est une garantie supplémentaire que n'aurait pas le fait de s'en remettre au fait majoritaire pour chaque nomination.
Je n'estime pas que je suis soumis à nos collègues des groupes La France insoumise ou Nouvelle Gauche parce que j'ai émis un avis favorable à leurs amendements relatifs au pluralisme des nominations. Ma conception du débat ne m'amène pas à considérer qu'accepter un amendement est un acte de soumission. Il me semble au contraire qu'accepter des amendements honore le débat démocratique. Je réaffirme donc mon avis favorable à l'amendement du Gouvernement.