Interventions sur "majorité"

23 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Pourquoi cet échec ? Tout simplement parce que la majorité a refusé de s'attaquer aux vrais problèmes, aux vrais enjeux, à ce qui détruit aujourd'hui le lien entre la politique et le citoyen : l'argent, l'argent qui corrompt. En faisant le bilan de cette loi, force est de constater qu'elle ne contient rien contre les conflits d'intérêts, rien contre le pantouflage, rien qui s'attaque réellement aux corrupteurs.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

...de constituant. C'est en convoquant une Assemblée constituante que nous aurions permis au peuple de se refonder lui-même en refondant les institutions de notre République ; c'est ainsi que nous aurions pu restaurer la confiance. Vous avez fait le choix inverse. Aujourd'hui, il n'y a pas plus de confiance qu'avant, voire moins depuis l'exposition des turpitudes de quelques-uns, préjudiciables à la majorité. La première victime de cette loi, c'est l'intérêt général, c'est la chose publique, c'est la République elle-même !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaElsa Faucillon :

Au bout de tous ces débats, on se dit que soit la majorité n'a pas saisi, pendant la campagne et pendant les années précédentes, l'ampleur de la crise politique et démocratique en cours, soit elle n'a pas véritablement envie de s'y attaquer. Je crois qu'il y a un peu des deux : quand on décide de faire ce type de loi sans vraiment s'attaquer aux puissances de l'argent – cet argent roi qui détermine aujourd'hui l'avenir de nos concitoyens – on ne peut pas...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza :

L'Assemblée et la majorité ont bel et bien accompli leur mission. Le texte a subi des évolutions depuis la version initiale du Gouvernement ; c'est bien la preuve que nous avons fait notre travail d'amendement en bonne intelligence avec Mme la garde des sceaux, Mme la rapporteure et l'ensemble des parlementaires. En dépit de tous ces reproches, que retiendront les Français dans quelques mois ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza :

Voilà une politique moderne, la politique pour laquelle nous avons été élus. C'est celle qui crée une banque de la démocratie pour permettre à tous de s'engager dans la vie politique ; celle qui assure la transparence dans le fonctionnement de nos assemblées, pour mettre fin à la suspicion qui pèse injustement sur la majorité des élus ; celle qui n'a pas peur de s'attaquer à ce qui avait résisté à toutes les majorités précédentes.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaula Forteza :

Ce que cette fin de session a d'extraordinaire, outre son calendrier, c'est qu'une majorité tient enfin ses promesses.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Madame la garde des sceaux, madame la rapporteure, ce rétablissement de la confiance, nous le voulons autant que vous. Ce souci d'éthique qui passe par l'exigence personnelle et collective, nous le partageons. Ce texte suffira-t-il à rétablir la confiance ? Je voudrais, nous voudrions le croire, mais nous avons le plus grand doute, tant l'antiparlementarisme a inspiré les prises de parole de la majorité.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Demain, ce sont des députés de votre majorité qui feront la cour à tel ou tel ministre et obtiendront des aides sans que nul ne le sache et n'y trouve à redire. Est-ce plus transparent ? Est-ce plus équitable ? À l'évidence, non.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarc Fesneau :

...ons déjà adopté, contiennent des dispositions concrètes, des dispositions pratiques relatives aux conflits d'intérêts, aux emplois familiaux, à la probité des élus, au financement de la vie politique, à la suppression de la réserve parlementaire. J'aimerais souligner que, hors cette dernière affaire, se sont trouvés sur de nombreux bancs, à l'Assemblée comme au Sénat, des points d'accord entre la majorité et l'opposition. Cela témoigne de la volonté que nous avons eue de construire ensemble et d'aller au fond des dossiers et des sujets qui nous étaient soumis pour réinstaurer une part de confiance. Vous me permettrez à ce stade de saluer le travail de notre rapporteure et de l'ensemble des députés de la commission des lois, de la majorité comme de l'opposition. Nous avons ainsi pu aller au fond d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Monsieur le président, madame la garde des sceaux, mes chers collègues, fidèles à notre positionnement, qui est de convaincre et d'être une opposition ferme et résolue, mais également de proposer des alternatives, nous sommes entrés dans ce débat avec de nombreux amendements et une grande volonté de convaincre. À son terme, il apparaît que la majorité n'a pas souhaité se laisser convaincre, nous le regrettons. Pire, cette loi n'a accouché que d'une souris – le MODEM le reconnaît lui-même. Nous ne nous en satisfaisons pas, surtout lorsque nous découvrons que le rôle du député du XXIe siècle sera finalement discuté non pas dans l'enceinte de l'Assemblée mais dans des commissions de travail, donc sans une large discussion. C'est un peu le probl...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSébastien Jumel :

L'entêtement à ne pas remettre en cause le verrou de Bercy, que la Cour des comptes comme l'ensemble des groupes de l'opposition considèrent comme une anomalie inacceptable et inefficace, ne nous a pas encore convaincus. Dans le même esprit, le refus de la majorité de s'en prendre à la connivence avec le monde de la finance, à travers les amendements concrets que nous avons présentés, notamment sur le pantouflage ou la capacité à contrôler les désordres liés à la finance, est incompréhensible. Et puis, outre le texte, comme souvent, il y a le contexte. Celui-ci n'est pas non plus de nature à rétablir une relation de confiance entre nos concitoyens et le po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

J'en arrive à mon explication de vote. Le texte pose deux problèmes. D'abord, il souffre d'une impréparation manifeste de la part du Gouvernement et de la majorité, encore perceptible ce matin, puisque la promesse électorale d'un casier judiciaire vierge, annoncée partout, a été retirée du texte, puis réintroduite à la dernière minute.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaIsabelle Florennes :

... aux prochaines élections sénatoriales. Élus de la nation, nous ne pouvons ni détourner le regard ni prétendre ne pas entendre l'appel de nos concitoyens à renouveler les pratiques des hommes et des femmes qui dirigent les institutions politiques. Pour une poignée de responsables politiques qui ont grossièrement manqué à leur devoir d'exemplarité, nous, les autres, qui constituons une très large majorité et n'avons rien à nous reprocher, avons été condamnés par l'opinion publique. En somme, ce sont nos pratiques et celles de bien d'autres qui sont désapprouvées, voire rejetées. C'est regrettable, je vous le concède, mes chers collègues, mais c'est ainsi. Ce texte sera porteur de garanties de bonnes pratiques que nos concitoyens attendent. Celles-ci nous permettront, je l'espère, de regagner leur...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

… qui, dans leur immense majorité, exercent leurs fonctions avec une très grande probité et font à titre personnel des choix éthiques courageux

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

...prit d'éthique dans l'exercice de notre mandat. Le véritable courage aurait consisté à explorer ce qui n'était pas hors champ : les zones grises de la puissance privée et de la puissance publique, notre rapport à l'argent, à son influence, aux privilèges que nous-mêmes détenons. J'ai eu l'immense regret d'observer, sur ce terrain, moins d'enthousiasme et de capacité d'écoute dans les rangs de la majorité. Il est vrai que nous avons une dernière chance d'y revenir tout à l'heure dans le cadre de la loi organique.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Potier :

Outre l'humilité et la prudence, nous avions un rendez-vous à propos du statut de l'élu et de la réforme des déséquilibres entre la puissance publique et la puissance privée. J'espère qu'avec cette majorité, au cours de cette législature, nous aurons d'autres occasions de dialoguer et de rechercher d'authentiques équilibres.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

De la discussion jaillit la lumière, comme vous le savez. Cette loi manquera quand même son objectif. On voit qu'aujourd'hui la confiance dans l'action du Gouvernement et du Président de la République est en berne, à en croire les derniers sondages d'opinion, qui visiblement ne vous sont pas favorables. J'avais proposé à la commission de vous permettre, à vous, députés de la majorité présidentielle, de prendre vos responsabilités, notamment sur la question de la réserve parlementaire en votant une résolution demandant au Gouvernement de ne plus ouvrir de crédits à ce titre dans la loi de finances pour 2018. Vous serez évidemment attendu au tournant quant à l'usage que vous ferez des crédits qui ne seront plus utilisés au titre de la réserve parlementaire. On l'a vu, le débat...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaUgo Bernalicis :

...le d'empêcher la démocratie. Mais nous sommes restés en retrait, au bord du gué, n'osant pas aller plus loin. C'est assez dramatique. La promesse de futures missions d'information a suscité de nombreux espoirs dans cet hémicycle, même si elles nous semblent, à nous, autant de manoeuvres dilatoires. J'espère que ces missions iront à leur terme et que vous ne vous verrez pas, chers collègues de la majorité, opposer des arguments dilatoires consistant à dire que ce n'est pas prévu ou que ce n'est pas à l'ordre du jour. Je vous le dis à nouveau : osons ce genre de politique, c'est le moment !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

Monsieur le président, madame la garde des sceaux, madame la rapporteure, mes chers collègues, en moins d'un mois, au travers de deux textes, c'est un engagement formel pris par nous tous, membres de la majorité présidentielle, qui est en passe d'être tenu. Les deux projets de loi que nous avons eu à examiner ces trois dernières semaines avaient été adoptés par le conseil des ministres avant même les élections législatives. Nous avons fait campagne sur ce thème et pris l'engagement que, sans délai, nous le mettrions en oeuvre : la promesse est en passe d'être tenue.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...ssociations ne survivront pas, mais enfin, chacun et chacune d'entre nous sait bien que quelques associations seulement pouvaient bénéficier de ces 130 000 euros de crédits alors que des milliers d'autres n'en percevaient pas ! Prétendre que la réserve parlementaire était un outil pour la vie associative et l'aménagement du territoire n'est pas, à ce stade, un argument crédible. D'ailleurs, notre majorité a pris les dispositions qu'il fallait pour que nous puissions mener jusqu'au bout notre projet. J'ai entendu ceux qui se sont exprimés avant moi et qui, au fond, ont plus déploré ce que ce texte ne contient pas que ce qu'il contient