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Vous avez beau jeu de critiquer, hors des murs de l'Assemblée, les privilèges attachés au statut de parlementaire, alors que vous les défendez aussi allègrement dans son enceinte. Oui, notre pratique vise à faire évoluer les pratiques politiques.
Monsieur le président, je pense à nos concitoyens qui vous entendaient, ce matin encore, annoncer sur les chaînes de télévision que la procédure parlementaire allait être simplifiée pour devenir plus lisible, et qui nous voient pratiquer cet exercice. Fin de la parenthèse.
Le désaveu généralisé de certaines pratiques de dirigeants politiques, autrefois considérées comme acceptables, s'est clairement manifesté dans le choix des Français lors des dernières élections présidentielle et législatives. Ce mouvement électoral se prolongera, je le souhaite, aux prochaines élections sénatoriales. Élus de la nation, nous ne pouvons ni détourner le regard ni prétendre ne pas entendre l'appel de nos concitoyens à renouv...
...e commune de reconquête de la confiance de nos concitoyens. Après la loi Sapin 2, autre élément, notre légitimité et celle de nos institutions politiques s'en trouvera restaurée et renforcée parce que nous serons allés au bout de la mise en oeuvre du premier volet d'un engagement essentiel de la campagne du Président. Cela a été dit, je pense qu'il faudra encore s'interroger sur la façon dont on pratique nos mandats et, d'une certaine façon, sur le statut de l'élu. Charles de Gaulle a dit que « pour devenir le maître, le politicien pose comme le serviteur ». Mes chers collègues, une fois n'est pas coutume, ne donnons pas raison au Général et montrons que nous ne sommes pas des élus politiciens, mais bel et bien des serviteurs de la nation et de l'État en adoptant ce projet de loi organique ! C'es...
...le débat sur la philosophie du non-cumul ne soit pas allé assez loin, car nous considérons qu'il faut aller jusqu'au bout de cette logique, pour aboutir au non-cumul du mandat de parlementaire avec toute activité professionnelle rémunérée. Enfin, vous avez laissé de côté la question du Parlement du futur, alors que la suppression de la réserve parlementaire aurait pu ouvrir la voie à de nouvelles pratiques démocratiques, comme celles qu'un certain nombre de collectivités territoriales expérimentent déjà, avec les budgets participatifs gérés par des jurys citoyens de façon transparente et démocratique. Ces débats reprendront à l'occasion de l'examen du projet de révision constitutionnelle, et nous réitérerons nos propositions. En attendant, nous approuverons ce projet de loi organique, qui comport...