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À l'issue de nos débats, je souhaite rappeler que le texte que nous nous apprêtons à voter est d'abord et avant tout le respect de la parole donnée : la parole donnée aux citoyens, la parole donnée lors des élections. Respecter la parole donnée, c'est poser un premier acte de rétablissement de la confiance avec les citoyens.
...e sont déroulées cette année ! Le renouvellement de notre travail parlementaire, que le président de Rugy a amorcé et annoncé, en est un autre ; il nécessitera également l'implication de tous, pour que nos procédures et notre façon de travailler redonnent des couleurs au travail que nous effectuons. Comptent également les réformes institutionnelles évoquées par le Président de la République et le Premier ministre. Enfin, car c'est peut-être le fondement même de la crise de confiance que nous connaissons, il faudra que nous retrouvions les voies pour répondre aux attentes de réforme des Français, à leurs besoins et aux difficultés qu'ils rencontrent. Le groupe du Mouvement démocrate sera au rendez-vous de l'ensemble de ces chantiers. Ce projet de loi est fondateur.
Je savais que cela vous ferait plaisir… C'est un premier acte que nous voterons avec la lucidité, la détermination et l'humilité nécessaires, comme nous le ferons pour les autres chantiers qui vont s'ouvrir. Il n'a d'autre objectif que de valoriser notre rôle de parlementaire, de renouer le fil du dialogue avec ceux que nous représentons, d'être respectés comme parlementaires. Bref : l'objectif est de retrouver la confiance.
Nous le voterons aussi parce qu'il a été enrichi de contributions que nous avons apportées, et nous y avons été sensibles. En revanche, parce que je veux que mon intervention soit constructive, je vous fais part de trois regrets de la part de notre groupe. Certes, nous savons que la tâche n'est pas facile. Notre premier regret tient au fait que les engagements pris par Emmanuel Macron au cours de la campagne présidentielle ne sont pas totalement tenus. Vous allez invoquer le problème constitutionnel, mais nous considérons que nous aurions dû inscrire dans le texte, comme nous l'avions fait en commission des lois en première lecture, la disposition voulue par le Président de la République, à savoir l'interdiction...