Interventions sur "producteur"

7 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFabrice Brun :

...istre, nous sommes nombreux à n'être pas prêts à vous signer un chèque en blanc. J'aimerais que vous répondiez à une question très simple : pouvez-vous garantir que, une fois prises vos ordonnances, on ne verra plus, sur des produits AOC, de promotions telles que « deux bouteilles pour le prix d'une » ? Que les distributeurs bradent les terroirs de France, l'image de notre pays et les efforts des producteurs pour attirer le chaland dans leurs rayons n'est plus acceptable. Ce type d'opérations, qui dévalorisent totalement nos produits, nos agriculteurs et notre pays, seront-elles interdites ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGrégory Besson-Moreau :

...ai fait pour la simple et bonne raison qu'il faut regarder la mécanique globale du texte et non un seul article. Pour revenir sur les propos du ministre et du rapporteur, je tiens à rappeler que ce texte encadre les promotions en volume, mais également en prix. À cela va s'ajouter le seuil de revente à perte affecté d'un coefficient de 10 %. Il faut aussi laisser un peu de marge et de liberté aux producteurs du Calvados, mais aussi de Champagne – ma région – s'ils souhaitent faire des promotions ! Cet amendement les bloquait et les confinait dans une boîte dont ils ne pouvaient pas sortir. Je pense qu'il faut le retirer car le texte, dans sa globalité, en satisfait déjà l'objectif.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

... à la matière, au travail, à l'énergie utilisée pour sa transformation, au transport, à la distribution et au savoir-faire – autant d'étapes de fabrication à prendre en compte. Le dictionnaire Larousse définit la gratuité comme ce « qui est fait ou donné sans qu'il en coûte rien ». Un produit alimentaire ne coûterait-il donc rien ? Abolir la gratuité, c'est reconnaître et respecter le travail du producteur, du transformateur, du distributeur ; vous l'avez rappelé ce matin, monsieur le rapporteur, le travail ne vaut pas rien. Il y va également du respect de l'information du consommateur : il faut arrêter de le leurrer…

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicole Le Peih :

Vous la lisez de loin ! Monsieur le ministre, j'ai moi-même participé, dès le mois de septembre, à l'atelier 1 des États généraux de l'alimentation, dans lequel nous avons travaillé sur le lien entre producteurs et consommateurs et sur les souhaits de ces derniers. Le mot « gratuité » a été longuement analysé en tant que leurre, avec l'idée qu'il était grand temps de réapprendre et de rééduquer le consommateur. Je maintiens donc l'amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Bouchet :

Je comprends d'autant moins votre opposition à ces amendements que le projet de loi prétend responsabiliser tous les acteurs de l'agriculture, notamment les producteurs, en les incitant à se regrouper au sein d'organisations professionnelles. Or cette proposition, dont je ne sais pas si elle convient aux maires, correspond à une demande forte de l'interprofession – d'autres députés ont d'ailleurs eu communication de son texte et ont fait des interventions similaires. J'ai cité tout à l'heure Interfel, l'organisme regroupant tous les acteurs du secteur des fruit...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Dive :

...voudrais en donner un exemple. L'usage du diméthoate, utilisé principalement pour traiter les cerises et les tomates, est interdit en France depuis quelques années. Or dans le sud de la France, on vend au déballage des tomates et des cerises venant d'Italie, d'Espagne ou de Turquie, pays où ce traitement est autorisé. Je demande simplement que nous soyons cohérents lorsque nous imposons au petit producteur du coin des règles qui n'existent pas chez nos voisins européens.