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... un pays, celui-ci serait le septième émetteur de gaz à effet de serre dans le monde. Il s'agit donc d'un enjeu extrêmement fort, et nous devrons, à court ou moyen terme, de manière forcée ou préventive, changer le modèle actuel de la filière agricole et de celle de la viande pour accroître la rémunération des producteurs et protéger la santé. Ainsi, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation a montré que la quantité de protéines animales servie dans les cantines scolaires était deux à six fois supérieure à ses recommandations. Diversifier les protéines pour faire plus de place aux protéines végétales me semble important. Cet amendement est assez raisonnable.
Si l'on veut faire de la restauration collective un levier ou un partenaire actif de la politique de l'alimentation dans un pays comme le nôtre, il faut réussir à mobiliser les établissements dans la durée autour d'objectifs partagés et selon un rythme d'amélioration progressive, ce qui est très important. Nous proposons donc la mise en place, dans chaque établissement, d'un plan de progrès qui déterminerait des objectifs et des étapes en matière de qualité nutritionnelle des repas, de lutte contre le gaspilla...
...roposons ne relève pas du domaine réglementaire, mais imprime à la loi une direction et lui donne du sens, ce qui est beaucoup mieux que d'édicter du normatif. Nous soutiendrons bientôt un amendement prévoyant que le territoire national soit couvert d'ici à dix ans par des plans alimentaires territoriaux, ce qui signifie qu'il existerait partout des lieux, à l'échelle pertinente, où l'on parle d'alimentation et de transition alimentaire. Vous pouvez certes répondre, monsieur le ministre, qu'une telle mesure relève du domaine réglementaire et qu'il n'est pas nécessaire de l'inscrire dans la loi. Mais lorsqu'on a une ambition politique, il faut l'incarner dans des orientations, il faut créer des lieux de discernement et d'orientation et l'affirmer par la loi ! Cela ne consiste pas à faire du normatif, ...
Le plan de progrès en question vise à faire prendre conscience – notamment dans les écoles et auprès des jeunes publics – que l'acte de se nourrir est un acte important. La question de l'éducation à la nutrition est majeure. Le présent projet de loi, grâce à la trajectoire que vous lui donnez sur l'équilibre des relations commerciales et sur les questions de la nutrition et de l'alimentation, monsieur le ministre, produira un élan général, mais cessons d'édicter des orientations dans la loi ! Lorsque le prochain projet de loi sur ce sujet sera examiné, cher Guillaume Garot, il se trouvera certainement un député pour reprendre votre plan de progrès, et comme ils seront moins nombreux que nous et auront délaissé le développement territorial faute de cumuler les mandats – ils n'auront r...