Interventions sur "poule"

17 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Nous nous sommes séparés tout à l'heure sur une belle unanimité pour interdire la construction de nouvelles installations d'élevage de poules en cages. Cette unanimité ne coûtait pas bien cher à la filière, de toute manière. Le rôle que son président a pu jouer dans l'adoption de cet amendement pose question, mais c'est un autre débat. Son soutien manifeste témoigne à lui seul que la filière ne souhaitait pas construire de nouveaux établissements d'élevage de poules en cages, faute de débouchés pour des oeufs pondus dans de telles con...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBastien Lachaud :

Pas du tout ! Ce sont les faits. Lors de l'entrée en application de la directive européenne relative à la protection des poules pondeuses, en 2012, la filière a préféré agrandir les cages plutôt que de développer l'élevage en plein air. Et nous pourrions reparler des élevages de porcs ! La filière n'applique pas la directive de 2003, selon les dires mêmes du rapporteur. Puisque nous ne pouvons pas faire confiance à la filière, nous devons légiférer. Tel est le sens de cet amendement, qui permettrait d'améliorer les cond...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTyphanie Degois :

Mon amendement tend à interdire à moyen terme le mode d'élevage des poules en cages. Suite au précédent amendement de Mme Monique Limon, adopté par notre Assemblée, je prends acte de l'avancée sensible, et je retire le mien. Cependant, la problématique de la condition animale n'en est qu'à ses balbutiements et nous devrons être à la hauteur de ses enjeux.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaëtitia Romeiro Dias :

Cet amendement vise à concrétiser en 2025 l'abandon complet de l'élevage des poules en cages. Aujourd'hui, sur 48 millions de poules élevées dans notre pays, près de 75 %, soit 33 millions de poules, vivent dans des conditions indignes. Au-delà de la souffrance animale, insupportable et contraire à notre code rural, les enjeux sont aussi ceux d'une meilleure qualité alimentaire, pour la santé de tous. Loin de moi l'idée de stigmatiser une profession, un secteur, car nous somme...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laurence Petel :

Un amendement du groupe La République en marche a été adopté avant la pause pour interdire les nouvelles installations de poules en batterie. Je comprends bien la volonté de faire confiance à la filière avicole. Elle est, en effet, celle qui fait preuve de la meilleure volonté et qui a le plus avancé son plan de filière, stimulée en ce sens par les choix qualitatifs des consommateurs. Elle se pense capable de convertir d'ici à 2022 la moitié des élevages de poules en cages. Concernant l'autre moitié, nous devrons obtenir ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Baptiste Moreau, rapporteur de la commission des affaires économiques :

...exte a changé. Il est heureux que l'on ne meure plus de faim en France et il faut espérer que cela dure. Mais il ressort des états généraux de l'alimentation que nous devons faire confiance à la filière. Si le consommateur devient un « consommacteur », comme le disait M. Benoit, la filière répondra à sa demande. Elle a déjà commencé, du reste, puisqu'en 2025, elle s'est engagée à élever 50 % des poules en plein air. Loin de nous tout dogmatisme ou esprit de stigmatisation mais, que vous le vouliez ou non, un éleveur mis en cause par toutes ces associations diverses et variées qui se répandent dans les médias, ne peut que se sentir accusé. Le malaise est suffisamment grand dans les filières d'élevage pour que l'on ne l'aggrave pas davantage. Nous devrions, au contraire, les aider à progresser ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaThierry Benoit :

L'amendement de Mme Limon, qui organise la mise en extinction de l'élevage en cages des poules à compter de 2022, nous a permis de trouver des voies de convergence. Nous l'avons du reste voté à l'unanimité avant la levée de la séance à vingt heures. Le ministre a, quant à lui, trouvé un terrain d'entente avec la filière, notamment avec son président, et a déclaré publiquement devant la représentation nationale qu'il avait les moyens d'engager cette extinction. Je vous fais confiance, mons...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Anthoine :

Monsieur le ministre, je vous remercie de vos propos, car la France est leader en matière de production d'oeufs. Cette filière travaille depuis de nombreuses années à garder sa capacité de production. Inscrire dans la loi un arrêt brutal de l'élevage en cages des poules pondeuses aurait privé la France de son autosuffisance et elle aurait alors dû importer des oeufs. Or on connaît les conditions d'élevage des poules à l'étranger. Les éleveurs français ont toujours travaillé à assurer l'hygiène et la sécurité alimentaires – je tiens à le rappeler à M. Diard. Faisons confiance à la filière : elle prend assurément son avenir en main mais elle a besoin de temps.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaëtitia Romeiro Dias :

Certes, l'engagement, qui a été plusieurs fois souligné, de la filière à proposer 50 % d'oeufs-coquilles issus d'élevages alternatifs à l'élevage en cages à compter de 2022 traduit une démarche volontaire. Mais cela ne fera que réduire le nombre des victimes. Peut-être 20 millions de poules seront-elles victimes de l'élevage en cages au lieu de 33 millions : ce n'est pas satisfaisant. Pour arriver à l'extinction de ce mode d'élevage, il faudrait, dit-on aussi, que les consommateurs se comportent davantage en « consommacteurs ». Or c'est le cas puisque la consommation des oeufs-coquilles diminue. Mais ne pas acheter des oeufs pondus par des poules en cages est la seule action que le...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaSandrine Le Feur :

Je tiens juste à rappeler à ma collègue que la filière pense pouvoir ne plus proposer que 50 % d'oeufs pondus par des poules en cage en 2022, et avoir complètement arrêté ce type d'élevage en 2028.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLaurence Maillart-Méhaignerie, rapporteure pour avis de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire :

Le sujet me tient à coeur parce que je suis élue en Bretagne. Or, monsieur Lachaud, une injonction parlementaire ne suffit pas à rendre possible une conversion. Si la région Bretagne concentre le plus grand nombre d'élevages de poules en cages, c'est, tout simplement parce que, compte tenu du peu de foncier disponible, l'élevage y est pratiqué hors sol. C'est une réalité historique que M. Thierry a su fort bien évoquer. Il faut savoir que, par notre décision et celle des consommateurs à travers l'évolution des modes de consommation, on organise la faillite de quelque 400 éleveurs, qui ont investi lourdement et dont l'élevage...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Luc Mélenchon :

Pardon, d'une feuille A4. Une feuille A5 serait encore pire : on ne pourrait même pas y mettre une poule ! En tout cas, cette image permet à tous nos collègues de bien comprendre de quoi nous parlons. Un tel traitement est absolument et radicalement inacceptable, si l'on pense à tout ce qui a déjà été dit en matière de prise en compte du bien-être animal. Même si l'on doublait la taille de la page, la pauvre bête ne serait pas mieux qu'elle ne l'était auparavant. Vous avez raison de promouvoir des...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Dombreval :

... saines et économiquement viables, tel l'élevage en parcs que les eurodéputés avaient effectivement proposé d'encourager en 2017. M. Diard a déjà comparé notre législation avec celle d'autres pays européens. L'amendement no 1622 vise à interdire les cages dans les élevages cunicoles et de les remplacer par des parcs collectifs enrichis. Finalement, la question est exactement la même que pour les poules. Aussi, pourquoi ne pas imaginer un amendement de repli, comparable à l'amendement no 2347 que nous avons adopté concernant les poules, par lequel la représentation nationale prendrait acte du fait qu'à partir d'aujourd'hui, les lapins ne seront plus élevés en cages en France ?

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne-Laurence Petel :

Aujourd'hui, 1,2 million de lapins sont élevés en parcs enrichis par une société allemande en Chine : cette pratique existe donc, et elle est réalisable. Je rejoins les propos de mon collègue Loïc Dombreval : nous pourrions appliquer aux lapins le même compromis que celui que nous avons trouvé tout à l'heure sur l'élevage de poules en cages. D'ailleurs, la mise en place de parcs enrichis susciterait peut-être un renouvellement ou une relance de la filière cunicole. Enfin, permettez-moi de faire un petit clin d'oeil au rapporteur, qui est lui-même éleveur. Ce n'est pas forcément toujours facile pour lui ! Nous avons beaucoup discuté de cette question avec lui et il nous a beaucoup aidés.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Dombreval :

En réponse à M. Besson-Moreau, qui a voté l'amendement visant à interdire l'élevage des poules en cages, je précise qu'il s'agit ici exactement de la même démarche. Je propose un amendement de repli visant à dupliquer, en les appliquant à l'élevage cunicole, les mesures prises pour l'élevage avicole. Il n'y a donc aucune différence ni aucune mise en difficulté de la filière. Il ne m'a pas échappé qu'un lapin de compagnie n'est pas un lapin d'élevage – je connais un peu ces questions ! Po...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Diard :

Voilà un amendement important. Comme vous le savez, les couvoirs industriels produisent chaque année 90 millions de poussins afin de sélectionner des poules pondeuses. Sur ces 90 millions, 50 millions sont des poussins mâles, qui sont broyés vivants pour des raisons strictement économiques. La première fois que j'ai vu ces images sur les réseaux sociaux, j'ai cru qu'il s'agissait d'un fake, car je ne parvenais pas à croire à tant de cruauté. Aujourd'hui, de nombreuses techniques permettent d'éviter cette pratique intolérable de faire naître des ani...