Interventions sur "viande"

6 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaTyphanie Degois :

La question des abattoirs est sensible, parce que l'on y donne la mort. L'introduction de la vidéosurveillance y donnerait un gage de contrôle et de suivi lors de la mise à mort de l'animal. Ne pas légiférer, c'est maintenir la suspicion alors que, depuis une dizaine d'années, comme nous l'avons rappelé hier, la consommation de viande ne cesse de diminuer. En 2017, par exemple, les Français ont consommé 4,9 % moins de porc. En refusant de légiférer, on n'aide pas forcément les agriculteurs. Je sais, monsieur le rapporteur, qu'en tant qu'agriculteur, vous ne considérez pas les animaux uniquement comme un gain d'argent mais que vous leur portez un amour viscéral. Les agriculteurs aussi ont besoin d'être rassurés sur la façon do...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

...at, et de s'engager à procéder à une évaluation très fine des résultats obtenus. Moi-même, j'ai beaucoup hésité s'agissant de cette question, mais je m'apprête à faire le choix de l'expérimentation car je crois que si nous ne prenons pas cette voie, nous allons entretenir un climat de suspicion sur les conditions d'abattage des animaux, et contribuer à détourner les Français de la consommation de viande. Même si aucune solution n'est parfaite, je vais personnellement soutenir cet amendement.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Turquois :

... interventions de Nicolas Démoulin et de Monique Limon ; je suis sur la même ligne. La vidéosurveillance me semble poser question, car dans quel engrenage mettons-nous le doigt ? Je comprends le questionnement légitime de M. Dombreval et d'une série de nos collègues, mais je suis persuadé que les patrons d'abattoir se serviront de l'expérimentation comme d'un argument commercial : on vendra de la viande d'animaux abattus dans des abattoirs avec vidéosurveillance. Je suis contre ce principe car la pratique va se généraliser et on ira vers une société de surveillance à laquelle je ne suis pas du tout favorable. Je suis pour qu'on travaille sur la sensibilisation des abatteurs et de leur direction, sur leur formation et leur responsabilisation, sur les contrôles aléatoires, sur les sanctions ; mais...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Da Silva :

...rce que je crois aux mesures qu'il propose. Et s'il n'est pas adopté, je voterai pour celui de M. Dombreval, qui représente une avancée. Je voudrais rappeler que 85 % des Français se disent favorables au vidéocontrôle en abattoir, et cet hémicycle devrait les représenter – à moins de considérer que nous sommes beaucoup plus intelligents qu'eux ! Je crois que les gens ont le droit de consommer une viande qui bénéficie au moins de cette garantie-là. On peut faire le parallèle avec d'autres types de contrôle : en l'absence de radars, aurait-on la baisse de mortalité que l'on a obtenue sur la route ? Pour ce qui est de l'expérimentation, des pays voisins se sont déjà engagés dans cette voie. Au Royaume-Uni, le vidéocontrôle est en place dans 53 % des abattoirs de viande rouge et dans 71 % des abatt...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDominique Da Silva :

Il est du même type que le précédent puisqu'il y est proposé d'apposer sur les produits une mention valorisante, apportant une reconnaissance par la loi des abattoirs qui vont expérimenter. Il faudra en effet les encourager. Et puis, pour le consommateur, c'est important de savoir d'où vient la viande et si l'abattoir est sous contrôle vidéo ou non. Il y va donc du respect que l'on doit au consommateur.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLoïc Prud'homme :

...ive que constitue l'abattage industriel ? Elle s'explique sans doute par la disparition de bon nombre d'abattoirs de proximité, qui se sont regroupés dans de grands centres d'abattage industriel et sont confrontés à des problématiques, déjà évoquées, de cadences. Cet amendement permettrait un retour à l'essence du métier d'éleveur : des conditions d'abattage correctes, permettant de produire une viande de qualité, en revenant à une fin une vie de vie de l'animal sur place, à la ferme. Il existe actuellement, en particulier dans d'autres pays européens, des possibilités d'abattage à la ferme, grâce à des abattoirs mobiles. L'idée serait de revenir à ce modèle d'abattoir afin d'en élargir et d'en étendre l'usage sur le territoire français. Ainsi, un nombre supérieur d'animaux pourraient être abat...