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...normes. C'est d'ailleurs déjà le cas puisqu'il n'est pas possible d'importer en France des produits contenant des résidus de substances interdites en Europe. C'est clair et net. Que les contrôles ne soient pas suffisants et qu'il faille les renforcer, nous pouvons être d'accord. Les problèmes que vous avez soulevés concernent surtout ceux sur lesquels les contrôles ne peuvent rien détecter : les antibiotiques de croissance ou les OGM, par exemple, ne laissent aucune trace sur les carcasses. Vous pouvez faire tous les prélèvements imaginables lorsqu'elles arrivent en Europe, vous ne trouverez rien. C'est pourquoi les accords internationaux doivent prévoir des contrôles in situ, dans les exploitations elles-mêmes situées, par exemple, dans les pays membres du Mercosur. Nous devons avoir la capacité d'al...
Par ailleurs, s'agissant du mode d'élevage, l'utilisation d'OGM ou d'antibiotiques dans l'alimentation des animaux, notamment pour accélérer leur croissance, est indétectable lorsque la viande arrive aux frontières de l'Union : nous devons donc contrôler cela sur place, et les accords internationaux doivent prévoir des clauses en la matière, le cas échéant avec une condition de réciprocité. C'est tout l'enjeu des accords qui doivent être signés. Cette possibilité de contrôler l...
Cela a été fait, avec toutes les limites d'un tel exercice, à propos du CETA, qui a par ailleurs des conséquences que je déplore : un accord a été conclu à condition que les viandes importées n'aient pas fait l'objet de l'usage d'antibiotiques comme facilitateur de croissance. Ce serait là une démarche positive. Toutefois, interdire de manière générale l'importation de produits sous prétexte qu'ils ne sont pas autorisés nous expose à nous voir renvoyer, pour d'autres produits, l'argument contraire, ce qui aurait des conséquences négatives sur notre agriculture, à tout le moins sur celle qui exporte.