Interventions sur "exploitation"

8 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPatrice Verchère :

L'article 15 habilite le Gouvernement à préciser par ordonnance le conseil concerné par la séparation des structures exerçant des activités de conseil et de vente de produits phytopharmaceutiques. Il organise le cloisonnement entre le conseil d'intervention, hors conseil de sécurité, et la vente. Le coût d'un tel dispositif est estimé entre 3 500 et 6 000 euros par an, pour chaque exploitation, selon la complexité de leur système de production. Au moment où l'on attend des exploitations agricoles qu'elles investissent dans l'évolution des systèmes de production vers une réduction des usages, des risques et des impacts, un tel coût pour la ferme France ne paraît pas envisageable. De surcroît, le coût d'un tel dispositif est d'autant plus élevé s'il doit être réalisé annuellement. Nous ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnne Blanc :

... raisonnée et responsable des produits phytopharmaceutiques. Notre amendement vise donc à limiter l'obligation de la séparation capitalistique des structures exerçant les deux activités de vente et de conseil aux activités de conseil pluriannuelles, qui pourront être alors confiées aux chambres ou dans le cadre d'un groupe d'agriculteurs, ou une autre structure qui aura une approche globale de l'exploitation.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaArnaud Viala :

Monsieur le ministre, pourquoi ne saisissez-vous pas l'opportunité de la porte de sortie qui vous est offerte au travers de notre proposition : distinguer le conseil au coup par coup du conseil pluriannuel, ce qui permettrait de ne pas contrarier l'évolution en cours sur la plupart des exploitations, de ne pas altérer la relation de confiance indispensable au bon déroulement de cette évolution ? Lorsque l'on repense des méthodes culturales et l'ensemble d'un système d'exploitation, il faut pouvoir s'appuyer durablement sur des interlocuteurs de confiance. Je ne comprends pas, monsieur le ministre, qu'au vu de la formidable levée de boucliers que suscite votre texte, jusque dans les rangs d...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVéronique Louwagie :

Au travers de l'article 15, vous proposer de cloisonner entre le conseil d'intervention et la vente des produits phytopharmaceutiques. Votre objectif est de réduire l'utilisation de ces produits, notamment en séparant les activités de vente et de conseil, s'agissant de la commercialisation des produits phytosanitaires. Au demeurant, si l'on veut amener des changements dans les exploitations, nous préconisons un conseil stratégique pluriannuel. Une véritable stratégie d'accompagnement des exploitations agricoles ne peut se mener sur une seule année. Il faut établir un état des lieux, un diagnostic, analyser les situations, qui peuvent considérablement varier d'un territoire à l'autre, selon la nature des sols, les températures, le climat, l'altitude, la qualité des terres. Ainsi, da...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGérard Menuel :

Monsieur le ministre, comment allez-vous vous sortir de ce bourbier ? À la veille du vote du projet de loi en première lecture, on se demande encore quelle sera la nature du texte des ordonnances et comment les dispositions en question pourront être concrètement mises en oeuvre au niveau des exploitations. On en en pleine incertitude. L'adoption de ces amendements vous offrirait au contraire une porte de sortie – que l'opposition vous entrouvre.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPierre Morel-À-L'Huissier :

... habilite le Gouvernement à préciser par ordonnance le conseil concerné par la séparation capitalistique des structures exerçant des activités de conseil et de vente de produits phytopharmaceutiques. Il organise le cloisonnement entre le conseil d'intervention et la vente. Le coût d'un tel dispositif est d'autant plus élevé s'il doit être réalisé annuellement, au moment où il est attendu que les exploitations agricoles investissent dans l'évolution des systèmes de production vers une réduction des usages, des risques et des impacts. En outre, cette proposition n'est pas réalisable au regard de la disponibilité actuelle des conseillers et de la nécessaire adaptation des compétences. C'est pourquoi, si l'on veut amener des changements dans les exploitations, nous préconisons, comme l'a déjà dit M. Ver...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaVincent Descoeur :

...as eu l'occasion de m'exprimer sur cet article. Je tiens à dire à M. le rapporteur et à M. le ministre que je ne comprends pas les raisons pour lesquelles ils s'obstinent à ne pas choisir les différentes alternatives que proposent toutes ces séries d'amendements. En effet, vos propositions, de toute évidence, ne serviront pas les intérêts des agriculteurs et créeront de nouvelles charges pour les exploitations.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Claude Leclabart :

L'une des solutions – qui est de toute façon obligatoire, que ce soit pour la gestion des exploitations agricoles, pour la mise en marché ou pour les achats – réside dans la formation des agriculteurs. Plus l'agriculture s'adaptera, plus les compétences des agriculteurs devront, pour ainsi dire, monter en gamme. Cela pose donc, monsieur le ministre, la question de l'avenir de la formation professionnelle dans l'agriculture. Autre chose : tout ce qui a été dit pose la question de l'avenir des orga...