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Le développement de l'économie circulaire et l'intégration de ses différents principes au sein de notre droit se font de plus en plus urgents. La récente consultation autour de la feuille de route de l'économie circulaire a montré l'importance de cette thématique dans tous les secteurs de notre économie. C'est la raison pour laquelle cet amendement vise à ajouter la notion d'économie circulaire et ses critères afférents dans le domaine ...
Cet amendement est satisfait. Les critères environnementaux, qui incluent l'économie circulaire, peuvent déjà entrer dans la sélection des candidats. Je souhaite donc le retrait de l'amendement.
Cet amendement vise à clarifier le statut juridique des maisons minuscules, afin de les distinguer des caravanes et de permettre à leurs propriétaires de ne plus être soumis à la règle les enjoignant de se déplacer tous les trois mois.
Les maisons minuscules sont assujetties au droit commun des constructions et soumises à déclaration préalable ou à permis de construire. Un rapport n'est pas nécessaire pour clarifier leur statut juridique. Je demande donc le retrait de l'amendement.
Il s'agit de reprendre une disposition adoptée par amendement en commission, qui oblige à fournir une étude géotechnique préalable lors de la vente d'un terrain, et la complète pour rendre le dispositif plus efficient. D'une part, il précise les zones sur lesquelles s'appliquera le dispositif, afin de ne pas mettre d'obligation là où ce n'est pas nécessaire. D'autre part, le dispositif est ciblé, afin d'éviter toute réglementation inutile, et vise les maisons individuelles, qui sont les bâtiments touchés par le problème. Par ailleurs, en sus de l'étape de vente du terrain, il traite également de la phase de construction du bâtiment, car c'est là que tout se joue pour éviter les sinistres ultérieurs.
..., tel que rédigé par le Gouvernement, prolonge, encore une fois, la dérogation de trois ans accordée aux bailleurs sociaux par l'article 110 de la loi du 25 mars 2009 de mobilisation pour le logement et la lutte contre l'exclusion, dite loi Boutin, à avoir recours aux marchés de conception et réalisation pour la construction de logements sociaux. Cette application sur tout le territoire est contraire à l'esprit de la loi Boutin, la stratégie nationale adoptée par cette loi n'évoquant en effet que les zones tendues. Cette procédure devait être une expérimentation avec un observatoire à la clef. Malgré les promesses, aucun observatoire n'a été mis en place, et chacun se lance dans une bataille de chiffres et de délais inexacts, y compris dans l'étude d'impact. Or, cette procédure n'a concerné...
Défavorable. L'article que vous souhaitez supprimer est nécessaire, car il permet de clarifier l'interprétation de l'article L. 1414-2 du code général des collectivités territoriales quant à la compétence des commissions d'appel d'offres. Il permet, pour des raisons d'équité, de rapprocher les modes de fonctionnement des commissions d'appel d'offres des offices publics de l'habitat de celles des autres organismes de logement social.
Je comprends bien votre réponse, mais je la regrette, car nous avons parfois l'opportunité de faire travailler des entreprises locales, et cet article nous empêchera de le faire.
... ces conditions ne l'ont pas été dans les règles. L'économie de province – j'habite une petite ville, Le Havre – n'impose pas systématiquement de procéder à une phase de conception-réalisation. Les offices HLM, heureusement, n'obéissent pas tous à cette dérogation, faute de quoi il en résulterait la mort de nombreux métiers. Longtemps, en effet, seule demeurait la construction de logements pour faire travailler les cabinets d'architectes sans les placer sous la coupe des bureaux de conception-réalisation des grandes firmes.
La procédure de conception-réalisation s'adresse principalement aux grandes entreprises du bâtiment, capables de satisfaire aux nécessités d'étude et de délais qu'exige ce type d'offre. Il existe donc un risque, si ces contrats se généralisent, de priver le tissu économique local – notamment les PME et les artisans – de perspectives importantes. Le présent amendement vise à circonscrire la pérennisation des contrats de conception-réalisation aux chantiers dont le coût est supérieur au seuil de 5,5 millions d'euros f...
...vité d'opérateur économique, constitue pour eux un frein à l'accomplissement de leurs missions, donc à la satisfaction des objectifs de production de logements sociaux fixés par les pouvoirs publics. En effet, les contraintes découlant de l'organisation de la consultation de la commission d'appel d'offres sont incompatibles avec l'agilité et la réactivité dont un office public de l'habitat doit faire preuve afin de remplir quotidiennement ses missions de service public. Au surplus, les projets d'avenant aux marchés publics des organismes HLM privés et des sociétés d'économie mixte exerçant une activité de construction ou de gestion de logements sociaux ne doivent pas être soumis pour avis à la commission d'appel d'offres, et ce quels que soient leurs montants. L'obligation susvisée constit...
La disposition que les amendements visent à supprimer a au contraire pour objet d'assurer la transparence de la passation des avenants, en invitant les commissions d'appel d'offres à se prononcer préalablement sur l'opportunité de toute modification du contrat entraînant une augmentation du montant initial du marché supérieure à 5 %. Elle constitue à nos yeux une forte incitation à une meilleure analyse préalable de leurs besoins par les offices HLM. L'avis de la...
Je souscris pleinement aux propos que vient de tenir M. le secrétaire d'État, qui complètent le débat que j'ai eu tout à l'heure avec M. le rapporteur. Dans l'état actuel des choses, cet équilibre existe. Dans l'état futur, au Havre par exemple, où, selon nos simulations, il ne restera quasiment qu'un seul office HLM si les regroupements envisagés se produisent, la proportion ne sera plus du tout la même. Vous voyez ce que je veux dire, monsieur le secrétaire d'É...
Un ensemble d'aides ont été mises en place pour permettre l'accession à la propriété, mais je suis défavorable à en faire l'un des objectifs de la politique d'aide au logement. Ce serait même contraire à notre politique puisque nous souhaitons, vous l'avez compris, passer de l'aide à la personne à l'aide à la pierre. Avis défavorable.
Avec cet article, nous pouvons prendre date. Les travaux en commission ont souligné l'importance d'un volet relatif à la qualité de l'air, qui manquait singulièrement dans le texte initial. Je rends ici hommage au président de la commission des affaires économiques, que je ne connaissais pas, puisque j'appartiens à une autre commission. La qualité de l'air est un sujet essentiel : dans certains secteurs, 30 % à 50 % des émissions de polluants proviennent des logements, et notamment du chauffage. Nos successeurs débattront certaine...
Monsieur Saddier, je suis sûre que vous serez satisfait des propositions des députés de la majorité, puisque nous allons nous occuper de l'air intérieur et de la santé. Avec cet article 21, il s'agit de passer de la répartition de la consommation des chauffages collectifs selon les tantièmes de chaque copropriétaire à une facturation au réel de la consommation de chaque logement. Au-delà de l'équité qu'il instaure, cet article ajoute une pierre significative à la responsabilisation des occupants quant à l'enjeu que représente la maîtr...
...ne, avait ajouté des contraintes : c'était encore la logique de la surtransposition. Nous en étions donc arrivés à une situation absurde où les frais d'installation du système dépassaient les économies que celui-ci pouvait engendrer. Je salue donc l'initiative du Gouvernement. Pour être acceptée par tous, la transition énergétique et environnementale ne doit pas être plus contraignante que nécessaire. Nous avons aussi renforcé cet article en étendant l'obligation de l'individualisation aux réseaux de froid. Je précise enfin que l'examen de l'article a été délégué à la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire.
Les modifications du dispositif auxquelles procède l'article sont nécessaires. Exclure du champ de l'obligation des bâtiments à usage exclusivement tertiaire semble logique. En effet, une telle obligation serait inefficace puisque ce ne sont pas forcément les occupants qui payent les factures d'énergie. Par ailleurs, elle engendrerait pour le secteur tertiaire un surcoût qui pourrait atteindre plus de 7,5 millions d'euros par an. Assouplir le régime des dérogations pour...
...hui une situation d'immense « précarité énergétique » ; or ce terme est totalement absent du projet de loi, ce que nous regrettons terriblement. Si vous preniez la question à bras-le-corps, vous vous rendriez pourtant compte que l'enjeu massif, premier, est de lutter contre les passoires thermiques, et donc d'aider les personnes les plus en difficulté. Pour cela, des solutions collectives et solidaires sont nécessaires. C'est seulement à ce prix que nous relèverons le défi climatique. Et il y a urgence !
Je voudrais préciser que l'article 21 vise à aider les gens à réaliser des économies de chauffage. Il ne s'agit pas seulement de faire des travaux. Par ailleurs, la mission « Écologie » de la loi de finances de 2018 a doté de moyens supplémentaires l'Agence nationale de l'habitat – l'ANAH – pour accélérer la réhabilitation de logements et répondre au mieux à la précarité énergétique – qui constitue un vrai problème, mais pas celui abordé ici.