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...icipé très activement à sa rédaction. Cette procédure serait mise en oeuvre dans les conditions suivantes. L'application la plus courante concernerait les maîtres d'ouvrage dont le permis de construire, par exemple, fait l'objet d'un recours contentieux au fond, et qui ont besoin d'être fixés rapidement sur la légalité ou l'illégalité manifeste de l'autorisation d'urbanisme dont ils sont bénéficiaires, afin de pouvoir poursuivre, amender ou abandonner le projet de construction. À l'instar des orateurs précédents, je souligne la durée des procédures au fond contre les autorisations d'urbanisme. Ces délais très longs entraînent très souvent, en pratique, un abandon du projet, même si le permis était tout à fait régulier, en raison de l'arrivée du terme du compromis de vente du terrain d'assie...
Je formule ce rappel au titre de l'article 38, alinéa 1er, du règlement. Au vu du résultat du scrutin public qui vient d'avoir lieu, je constate le nombre de votants était de soixante-huit. En d'autres termes, à cette heure, 68 députés sur 577 sont présents dans l'hémicycle pour discuter sur un texte considéré, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, comme d'une très grande importance.
Ce que je veux dire, c'est que nous travaillons dans de très mauvaises conditions. Il n'est pas acceptable d'enchaîner des jours et des jours d'activité parlementaire sans aucun repos.
… il y a les agents de l'Assemblée nationale, qu'ils soient fonctionnaires ou non. Eux aussi travaillent en ce moment, et eux aussi ont droit au respect et à une certaine considération. Il n'est absolument pas acceptable de travailler dans ces conditions, et c'est valable pour les députés comme pour les agents de la maison, car il s'agit bien d'une maison !
Y a-t-il un autre exemple d'une assemblée qui travaille dans de telles conditions ? Je demande donc que l'on puisse disposer très rapidement d'un rapport faisant apparaître la manière dont se déroulent les travaux législatifs dans d'autres pays, notamment dans ceux de l'Union européenne. Peut-être arrivera-t-on à faire la démonstration qu'un tel fonctionnement est généralisé ; en ce qui me concerne, j'en doute énormément.
...ncerne plutôt l'organisation de nos travaux. Comme je l'ai dit il y a deux jours, je suis inquiet à propos de ce projet de loi. J'ai demandé alors que l'on ait une visibilité sur l'organisation de nos travaux. M. le ministre veut signer le premier contrat coeur de ville vendredi prochain. Jeudi prochain, notre assemblée ne débattra plus du projet de loi ELAN, ce sera une journée de niche parlementaire. Or il reste près de 1 950 amendements à examiner. Nous allons siéger tout le week-end, puis lundi, mardi et mercredi. Imaginez-vous que nous aurons terminé l'examen du texte mercredi soir ? Si tel n'est pas le cas, enchaînerons-nous sur un troisième week-end de suite…
… ou reprendrons-nous l'examen du texte le lundi suivant ? Nous avons besoin d'obtenir une réponse claire pour nous organiser. C'est une question de respect non seulement pour nous, mais aussi pour toux ceux qui nous accompagnent, comme l'a dit le président Chassaigne. Il ne faudrait pas brader la discussion du projet de loi ELAN sous prétexte de terminer mercredi soir parce que nous ne voulons pas nous retaper un troisième week-end. J'ai besoin de savoir quelles sont les possibilités qui s'offrent...
...t des réunions sur le contrôle de l'exécution du budget de 2017, et nous ne pouvons pas y participer. Mardi après-midi aura lieu la réunion consacrée à la mission « Cohésion des territoires ». Or tous ceux qui sont passionnés par la cohésion des territoires seront certainement dans cet hémicycle pour discuter du présent texte de loi. Vous avez de la chance, monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État : vous êtes deux ; nous, députés, ne pouvons pas nous dédoubler ! Par conséquent, je demande que la Conférence des présidents se réunisse au plus vite pour que nous obtenions des réponses claires à ces questions importantes. Et je demande que la réunion sur la mission « Cohésion des territoires » soit décalée de manière que les députés passionnés par le sujet puissent y assister. Nous co...
Je formule ce rappel sur le fondement de l'article 58, alinéa 1er. M. Chassaigne a sa façon d'exprimer les choses, mais il n'a pas tort. En janvier, février et en mars, cet hémicycle a été bien peu occupé, sur des sujets bien secondaires. Et là, en trois semaines, il faut que nous adoptions trois projets de loi majeurs : l'un sur l'agriculture, l'autre sur le logement, le troisième sur la formation professionnelle. Quelqu'un s'inquiétait du week-end prochain ; vous pouvez déjà noter que nous siégerons. Cela a été évoqué en Conférence des présidents, en votre présence, madame la présidente, et la vôtre, monsieur le président Ch...
Du reste, celui qui suit ce texte avait également suivi le projet de loi sur l'équilibre des relations commerciales dans le secteur agricole et alimentaire, qui avait été examiné par la même commission. Évidemment que ce ne sont pas des façons de faire ! Nous n'allons pas y passer la fin de la soirée, mais c'est la vérité : on ne peut pas, par un simple réflexe de cohésion entre groupes, rejeter ce qui vient d'être dit. En Conférence des présidents, chacun, à son degré, avec sa façon de s'exprimer, même M. Castaner, secrétaire d'État chargé des re...
Je ne dis pas cela pour me plaindre, tout au plus pour alerter mes électeurs, qui pourraient s'étonner que j'aie déserté. Non, j'aurai été là tout le temps sauf à ce moment-là, pas de bol ! Quoi qu'il en soit, l'organisation de nos travaux ne peut se poursuivre ainsi. Je terminerai par là : alors qu'on n'a rien fait entre janvier et mars, tout faire entre mi-mai et mi-juin, c'est trop. Chers collègues de la majorité, quand vous aurez à réorganiser le règlement de l'Assemblée nationale, pensez à ce qui est en train de se passer, parce que ce sont vos conditions de travail qui en dépendent et la façon dont vous êtes capables de donner aux Français les lois dont ils ont besoin !
J'irai dans le même sens que les orateurs précédents. Les conditions du débat ne nous permettent effectivement pas de travailler dans de bonnes conditions. Je pense à tous les députés, qu'ils soient ou non présents ce soir. Certains de nos collègues ont siégé toute la semaine à la commission des affaires sociales, à un rythme également très intense…
… et, même s'ils s'intéressent aux sujets dont nous discutons, ils n'ont pas pu assister à nos travaux. Peut-être viendront-ils faire un tour ce week-end, avant de suivre les séances qui se succéderont non-stop sur le projet de loi d'abord examiné par leur commission. Et les collègues qui ont assuré le travail sur le texte sur l'agriculture et l'alimentation ont été dans la même situation. Avant que ces trois textes ne s'enchaînent, nous avions examiné – pardon de vous contredire, monsieur Lagarde – un projet de loi assez con...
Je souscris à tout ce qu'ont dit les orateurs précédents. Monsieur le ministre, monsieur le secrétaire d'État, il y a peut-être un moyen d'éviter la situation difficile dans laquelle nous sommes. Le Gouvernement a la possibilité de réserver des articles. Les articles majeurs du projet de loi, on les connaît : ils portent sur l'avenir du logement social en France, sur la vente du logement social et sur la mixité sociale. Ces éléments majeurs, qui vont bouleverser l'équilibre du logement dans notr...
...vec le représentant du Parti communiste, M. Peu, qui s'est montré très constructif sur plusieurs points. Il a même rappelé la mémoire d'André Malraux. Vous voyez l'esprit constructif qui nous animait. Là, monsieur Chassaigne, sans vouloir polémiquer – et excusez-moi si je me suis adressé à vous un peu vivement – , vous nous avez interpellés avec une telle force, comme vous avez l'habitude de le faire, que j'ai voulu réagir. Sur l'organisation des débats, il y a sans doute des choses à dire. Vous en parlerez en Conférence des présidents, mais nous avons effectué, depuis des heures, un travail très constructif, et nous avancions. Je trouve dommage que vous ayez procédé de la sorte.