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...if qui nous est présenté est inutile, redondant, inapproprié et inadéquat et qu'il est, en sus, susceptible, en raison de rédactions hasardeuses et de dispositions nocives, de porter atteinte à la liberté d'opinion et à la liberté d'expression ; parce que nous refusons l'instauration d'une quelconque police de la pensée ; parce que nous ne voulons pas qu'un arbitre des élégances puisse définir la vérité officielle ; parce que l'idée même d'une tentative de contrôle de l'information nous semble détestable, nous vous appelons à voter la motion de rejet préalable présentée par Les Républicains.
Si je n'ai que deux minutes de temps de parole, cela change tout ! J'étais d'humeur guillerette, me disant que c'était un privilège rare pour un intellectuel d'assister à une réunion durant laquelle on prétend que la loi va définir la vérité, tranchant ainsi une controverse qui dure depuis deux ou trois mille ans !
Et il est d'autant plus étrange de la voir trancher par des gens qui pensent que c'est à la liberté du marché qu'il appartient de fixer les règles de l'éducation, éducation qui, elle, permet de trouver la vérité. Quoi qu'il en soit, les premiers éléments que vous avez donnés de votre vision du texte donnent mille fois raison à l'oratrice qui a défendu la motion de rejet préalable. En effet, lorsque l'auteur du rapport d'information de la commission des affaires européennes portant observations sur les deux textes en discussion nous apprend que le principal problème en Europe, ce sont ceux qui donnent de...
Le groupe Les Républicains votera majoritairement cette motion de rejet préalable. Comme nous l'avons déjà expliqué, vous souhaitez créer la vérité d'État.
Quand on réfléchit à l'histoire, on sait que la relation entre les faits et ce qu'on appelle la vérité est complexe – elle est d'ailleurs au coeur du travail de l'historien. Même pendant les campagnes électorales, l'interprétation des faits peut être subjective ; or c'est la subjectivité qui fait l'opinion, et c'est la confrontation des opinions qui fait la beauté d'une campagne électorale.
Au moment de cet affrontement et de ce choc des idées, vouloir confier à un juge le soin de déterminer quelle est la vérité est une négation profonde du rôle du juge. En effet, mes chers collègues, le juge des référés est un juge de l'évidence : la question du fond est traitée ultérieurement. Vous voulez demander à un juge de déterminer, en quelques minutes ou quelques heures, dans la précipitation, si quelque chose est vrai ou non, alors que, pour certains faits historiques, on peut encore se disputer trente, quarant...