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La loi se trompe de cible. S'il fallait vraiment combattre la fausse information, alors on se battrait contre la concentration de la propriété des médias,
...fois, quatre fois par semaine à partir d'allégations jamais démontrées qui ulcèrent, dégoûtent, abattent et sont faites pour salir. Le seul recours : la plainte en diffamation, plaidée devant un tribunal, puis l'attente, pendant des mois, qu'une réponse arrive ; ou bien le référé, avec tous les dangers d'une décision prise soudain et qu'il faut présenter dans des termes tels qu'elle puisse être immédiate. Combien de jours vais-je encore devoir supporter les allégations de ce Logerot, président de la prétendue commission de contrôle des comptes qui, chaque jour, invente un nouveau thème, sans être jamais contrôlé, sans jamais offrir de contrepartie, sans que je puisse jamais défendre mon honneur, où que ce soit ! Il y en a assez de ces façons de faire ! De combien de questions dois-je encore fa...
Voilà qui vous permettra de comprendre, si je m'en tiens aux caricatures que vous faites de moi d'habitude ! Alors, comment peut-on faire ? Il nous faut un recours, lequel existe dans plus de dix-sept pays. Nous avons organisé une pétition à ce propos. Je l'avais d'abord appelé le tribunal déontologique des médias. À ce seul mot de « tribunal », tout le monde m'a repeint en Robespierre de service qui viendrait guillotiner les uns et les autres – ce que Robespierre n'a jamais fait – après les avoir envoyés au tribunal. Ah ! Quelle erreur avais-je commis ! Reprendre la formule des Canadiens, dont chacun sait combien ils sont sanguinaires, qu'ils n'ont à l'esprit que la répression de toute écriture et le con...
...orte que chaque journaliste puisse s'en réclamer comme argument dans ses relations avec l'employeur ! Cela n'enlève pas la nécessité du reste ! Composez un conseil de déontologie ! En Belgique – autre État totalitaire bien connu – , il en existe un depuis 2009, composé de six journalistes, six éditeurs de presse et six représentants de la société civile, et qui étudie 130 plaintes par an. Et les médias doivent publier leurs condamnations morales. On ne leur prendra pas même un euro, dans ce conseil déontologique des médias ! Si on veut leur en prendre, on ira en diffamation et c'est la justice qui tranchera. Là, il s'agit de morale, d'honnêteté, de sincérité dans les rapports. Le Québec a créé un conseil de presse, tribunal d'honneur des médias, en 1973. Il est composé de huit membres de la s...
Tel ou tel pourra ainsi s'opposer à sa hiérarchie, à sa chefferie, rompant ainsi avec la dictature qu'elles sont dans la plupart des médias – où il n'y a pas de conseil de rédaction, où les abonnés n'ont aucun pouvoir et où elle commande l'écriture ou les images même des sujets, indépendamment de ce qui se passe réellement. Alors, chaque salarié pourrait refuser de faire ceci ou cela parce qu'il n'a pas envie de se prendre un blâme qui, ensuite, le disqualifiera sur le plan professionnel. L'Allemagne dispose également d'un même con...
...mble des points de vue sur cette question et, ensuite, nous décider, en nous inspirant de ce qui se fait ailleurs dans le monde. Les exemples sont nombreux, les modalités sont différentes : nous serions bien inspirés de les travailler en commission. Le temps parlementaire peut nous permettre de planifier cela. L'urgence, c'est de prendre le temps de répondre à ces questions, pas de voter la loi immédiatement. Parce que la question est importante, nous appelons à voter cette motion de renvoi en commission, car c'est la solution qui nous semble la plus intelligente et la plus raisonnable.
Il y a une égalité, culturelle et sociale, et nous y répondons quand la ministre annonce le doublement du budget pour l'éducation aux médias, quand elle annonce la mise en place, par nos groupes audiovisuels, d'une plateforme pour aider les jeunes à décrypter les informations qui circulent.
... travail des journalistes. Vous nous avez dit qu'il fallait les soutenir, les accompagner, les valoriser. Je ne résiste donc pas à citer, non pas Socrate ou Platon, comme vous l'avez fait, mais… Jean-Luc Mélenchon. Je me suis replongé, monsieur Mélenchon, sur ce que vous avez écrit sur votre blog il y a quelques semaines au sujet de la presse et des journalistes : vous avez écrit que la haine des médias et de ceux qui les animent était juste et saine et que la presse était la première ennemie de la liberté d'expression. Et vous venez ensuite nous dire ici que nous voudrions la mettre à mal et que vous soutenez les journalistes ? Ce n'est pas sérieux, et nous voterons contre cette motion.
...ouvons entendre vos arguments, mais vous pourrez les défendre tout à l'heure au cours de la discussion générale, puis de l'examen des articles. C'est la première raison, de forme, pour laquelle nous ne voterons pas votre motion de renvoi en commission. Par ailleurs, le texte dont nous discutons comporte un certain nombre d'avancées, de protections et de garanties et il favorisera l'éducation aux médias, qui est un sujet important. Au cours du débat, chacun des groupes pourra apporter un certain nombre de corrections ou de précisions. Nous voterons contre la motion.