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...ngent et vivent. En tant qu'ancien commerçant impliqué dans la vie de sa commune, je salue la prise de conscience du Gouvernement. Le plan Action coeur de ville est un projet ambitieux, qui s'attaque à l'habitat, à la mobilité, aux commerces ainsi qu'aux animations culturelles et sportives. Il donne aux 222 villes retenues la possibilité de contractualiser avec l'État à travers des opérations de revitalisation de territoire. Il s'agit non pas d'un grand plan mené d'en haut mais d'un outil adapté aux spécificités des territoires, qui fédère des acteurs publics et privés, locaux et nationaux autour d'un objectif commun. Il permettra de développer l'offre commerciale en centre-ville et de rééquilibrer les conditions d'implantation avec la périphérie. Le texte prévoit à cette fin une modification des seui...
L'article 54 crée un contrat intégrateur unique, l'opération de requalification de territoire, censée répondre aux différents enjeux de développement locaux en matière de revitalisation des centres des villes moyennes. Ce contrat constitue le support d'un large plan lancé en faveur des villes moyennes, dont certaines souffrent d'une forte vacance commerciale et d'une inadaptation de l'offre de logements. Mme Valentin, première signataire de l'amendement no 1466, pense que c'est précisément au sein de ce dispositif contractuel que doit se poser la question de l'élimination de tou...
Cet amendement, dont la première signataire est notre collègue Annie Genevard, propose d'intégrer aux opérations de revitalisation de territoire la réhabilitation de l'immobilier de loisir. Nous avons évoqué tout à l'heure la problématique des « lits froids ». Il est donc important d'intégrer dans ces ORT des dispositifs d'incitation.
...ce métropolitaine, ce chiffre de 2015 étant relativement stable. On sait aussi, malheureusement, que l'équivalent d'un département français est coulé dans le béton tous les sept ans. J'appelle aussi votre attention sur la disparition, chaque année, en Île-de-France, de terres cultivées et d'espaces verts au profit de sols artificialisés. Avec cet amendement, nous souhaitons que les opérations de revitalisation de territoire s'engagent à tenir compte de la nécessité de ne pas dépasser un seuil de 10 % de sols artificialisés à l'échelle du territoire national. Cette mesure nous semble indispensable face à l'urgence écologique que chacun reconnaît sur les bancs de cette assemblée.
Les conventions d'opérations de revitalisation de territoire participent d'une logique de partenariat et de contractualisation qui permet de réunir de nombreux intérêts, publics comme privés, autour d'objectifs communs. Cet amendement a pour objet d'expliciter les déclinaisons concrètes que ces conventions peuvent prévoir, en mobilisant des outils opérationnels permettant de mener à bien les projets. Lors de l'examen du texte en commission, ...
Cet amendement de Mme Valentin concerne le patrimoine bati et paysager, qui constitue un atout pour nos centres villes. Ses spécificités, commela qualité du cadre de vie,sont en effet des vecteurs de développement. L'amendement tend donc à ce que les conventions de revitalisation de territoire en tiennent compte. Tel est le sens de la modification proposée de l'alinéa 8.
Si nous avons bien compris, l'ORT est un outil qui doit permettre de fédérer les différents acteurs d'un territoire autour d'un projet commun, dont l'une des principales innovations est une gouvernance ouverte à une palette d'acteurs diversifiés, en vue de la revitalisation des centres-villes des villes moyennes. La définition des contours de l'opération faisant l'objet de la convention prévue doit donc pouvoir faire l'objet d'un débat qui associe, en amont, l'ensemble des communes de l'EPCI concerné, de manière à favoriser la coordination des dynamiques territoriales. Cet amendement vise donc à prévoir ce débat, bien en amont, afin de permettre d'échanger sur le ...
C'est un amendement du président Lagarde. Pour certaines actions de revitalisation, il serait plus pertinent que la commune prenne la main à la place de l'intercommunalité. Il faudrait donc que la convention prévoie une délégation à la commune pour les actions concernant son centre-ville.
...le permis d'aménager multi-sites n'existe pas. Je vous le propose dans cet amendement : le permis d'aménager multi-sites est un processus tripartite entre les élus, les aménageurs et les citoyens, en pleine concertation. La prise en considération des lieux de vie que représentent les espaces communs, les écoles, les commerces, les places de village est essentielle dans le cadre des opérations de revitalisation de territoire. Nous ne pouvons continuer à fermer les yeux sur l'absence de réaménagement des centres-villes induite par la multiplication des permis de construire sans vision citoyenne. Loin de moi l'idée de promouvoir l'étalement urbain – au contraire ! Ce permis d'aménager multi-sites s'adressera aux coeurs de villes, pour les densifier. C'est l'un des outils fondamentaux pour ramener la vie, ...
Cet amendement, que je n'ai pas pu défendre en commission, vise à assurer la restauration de l'attractivité des villes moyennes, en imposant que l'offre déjà existante soit réellement prise en compte dans les opérations de revitalisation des centres-villes. Il s'agit de protéger les activités en centre-ville afin d'assurer le dynamisme des villes. Les exemples sont légion mais celui des cinémas de proximité parlera à tous. Nombre de ces petites structures sont menacées par des complexes multisalles – souvent implantés en périphérie – , au détriment de leur équilibre financier. Ces cinémas représentent souvent l'unique offre cult...
Nous proposons nous aussi, pour le bénéfice notamment des dispositifs Pinel et PTZ, que les communes bénéficiant d'opérations de revitalisation de territoire ou de requalification des quartiers anciens dégradés soient classées en zone A au titre de la politique du logement. Je salue au passage Mme Pinel.
Les alinéas 28 à 33 de l'article 54 suppriment l'autorisation préalable à la construction délivrée par les CDAC dans le cadre des opérations de revitalisation du territoire. Nous pensons que cela risque de créer un véritable déséquilibre entre les petits commerçants et les grandes surfaces. Nous considérons que les CDAC avaient au moins la vertu de retarder ou d'empêcher l'installation des grandes surfaces aux abords de nos communes, lorsque celles-ci sont déjà pourvues de petits commerces.
...ateur, étranger à cette stratégie globale, s'installe et décide d'occuper 2 000 mètres carrés. Cet alinéa interdit tout moyen de régulation. En la matière, nous devrions donc avancer prudemment. Si je comprends la logique développée par le rapporteur, qui consiste à favoriser le développement des commerces, il ne faut pas pour autant que cela contrevienne à l'objectif principal des opérations de revitalisation des centres-villes : maîtriser les opérations commerciales. Or la rédaction proposée n'offre aucun outil pour ce faire. J'ajoute que les commissions départementales d'aménagement commercial sont en place depuis un certain nombre d'années et que les seuils ont été relevés. Reconnaissons qu'avec ces outils, nous avons réussi à limiter la croissance du nombre de mètres carrés – heureusement, d'aill...
Il est identique, et je suis assez d'accord avec l'argumentation du président du groupe MODEM. Sans doute devons-nous nous interroger sur l'idée que nous nous faisons de la revitalisation des centres-villes. Je crois au droit à la centralité : dans une ville, dans un quartier, on a droit à accéder à la culture, aux loisirs, au bar d'à côté, aux magasins, etc. Nous savons bien que, très souvent, les commerces de bouche, boulangeries et autres, s'ils fonctionnent bien, contribuent à ce que le bar ou le tabac d'à côté ne ferment pas. La question est donc moins celle de la revitalisat...
Dans un esprit constructif, je trouvais qu'il aurait pu s'agir d'un utile amendement de repli, car il tend seulement à ajouter les mots suivants : « et si la convention d'opération de revitalisation de territoire le prévoit ». Cela permettrait de répondre aux exigences qui sont les nôtres, et c'est pourquoi nous voterons en sa faveur.
Cher collègue, contrairement à ce que vous indiquez dans l'exposé sommaire, votre amendement ne renforce pas les prérogatives du préfet, bien au contraire, puisqu'il leur supprime toute marge de manoeuvre pour estimer si un projet d'implantation fait peser un risque réel sur une ORT. Il interdirait toute nouvelle implantation dans une commune dès lors que celle-ci aurait signé une convention de revitalisation. L'avis est évidemment défavorable.