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...de coût du contrat et de gestion prévisionnelle de l'emploi et des compétences, GPEC, structurée. Que deviendront les apprentis des autres branches – celles qui ne seront pas en mesure de tenir ces missions – et ceux qui ne sont couverts par aucune d'entre elles ? Comment quatre cents branches feront-elles mieux que dix-huit régions qui, elles, couvrent l'ensemble du territoire national et de ses métiers, qui plus est dans un contexte où l'on ne sait même pas ce qui sera pris en compte dans le coût du contrat ? Vous prenez des options bien risquées sur le déploiement d'une politique sensible aux changements. Souvenez-vous des baisses massives en 2014, quand le précédent gouvernement s'était amusé à revoir les financements ! Quant aux régions, vous leur reprenez une compétence – une première dep...
...ales et de l'État ? Avant de donner des leçons aux autres, il faut balayer devant sa porte : le public ne peut plus éviter l'apprentissage. C'est un sujet compliqué mais essentiel. Parmi les nombreuses figures que j'ai rencontrées en travaillant sur ce projet de loi, il y a le directeur du centre de formation d'apprentis, CFA, de Roville-aux-Chênes, dans les Vosges, spécialisé notamment dans les métiers liés aux espaces verts. Jusqu'à aujourd'hui, la région Grand Est aidait les communes pour l'embauche d'apprentis ; demain, puisque vous retirez l'apprentissage aux régions, celles-ci se retireront également de ce genre d'aides. Qui viendra compenser cette perte ? Les branches ? L'État ? Cela m'étonnerait. Ainsi, vous ne réglez pas le problème de l'apprentissage dans le public, mais vous allez le...